dimanche 8 novembre 2009

VTT : LA MOURSIENNE – MOURS (95)

Cette rando que j'ai partagée avec Christophe était ma première randonnée VTT en Val d'Oise. C'était aussi ma première rando avec mon nouveau VTT, un Lapierre Pro Race comme le précédent, mais avec un équipement supérieur ! Commentaire de Christophe : « C'était un beau baptême dans la boue! »

Le parcours d'une grosse cinquantaine de kilomètres était presque entièrement tracé dans les forêts de l'Isle-Adam et de Carnelle, avec au départ un tronçon le long de l'Oise et la traversée de quelques campagnes et villages attrayants, tel Beaumont-sur-Oise...

Le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne suis pas parti avec un enthousiasme débordant ! Je craignais la pluie, la boue, la distance, mais aussi certaines inconnues concernant mon nouveau vélo... Je craignais la chute à cause d'un nouveau système de pédales automatiques, je craignais de me faire piéger à cause des commandes inversées pour les changements de vitesse... Quand Christophe m'a demandé, après quelques kilomètres, ce que je pensais de mon nouveau vélo, ma réponse n'a pas eu l'air de répondre à son attente puisqu'il m'a demandé : « Et en positif ? » Bref, je n'étais pas cool et je remercie Christophe de m'avoir supporté toute la matinée... Supporté dans les deux sens du terme, puisqu'il n'a cessé de m'encourager, me sentant dans un jour... médiocre (sinon mauvais)...

Concernant la difficulté du parcours, nous avons tous les deux été surpris par l'importance du dénivelé. Les passages boueux nous ont également usés... Pas de descentes dangereuses, mais quelques sentiers piégeux avec ornières, racines, dévers... À plusieurs reprises, nous nous sommes crus à Holiday on Ice, Christophe se prenant pour Candeloro... Sur la fin, sa présence réconfortante ne suffisait plus : le moindre faux plat un peu gras me semblait comparable à une côte à 10 000%... Il m'a fallu mobiliser quelques fortes pensées positives afin de ne pas mettre pied à terre ! Et recourir aux artifices d'un produit magique appelé “Speed Pomme” ou quelque chose comme ça... Détail un peu cocasse : quand j'ai consommé ce produit stimulant, je pensais qu'il nous restait une petite dizaine de kilomètres à parcourir... En fait, nous étions à trois ou quatre kilomètres du but et sans la moindre difficulté !

Il faut reconnaître qu'il y avait aussi du positif (ça y est : Grincheux va enfin se dérider un peu !) : ravitos irréprochables avec, outre les denrées habituelles, des dattes que les organisateurs avaient pris le soin de dénoyauter, et des pâtes de fruits (pas si fréquentes que ça sur les randos) ; hot dog à l'arrivée, un sandwich chaud étant appréciable quand il fait frisquet. Il n'a pratiquement pas plu ! Nous sommes rentrés crottés mais pas mouillés ! Et puis le coin recèle des secteurs très intéressants et cela m'a donné envie d'y retourner. Il y a en outre d'autres forêts à découvrir comme la forêt de Montmorency... À étudier pour la programmation de la saison 2010, afin de varier un peu les plaisirs !...

Pour en revenir à la rando de dimanche, le constat d'arrivée : 13 de moyenne ! Pas de quoi pavoiser ! Et un nouveau vélo disparaissant sous une enveloppe de boue... Heureusement, la douche lui a vite rendu ses couleurs d'origine !

Quant aux organisateurs, ils étaient contents de leurs 308 participants pour leur première organisation. Compte tenu de la météo, c'est vrai que c'est plus que satisfaisant.

Claude

Christophe

Claude

dimanche 1 novembre 2009

RALLYE MASSY - BREUILLET - MASSY

REBAPTISÉ « LA ROUTE DES ESCARGOTS », par un gars (Claude), une fille (Marie-Ange)

La saison des rallyes touche à sa fin ; nous avons donc choisi d'innover en rédigeant un article en duo, visions d'un vététiste et d'une « routière ».
Pourquoi rebaptiser ce rallye « la route des escargots » ? En souvenir de la double grimpette de la côte de l'Escargot suite à une erreur de parcours, d'un final pluvieux (temps idéal pour les gastéropodes) et d'un jeune cyclo, qui, avec la fougue de ses 20 ans, a dû trouver que nous roulions à une allure de colimaçons (opération escargot).
Au départ, nous étions un trio à nous élancer, sous un ciel gris, sur le "70" (740 m de dénivelé), Damien LP et nous...

La douceur des températures nous a vite incités à nous débarrasser de nos coupe-vent. Nous aurions pu savourer la tranquillité de cette belle randonnée automnale si le téléphone de Damien n'avait pas retenti à plusieurs reprises. Devant l'insistance des appels, Damien a finalement pris la communication pour entendre la voix de... notre maître à tous qui osait annoncer qu'il renonçait à participer à cette sortie mais qu'il continuait de nous surveiller à distance. Merci, Monsieur le Président, de prendre soin de nous !
Après le contrôle du stade de Breuillet, nous avons autorisé Damien, qui piaffait d'impatience, à nous lâcher les baskets et à rouler à une cadence plus élevée. Nous ne le reverrons qu'à l'arrivée, heureux d'avoir pu finir ce rallye avec les cyclosportifs.

Enfin seuls pour... poursuivre notre lente procession. Au retour, le lieu-dit « Le Déluge » ne présageait rien de bon puisque 6 km plus loin, au contrôle du stade de Marcoussis, la pluie et le vent se sont invités. Nos occasions de rouler ensemble sont rares mais, à chaque fois, copieusement arrosées ! (souvenir de notre dernière sortie commune du 6 juin « Créteil Saint-Augustin Créteil » qui s'était également déroulée sous une pluie ininterrompue. « I'am singing in the rain »...
Un rayon de soleil timide a eu le bon goût de saluer notre retour sur Massy, avec aux compteurs près de 80 km au lieu des 69 prévus (n'est-ce pas, Damien ?). Une dizaine de kilomètres en rab pour avoir eu le plaisir de grimper deux fois la côte de l'Escargot... Ça ne se refuse pas et nous n'avons pas l'habitude de faire les choses à moitié !

À l'arrivée, nous avons retrouvé JPB, G.C., Guy et Stéphane, ainsi que Damien bien plus éprouvés que nous ! « La pluie, le vent... », mais de quoi causent-ils donc ? Leur moyenne a dû leur permettre de passer entre les gouttes et la nôtre de ne point sentir le vent !

Marie-Ange et Claude