lundi 22 avril 2019

PÂQUES EN PROVENCE 2019, JOUR 3/3 : GORGES DE LA MÉOUGE ET COL DE LA PIGIÈRE

RANDONNÉES CYCLOS DANS LES PAYS DU BUËCH

➜ Voir le récit de la première journée (samedi 20/04) : Autour des Rochers de Hongrie

➜ Voir le récit de la deuxième journée (dimanche 21/04) : Concentration à Upaix

Troisième boucle

Le lundi 22 avril, nous avons choisi de partir tous ensemble à la découverte d'un des hauts lieux naturels du Parc Régional des Baronnies Provençales : les Gorges de la Méouge, en y accédant par le village du Plan. Certains seront peut-être tentés de revoir ce petit joyau de la nature, site préservé classé Natura 2000, lors de la retransmission télévisée de la 17ème étape du Tour de France, le 24 juillet 2019, qui mènera les professionnels depuis le Pont du Gard jusqu'à Gap?

Joyaux des Gorges de la Méouge

En ce lundi de Pâques, par chance, il n'y avait pas d'affluence dans les gorges. Nous avons profité, en toute quiétude, d'une route pittoresque et étroite.

Route pittoresque

Les arrêts "photo" furent nombreux, notamment à la hauteur du pont roman à trois arches.

Pont roman (et non "romain")

Claude, curieux, a mis pied à terre pour lire (partiellement) et surtout photographier chaque panneau explicatif.

Exemple de panneau "Ribiers, Val de Méouge"

A la sortie des gorges, la vallée s'ouvre sur le village de Barret-sur-Méouge dont la façade de l'école est ornée d'un superbe cadran solaire.

Barret-sur-Méouge : Cadran solaire

Avant de nous séparer en trois groupes, nous avons posé pour la photo du séjour sur le pont qui traverse la Méouge et qui permet d'atteindre le village de Salérans.

Douze Cyclos Randonneurs du Quercy en Val de Méouge (photo Michel P.)

L'endroit est magique et les eaux cristallines de la rivière attirent les pêcheurs amateurs de "truite fario".

Pêcheur de la Méouge

Nous n'avons pas eu le temps de nous attarder pour admirer la technique de pêche, car le col d'Araud (une variante au parcours) tendait les bras à quatre d'entre nous (Claude, Michel P., Robert et moi-même). Nous l'avons atteint après 4 km de montée, la pente moyenne étant de 6% avec un final avoisinant les 10%.

Col d'Araud

Nous sommes redescendus vers le village de Lachau, accompagnés par un cycliste du pays qui nous a conduits à la fontaine afin d'y refaire le plein de bidons!

Lachau

Nous avons rejoint la D542 et c'est au pied de la montée vers Eygalayes que notre petit groupe s'est scindé en deux duos, Michel P. et Robert optant pour les cols de Muze et Saint-Jean (voir le récit de Michel), Claude et moi pour la direction de Séderon et du col de la Pigière (968 m). Après la pause ravito à Séderon, nous avons repris notre périple en quittant la D542 à la bifurcation "Col de Macuègne / Col de la Pigière".

Bifurcation : début du Col de la Pigière

La D546 qui mène au col de la Pigière est une belle route au revêtement parfait, sans circulation. Un vrai régal d'autant que la pente est régulière et raisonnable.

Col de la Pigière

Nous avons basculé dans la vallée du Jabron…

Le Jabron

… et rallié Sisteron après 28 km d'une descente menée tambour battant mais qui m'a paru interminable.

Sisteron

A notre arrivée au gîte, nos compteurs affichaient 92 km et 1148 m de dénivelé positif.


En conclusion

Nous avions envisagé de clore notre séjour en nous attaquant à l'ascension de la Montagne de Lure. Mais la météo du mardi 23 avril, orientée à la pluie et au vent, nous a fait renoncer à ce projet. Dommage, car la "cousine du Ventoux" (c'est ainsi que la surnomment certains cyclistes), du haut de ses 1826 m, a veillé sur nous durant tout notre weekend pascal. Nous aurions bien aimé la remercier en allant la saluer d'un peu plus prêt!

