Voilà pourquoi, dans le Brevet des 7 cols de l'Ubaye, auquel j'ai participé l'été dernier (2013), le Col de Larche a été remplacé par l'ascension à la station de Saint-Anne, à partir de La Condamine.
Pour qui veut ajouter le Col de Larche à sa collection de cols, il existe cependant une solution : le gravir du côté italien, à partir de Vinadio par exemple. C'est ce que nous avons fait.
La forteresse de Vinadio, au départ |
Sur le versant italien, le col porte un autre nom : Colle della Maddalena. D'un côté comme de l'autre, il ne lui manque pas grand chose pour faire partie des grands : 9 m pour être précis, puisqu'il s'élève à 1991 m d'altitude. A partir de Vinadio, il est long d'environ 32 km pour un dénivelé positif de 1100 m. C'est un col dont les pentes sont raisonnables et ne dépassent que rarement les 7%. Pas très dur, donc, mais long.
Son défaut majeur est d'être une voie de circulation assez fréquentée entre la France et l'Italie. Même si celle-ci n'est pas très intense, il faut quand même s'attendre à être souvent doublé par des camions.
Profil partiel, depuis Pietraporzio |
Sur les 12 ou 13 kilomètres jusqu'à Pietraporzio (dont le nom en dialecte local occitan est Peiropuorc), la pente est très modérée : pas plus de 3% de moyenne. Sur les 18 ou 19 km qui restent, la pente est généralement un peu plus forte.
Pietraporzio |
Malgré l'importante circulation automobile, les abords sont fréquentés par de nombreux troupeaux de moutons (on a vu aussi des chèvres), accompagnés de leurs bergers. Et même des marmottes !
Un des nombreux troupeaux rencontrés |
Sur le final, la route s'élève plus rapidement et les lacets s'enchaînent.
Quelques-uns des nombreux lacets de la partie finale |
Chaque "tornante" est numéroté... Sauf erreur de ma part, le dernier virage porte le numéro 18.
18° tornante |
Dans l'un des virages, un panneau commémore une victoire du campionissimo Fausto Coppi... C'était il y a plus de 60 ans...
Panneau rendant hommage à Fausto Coppi |
Après le dernier virage, on arrive au bord d'un joli lac... La fin de l'ascension est proche.
Derrière le lac, la fin du Colle della Maddalena |
Quand on arrive au col, on découvre une étrange sculpture. J'ai imaginé que ça pouvait représenter une sorte de maquette des montagnes alentours…
Colle della Maddalena |
Au col, le panneau implanté du côté français n'est pas très spectaculaire... En outre, il n'est visible que quand on vient d'Italie.
Col de Larche (1991 m) : petit panneau |
Quant à la fin de l'ascension italienne, aucun panneau "sommital" ne la matérialise. Au sommet, on ne trouve que ce panneau, visible en venant de France, panneau dont la fonction est d'interdire la route à tout véhicule en cas de chute de neige, entre 20h et 7h du matin... Nous avions vu les mêmes panneaux en différents endroits au cours de la montée.
Colle della Maddalena : ce n'est pas un panneau sommital |
La descente ne nous a posé aucun problème. Les chauffeurs de camions qui nous ont doublés nous ont semblé habitués à rencontrer des cyclistes et se sont comportés avec prudence.
En conclusion, malgré la circulation, je pense que ça vaut le coup d'effectuer cette montée au moins une fois.
Claude
Photos personnelles
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