SAINT-DIZIER - CRÉTEIL — 400 KM EN 3 JOURS
Le trajet aller, de Créteil à Saint-Dizier, s'est fait en car.
Créteil, en attendant le car : Jean-Pierre est en forme! |
Initiateur stagiaire
J'ai fait cette randonnée en tant qu'initiateur stagiaire. Mon rôle n'était pas toujours très clair. Lors de la première étape, j'étais "serre-file", ce qui signifie que je devais rester en queue de peloton. Ce qui fut très dur par moments car certains ne roulaient vraiment pas vite.
Par la suite, j'ai eu à m'occuper de présenter le projet humanitaire soutenu par l'organisation, et donner un coup de main aux bénévoles en diverses occasions, notamment à Cannes-Écluse pour le rangement des vélos…
Le rôle de serre-file ou de capitaine de route avec des cyclos adultes n’est pas très facile. A plusieurs reprises, j’ai tenté d’intervenir pour remettre les gens qui se trompaient sur le bon chemin et, notamment lors d'une erreur de parcours près de la Maison du Lac, ils ne m'ont pas écouté. En deux ou trois occasions, je me suis arrêté pour regarder la carte car on n'était pas sûrs du parcours. A chaque fois, le groupe rassuré a redémarré sans attendre que je sois prêt et j'ai dû "chasser" pour réintégrer le groupe: un comble! A d'autres moments, en revanche, faisant partie de groupes plus petits, mon intervention sur l'orientation a été très appréciée... Bref, le bon déroulement suppose à mon avis que le rôle de l'initiateur soit clairement défini : cadence en tête de groupe, assistance mécanique, soins, orientation, serre-file, etc., et les personnes jouant ce rôle clairement identifiées pour être facilement repérées comme telles par les randonneurs. Je pense par exemple à un brassard signalant les initiateurs stagiaires mais aussi les moniteurs ou toute autre personne disposée à jouer ce rôle au cours de la randonnée.
Remarque sur le rôle serre-file ou "vélo-balai": Michel Grousset, président de l'ACBE, le club du Perreux, m'a tenu spontanément compagnie un bon moment lorsque j'étais en queue de peloton le premier jour et je l'en ai remercié car c'était vraiment plus sympa d'être à deux pour ce job!
La randonnée
Samedi 29 avril 2006
Une grande partie de la première étape empruntait les vélovoies le long des grands lacs, ce qui était une excellente idée.
A ma connaissance, nous ne sommes qu'une douzaine, dont 11 licenciés de l'AS Brévannaise, à avoir fait le crochet par Mesnil-Saint-Père, qui méritait vraiment le détour. On aurait dit un paysage du Golfe du Morbihan. Superbe. Et dommage pour ceux qui n'y sont pas allés. A leur décharge, il faut dire qu'ils ont été mal orientés par des motards de l'organisation, eux-mêmes mal informés sur l'itinéraire. C'est grâce à mon initiative de repérer minutieusement à l'avance le parcours sur une carte que nous devons le plaisir d'avoir profité de ce diverticule.
Le port de Mesnil-Saint-Père (Aube) |
Dimanche 30 avril 2006
2e étape : Troyes - Cannes-Écluse, 120 km.
Au cours de cette étape, je me suis trouvé en position de soutien moral auprès de quelques personnes en difficulté, notamment auprès de Valérie, la seule féminine de mon club, qui a connu un gros coup de pompe. Tout le groupe s’était éparpillé suite aux deux ascensions de Montgueux. Après la première ascension, nous étions redescendus par une route qui n'était pas la bonne et il a fallu remonter pour retrouver le bon chemin! C’était un peu la débandade.
2e étape : Troyes - Cannes-Écluse, 120 km.
Au cours de cette étape, je me suis trouvé en position de soutien moral auprès de quelques personnes en difficulté, notamment auprès de Valérie, la seule féminine de mon club, qui a connu un gros coup de pompe. Tout le groupe s’était éparpillé suite aux deux ascensions de Montgueux. Après la première ascension, nous étions redescendus par une route qui n'était pas la bonne et il a fallu remonter pour retrouver le bon chemin! C’était un peu la débandade.