Crêtes enneigées sur la Montagne de Lure

Malgré quelques incidents mécaniques qui nous auront valu deux aller-retour chez les vélocistes de Gap, ce séjour en Provence fut une réussite. La bonne humeur communicative de chacun, l'organisation matérielle parfaite et une météo printanière favorable ont largement contribué à rendre ces quatre jours inoubliables.

Après avoir testé Pâques en Périgord en 2016, puis Pâques en Provence en 2019, nous envisageons, Claude et moi de participer à la 13ème édition de Pâques en Quercy, les 10-11-12-13 avril 2020 dans la cité du safran du Quercy, à Cajarc, dans le Lot.

Marie-Ange
Photos : Marie-Ange et Claude (sauf mention contraire)

dimanche 21 avril 2019

PÂQUES EN PROVENCE 2019, JOUR 2/3 : CONCENTRATION À UPAIX

RANDONNÉES CYCLOS DANS LES PAYS DU BUËCH

➜ Voir le récit de la première journée (samedi 20/04) : Autour des Rochers de Hongrie

Deuxième boucle

Le dimanche 21 avril avait lieu la concentration "Pâques-en-Provence" à Upaix, organisée par le club de Gap avec l'aide des clubs de Briançon, Vars et Veynes, sous l'égide de la Fédération française de cyclotourisme et sous la houlette du CoDep des Hautes-Alpes. Cette grande rencontre amicale se déroule, chaque année, sous le signe du souvenir. Elle rend hommage à l'une des figures emblématiques du cyclotourisme français, Paul de Vivie (pseudonyme : "Vélocio"), qui avait pris l'habitude, chaque année, à Pâques, de rallier à vélo Saint-Etienne à Pernes-les-Fontaines, dans le Vaucluse, afin de rendre visite à ses amis, cyclos locaux.

Pour nous, Cyclos Randonneurs du Quercy, pas de chasse aux cols en cette journée festive mais une chasse aux œufs qui a ouvert très tôt à Ribiers. Attablées autour d'une tasse de café au bistro du coin pour patienter en attendant le retour d'Odette qui avait oublié la batterie de son V.A.E. au gîte, Henriette, Suzanne, Viviane et moi avons profité de la distribution des œufs en chocolat si gentiment offerts par la généreuse équipe du village.

Ribiers : la chasse est ouverte!

Nous avons pris soin de les répartir dans des sacoches différentes, le conseil étant bien sûr de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier! La douzaine (pas d'œufs mais de cyclos) finalement reconstituée, nous avons pris la direction d'Upaix via Laragne-Montéglin avec l'espoir de retrouver quelques connaissances parmi les 1200 cyclotouristes présents à ce rassemblement d'envergure nationale de la FFVélo. C'était donc parti pour une matinée pleine de surprises! Au fur et à mesure de sa progression vers Upaix, notre groupe a salué de plus en plus de cyclos. Les Cent Colistes étaient facilement reconnaissables grâce à leurs tenues aux couleurs de la confrérie. C'est au pied de l'ancien village d'Upaix, très très haut-perché, que Claude a eu l'agréable surprise de croiser Hubert D., le régional, licencié au club de Gap ainsi que Charlotte, son épouse, que nous ne connaissions que virtuellement, par sites et blogs interposés. Comme le hasard a bien fait les choses et combien émouvante fut cette belle première rencontre!

Upaix : rencontre avec Hubert et Charlotte

Pour notre petit peloton, Michel P. avait soigneusement élaboré un parcours d'une quarantaine de kilomètres seulement qui nous a permis de profiter d'une longue pause à Upaix. Nous avons pris le temps de grimper jusqu'à la Tour médiévale…

Messire Michel de la Tour d'Upaix

… d'où nous jouissions d'une vue panoramique sur la vallée et les montagnes.

Tables d'orientation au sommet de la tour

Nous avons pu flâner, sous le soleil, dans les ruelles d'Upaix…

Upaix : chapelle des pénitents

… faire enregistrer nos licences pour le Challenge de France, acheter la médaille commémorative, nous restaurer sous les platanes de la place, au bar associatif de la bourgade…

Upaix : soutien inconditionnel au bar associatif!

… admirer l'exposition de cycles anciens dans la Chapelle des Pénitents.

