mercredi 16 juillet 2014

COLLE DELLA MADDALENA OU COL DE LARCHE

Le versant français du Col de Larche est interdit aux vélos et autres véhicules lents (comme les tracteurs, par exemple). La raison de cette interdiction? Un tronçon de 200 à 300 m, pas davantage, est exposé à des chutes de pierres particulièrement dangereuses. Un détecteur de "chute" a été mis en place et déclenche automatiquement un feu rouge qui arrête la circulation dans les deux sens. Cependant, les véhicules trop lents risqueraient de ne pas avoir le temps de dégager la zone assez rapidement en cas d'alerte, d'où l'interdiction.

Voilà pourquoi, dans le Brevet des 7 cols de l'Ubaye, auquel j'ai participé l'été dernier (2013), le Col de Larche a été remplacé par l'ascension à la station de Saint-Anne, à partir de La Condamine.

Pour qui veut ajouter le Col de Larche à sa collection de cols, il existe cependant une solution : le gravir du côté italien, à partir de Vinadio par exemple. C'est ce que nous avons fait.

La forteresse de Vinadio, au départ

Sur le versant italien, le col porte un autre nom : Colle della Maddalena. D'un côté comme de l'autre, il ne lui manque pas grand chose pour faire partie des grands : 9 m pour être précis, puisqu'il s'élève à 1991 m d'altitude. A partir de Vinadio, il est long d'environ 32 km pour un dénivelé positif de 1100 m. C'est un col dont les pentes sont raisonnables et ne dépassent que rarement les 7%. Pas très dur, donc, mais long.

Son défaut majeur est d'être une voie de circulation assez fréquentée entre la France et l'Italie. Même si celle-ci n'est pas très intense, il faut quand même s'attendre à être souvent doublé par des camions.

Profil partiel, depuis Pietraporzio

Sur les 12 ou 13 kilomètres jusqu'à Pietraporzio (dont le nom en dialecte local occitan est Peiropuorc), la pente est très modérée : pas plus de 3% de moyenne. Sur les 18 ou 19 km qui restent, la pente est généralement un peu plus forte.

Pietraporzio

Malgré l'importante circulation automobile, les abords sont fréquentés par de nombreux troupeaux de moutons (on a vu aussi des chèvres), accompagnés de leurs bergers. Et même des marmottes !

Un des nombreux troupeaux rencontrés

Sur le final, la route s'élève plus rapidement et les lacets s'enchaînent.

Quelques-uns des nombreux lacets de la partie finale

Chaque "tornante" est numéroté... Sauf erreur de ma part, le dernier virage porte le numéro 18.

18° tornante

Dans l'un des virages, un panneau commémore une victoire du campionissimo Fausto Coppi... C'était il y a plus de 60 ans...

Panneau rendant hommage à Fausto Coppi

Après le dernier virage, on arrive au bord d'un joli lac... La fin de l'ascension est proche.

Derrière le lac, la fin du Colle della Maddalena

Quand on arrive au col, on découvre une étrange sculpture. J'ai imaginé que ça pouvait représenter une sorte de maquette des montagnes alentours…

Colle della Maddalena

Au col, le panneau implanté du côté français n'est pas très spectaculaire... En outre, il n'est visible que quand on vient d'Italie.

Col de Larche (1991 m) : petit panneau

Quant à la fin de l'ascension italienne, aucun panneau "sommital" ne la matérialise. Au sommet, on ne trouve que ce panneau, visible en venant de France, panneau dont la fonction est d'interdire la route à tout véhicule en cas de chute de neige, entre 20h et 7h du matin... Nous avions vu les mêmes panneaux en différents endroits au cours de la montée.

Colle della Maddalena : ce n'est pas un panneau sommital

La descente ne nous a posé aucun problème. Les chauffeurs de camions qui nous ont doublés nous ont semblé habitués à rencontrer des cyclistes et se sont comportés avec prudence.

En conclusion, malgré la circulation, je pense que ça vaut le coup d'effectuer cette montée au moins une fois.

Claude
Photos personnelles

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