Valérie devait aussi avoir un peu les jambes lourdes à cause d’un rythme un peu élevé la veille... Après la seconde descente, la bonne, dès que j’ai vu qu’elle ne suivait pas, je me suis laissé décrocher pour l’attendre. En fait, elle avait très vite pris beaucoup de retard, suite à un gros coup au moral... Elle était très en colère car personne du club ne l’avait attendue. Nous avons ensuite formé un petit peloton d’attardés dans lequel figurait également Blandine, qui avait le moral dans les chaussettes à cause de ses genoux et à qui j’ai aussi tenu compagnie un moment. On a roulé tranquillement, à 19-20 à l’heure jusqu’au ravitaillement. Après le regroupement général, les choses sont rentrées dans l'ordre.
La pluie a fait son apparition juste après l'arrivée de cette étape, pendant que nous étions en train de ranger les vélos.
Les uns sont allés dans un hôtel "premier prix" proche de l'école de police où nos avions déposés les vélos. Les autres étaient hébergés plus loin, dans un hôtel de plus grand standing (un château!), où eut lieu le repas pour tout le monde.
Les déplacements en car, pas très bien organisés, furent l'occasion de quelques incidents, source de mécontentement. Mais tout est rentré dans l'ordre le lendemain, lorsque nous avons repris la route!…
Lundi 1er mai 2006
3e étape : Cannes-Écluse - Créteil, 130 km.
Le dernier jour, avec Alain Jean-joseph, j’ai appris à mener un groupe en imprimant une cadence régulière (26 au compteur sur le plat) qui sembla parfaitement convenir au groupe qui nous accompagnait (une quarantaine de personnes). J’ai même reçu les compliments d’une féminine du club du Perreux (Agnès, je crois) parce que la cadence était “parfaite”… Je dois reconnaître que c’était principalement l’œuvre d’Alain, mais en restant à ses côtés j’ai ressenti de l’intérieur ce qu’il faut faire pour acquérir cette “compétence” : surveillance du compteur, adaptation et modération lorsque la route s’élève (ou descend) de sorte que personne ne fasse l’élastique. En fait, au bout d’un moment, j’avais moins besoin de regarder le compteur, les sensations au niveau des jambes suffisaient pour conserver la bonne cadence…
La pluie a fait son apparition juste après l'arrivée de cette étape, pendant que nous étions en train de ranger les vélos.
Les uns sont allés dans un hôtel "premier prix" proche de l'école de police où nos avions déposés les vélos. Les autres étaient hébergés plus loin, dans un hôtel de plus grand standing (un château!), où eut lieu le repas pour tout le monde.
Les déplacements en car, pas très bien organisés, furent l'occasion de quelques incidents, source de mécontentement. Mais tout est rentré dans l'ordre le lendemain, lorsque nous avons repris la route!…
Devant l'hôtel, à Cannes-Écluse : Gilbert, Michel C., Yves, Maryan, Michel W. et Jean-Pierre |
Repas du dimanche soir, au château, entre les deux frères Robert (Pascal, à droite) |
Lundi 1er mai 2006
3e étape : Cannes-Écluse - Créteil, 130 km.
J’ai trouvé que c’était assez difficile de rouler longtemps à un rythme sensiblement inférieur à mon rythme naturel. C’est peut-être parce que je n’ai pas l’habitude de le faire, notamment en vélo de route. Je crois qu’en VTT, je n’ai pas le même problème. J’avais davantage mal aux fesses et au dos, ces sensations désagréables étant heureusement compensées par la satisfaction de rendre service et de porter assistance aux copains et copines en difficulté. Chaque jour, après un période “assistance”, j’ai ressenti le besoin d’avoir un moment pour rouler selon mes propres sensations et chaque fois, je me suis senti tout de suite mieux physiquement.
En ce qui concerne les paysages ou les monuments, deux endroits m’ont particulièrement séduit : le port de Mesnil-Saint-Père qui, comme je l'ai dit plus haut, m’a fait penser au Golfe du Morbihan, un endroit que j’aime beaucoup, et le petit tour que nous avons fait dans Moret-sur-Loing. Dans les deux cas, ça m’a donné envie d’y retourner…
Les motifs de satisfaction sont très nombreux. Personnellement, je trouve que les impondérables, erreurs de parcours ou autres, font partie de l'aventure. Ils donnent même du piment à la chose et contribuent à alimenter les meilleurs souvenirs.
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