Upaix : petite pensée pour Anthony, notre jeune ami passionné de vélos anciens

Au cours de cette matinée, Claude et moi avons été chaleureusement accueillis par Evelyne B. et Nicolas E., présidente et secrétaire, au stand du comité régional d'Ile-de-France.

Upaix : Claude avec Nicolas, un ami de longue date venu d'Île-de-France

En début d'après-midi le ciel est devenu de plus en plus menaçant, nous poussant à quitter les lieux à regret. Nous sommes rentrés par la vallée de la Durance, via le village du Poët, en longeant le canal EDF…

Le canal et le village du Poët

… laissant de côté le hameau des Œufs et le Col des Hostes que Michel P. ne manquera pas d'aller quérir le lendemain. (voir son récit).

A suivre : Gorges de la Méouge et Col de la Pigière

Marie-Ange
Photos : Claude

samedi 20 avril 2019

PÂQUES EN PROVENCE 2019, JOUR 1/3 : AUTOUR DES ROCHERS DE HONGRIE

RANDONNÉES CYCLOS DANS LES PAYS DU BUËCH

Fraîchement débarqués en Dordogne il y a trois ans, Claude et moi avions participé, en 2016, à "Pâques en Périgord". Depuis ce temps, nous n'avons cessé de sillonner les routes du Périgord et cette année nous avions envie de changer de décor. Les Cyclos Randonneurs du Quercy et les Cyclos Randonneurs Flâneurs nous ayant invités à nous essayer à l'ambiance familiale de leurs séjours, nous les avons rejoints à Ribiers, dans les Hautes-Alpes, à l'occasion de la concentration de Pâques-en-Provence.

Le Buëch près de Ribiers, entre Hautes Alpes et Alpes de Haute Provence

A notre arrivée, le vendredi après-midi, nous avons été forcés de constater que notre hébergement avait été choisi par un grimpeur! Le gîte d'accueil (une ancienne grange et ancienne bergerie entièrement restaurées en bois) se situait en effet au-dessus du bourg de Ribiers, au lieu-dit "La Flogère"... qui domine la petite vallée de Clarescombes!

Ribiers

Et si la rampe finale d'accès au logement convenait parfaitement aux biquettes du cru, elle nous a semblé fort raide au retour de chacune de nos sorties! Mais n'avions-nous pas choisi de faire un weekend sportif avec des montées techniques pour les plus affutés? Et puis, une bergerie ayant autrefois abrité le fameux Agneau de Sisteron, le lieu semblait approprié pour célébrer comme il se doit la fête de l'Agneau pascal!

Mélangez petites routes, vallées sauvages, rivières et torrents, immenses vergers de pommiers en fleurs et champs de lavande, villages perchés de la partie provençale des Hautes-Alpes avec leur cadran solaire et vous obtenez un véritable paradis à vélo! Le tout sous la surveillance d'imposants sommets alpins enneigés! De quoi ravir les douze cyclotouristes que nous sommes.


Pommiers et lavandes entre La Flogère et Ribiers

Première boucle


Le samedi 20 avril, Michel P. avait tracé un circuit de 71 km pour 1087 m de dénivelé positif autour des Rochers de Hongrie par les torrents du Sasse et du Grand Vallon avec 4 cols à la clé. Pas de grands cols mythiques qui font rêver les cyclistes, mais de jolis raidillons pour tester nos qualités de grimpeurs!

Depuis Ribiers, nous avons traversé le Buëch…

Viviane et Odette traversant le Buëch près de Ribiers

Nous avons ensuite longé le canal E.D.F. avec en fond de décor les sommets enneigés de la Montagne de Lure.

Canal E.D.F.

La traversée du canal fut l'occasion d'effectuer une revue des effectifs… Il manquait juste Claude qui prenait les photos!

Viviane et Michel P.

Michel L.

Marie-Ange

Henriette

Odette et Marie-Louis

Guy et Suzanne

Joseph et Robert

Après avoir traversé la Durance, nous avons longé le Sasse en direction de la Motte-du-Caire.

Le long du Sasse

En route vers l'Égypte… euh, vers Le Caire

Point de pyramides culminant dans les parages mais une belle montée, courte et pentue, menant au col du Château (804 m).

Près du Col du Château

Avant d'atteindre l'emplacement de ce col, nous avons bifurqué pour aller glaner un col en option en aller-retour : le Coulet (825 m). Un col pour cyclistes aguerris, l'état du chemin étant mauvais et variable. J'ai dû descendre de ma monture et la pousser sur quelques mètres pour ne pas risquer la chute.

Le Coulet

Une photo de groupe…

Le Coulet : Guy, Claude, Joseph, Michel P., Robert et Michel L.
… et demi-tour pour rejoindre le col du Château, puis le col du Haut Forest (845 m d'après le Club des Cent Cols / 833 m sur la carte IGN) à l'entrée du village de Melve.

Col du Haut Forest : Marie-Ange, Suzanne, Odette et Viviane

Les 5 km de descente jusqu'au bas du village perché de Sigoyer ont été une formalité. C'est là que nous avons piqueniqué, face au Ventoux que nous devinions dans le lointain, en arrière-plan.

Pique-nique à Sigoyer

Nous avons repris suffisamment de force pour atteindre le dernier col de la journée, le col de Grêle (728 m) que Michel a qualifié de "col du tonnerre"!

Un col du tonnerre!

Nous avons continué notre route en traversant les villages de Vaumeilh et de Valernes.

Valernes

… en franchissant le torrent du Sasse…

Le Sasse, non loin de Valernes

… pour rejoindre Sisteron, la perle de Haute Provence, où la pause s'est tout naturellement imposée.

Sisteron : le pont sur la Durance

Sur le retour, la route entre Sisteron et Ribiers étant barrée, nos capitaines de route futés (comme des bisons) nous ont concocté une déviation avec l'aide de la carte et des traces GPS. Nous avons pu finalement recalculer un itinéraire bis et rallier notre camp de base sans problème.

A suivre : Concentration à Upaix

Marie-Ange
Photos : Claude

dimanche 14 avril 2019

DE CONCORÈS (LOT) À CASTELNAUD-LA-CHAPELLE (DORDOGNE), par Marie-Ange

UN DIMANCHE DES RAMEAUX AU FIL DE L'EAU

Pour la sortie dominicale des Cyclos Randonneurs du Quercy, ce 14 avril 2019, Michel P. avait choisi la vallée du Céou pour fil (d'eau) conducteur d'une randonnée d'environ 80 km. Le Céou est une jolie rivière qui prend sa source dans le département du Lot et qui se jette dans la Dordogne à Castelnaud-la-Chapelle. Le parcours allait nous mener tantôt dans le Lot, tantôt en Dordogne, tantôt en région Occitanie, tantôt en Nouvelle Aquitaine.

Des Cyclos Randonneurs du Quercy à Saint-Pompon (Dordogne)

Le plus gros du dénivelé était réservé à la première partie du circuit (entre Concorès et Campagnac-lès-Quercy), le retour se déroulant, lui, en grande partie sur la vélo-route aménagée au bord du Céou (itinéraire partagé avec quelques voitures entre Castelnaud-la-Chapelle et Daglan).

Sur le lieu de départ, c'est-à-dire depuis la place du village de Concorès, le temps était certes sec mais le soleil avait beaucoup de mal à percer et il faisait froid. Claude S. qui venait juste de récupérer le coupe-vent tout neuf qu'il avait commandé aux couleurs des CRQ n'hésita pas un seul instant pour en rajouter une couche!!! Le coupe-vent tombait à point! Je m'en voulais un peu d'avoir demandé à Claude S., qui avait participé la veille au brevet fédéral de 150 km de l'ASPTT de Périgueux, de m'accompagner aujourd'hui pour cette balade. Pourvu que le ciel finisse par se dégager et le soleil nous réchauffer un peu! Par chance, pour un dimanche des Rameaux, pas de vent sur la région... Ouf! Car mes compagnons de route m'ont rappelé le fameux dicton : " Vent béni par le curé à l'office du dimanche des Rameaux ne changera pas de sitôt!". Nous l'avons échappé belle!!!

Pressés de nous élancer pour éviter de nous refroidir, nous avons démarré un peu trop tôt le chrono, et avons enfourché nos montures avant même l'arrivée de Martine et de Claude qui avaient fait le déplacement depuis Cahors pour venir partager cette journée avec nous. La sonnerie du téléphone de Michel nous a stoppés dans notre élan à quelques kilomètres du départ et nous avons pu souffler et récupérer de la première grimpette en attendant nos amis. C'est donc un groupe de huit (Martine, Viviane, Claude, Claude bis, Marie-Louis, Michel, Michel bis, et moi) qui est parti "presque ensemble" et qui rentrera ensemble!!! Le téléphone portable est tout de même une belle invention quoiqu'on puisse en penser!

Au sommet de la première côte, non loin de Montcuq, en attendant Martine et Claude

De Concorès à Cazals, en passant par Lavercantière, Rampoux, Gindou, nous avons pédalé sur de petites routes, alternant montées et descentes, au milieu d'une nature paisible, champêtre et boisée. A Cazals, il y avait foule, jour de marché dominical oblige! En quittant ce village animé, sur la route menant à Marminiac, nous avons eu l'agréable surprise de croiser un peloton de cyclotes de Caussade (Tarn-et-Garonne) qui bouclaient leur voyage itinérant féminin (3ème et dernière étape), en autonomie totale, et qui avaient préféré se démarquer du circuit officiel du CoReg Occitanie (tracé ce même weekend entre Narbonne et Leucate) en choisissant de partir à la découverte de la Dordogne. Une rencontre surprenante!

Dans la belle montée nous permettant d'atteindre le village de Marminiac, notre groupe sera salué par une autre cyclote lotoise, Caroline, qui, emportée par son élan, prendra tout juste le temps de lever la main en guise de salut! Etait-elle pressée de rentrer à l'heure pour la soupe?

Nous atteindrons Campagnac-lès-Quercy. Claude m'expliquera que la préposition "lès", d'un usage vieilli, signifie "près de, à côté de". Campagnac-lès-Quercy est près du Quercy, mais en Dordogne.

C'est sur les coups de midi au clocher de l'église que notre petit groupe entrera dans le joli village de Saint-Pompon. Cela vaut vraiment le coup de passer le petit pont de Saint-Pompon pour aller visiter ce beau village du Périgord.

Eglise de Saint-Pompon (Dordogne)

A partir de là, notre itinéraire aurait dû nous emmener d'abord à Saint-Laurent-la-Vallée, puis à La Chapelle-Péchaud pour re-basculer ensuite vers Pont-de-Cause, avec quelques "bosses" à la clé sur le trajet. D'un commun accord, nous avons décidé de "zapper" cette partie et d'aller directement pique-niquer à Castelnaud-la-Chapelle en passant par la vallée du Céou. Cette deuxième option nous a permis d'admirer au passage la chapelle Bedeau (entre Saint-Pompont et Daglan), de traverser le joli village de Daglan et son marché fleuri, Saint-Cybranet et enfin d'apercevoir les châteaux de Castelnaud-la-Chapelle et de Beynac-et-Cazenac. C'est à la rencontre de la glorieuse Dordogne et du modeste Céou, au pied du château-fort de Castelnaud et face au site de Marqueyssac, célèbre pour ses jardins suspendus, que nous nous sommes sustenté comme prévu.

Pique-Nique à Tournepique, au bord de la Dordogne (commune de Castelnaud)

Le soleil venait de faire son apparition et le retour sur les berges du Céou nous a paru fort agréable et la balade bucolique. Je n'ai pu m'empêcher de penser aux paroles de la chanson interprétée notamment par Jean Gabin : "Quand on s'promène au bord de l'eau, au trémolo, des p'tits oiseaux..."

Malgré un rythme de pédalage plus soutenu en fin de parcours de la part de Claude et de Marie-Louis, j'ai pu tout de même voir un pêcheur, lever les yeux en direction des imposantes ruines du château du Repaire, situé sur un promontoire qui domine la vallée du Céou et le village de Saint-Aubin-de-Nabirat. A la vue des vestiges de l'Abbaye Nouvelle, j'ai réalisé que cette belle sortie touchait à sa fin et que l'heure des "au-revoir" était proche.

Une boisson fraîche à l'arrivée, tirée de la glacière de Michel et de Viviane, pour prolonger le plaisir d'être ensemble et les dernières informations pour le prochain weekend à Upaix à l'occasion de la concentration "Pâques en Provence". L'aventure des CRQ continue!

Marie-Ange
Photos : Marie-Ange et Claude

Château de Castelnaud