dimanche 8 octobre 2006

WEEK-END VTT : VAILLY-SUR-SAULDRE ET COSNE-SUR-LOIRE

SAMEDI 7 ET DIMANCHE 8 OCTOBRE 2006

Cette année, notre ami Joseph Dega, guide spirituel de nos partenaires de l'ASPTT Paris, avait dégoté un week-end particulièrement intéressant puisqu'il nous permettait d'enchaîner deux superbes randonnées : le samedi après-midi, le Défi des Birettes, à Vailly-sur-Sauldre, suivi le lendemain du Rallye des Vignobles, à Cosne-sur-Loire...

Vailly-sur-Sauldre, Mathieu K. prêt à partir...

Samedi 7 octobre

Vététistes brévannais et "postiers" se sont donc retrouvés ensemble au départ du “Défi des Birettes”, à Vailly-sur-Sauldre, dans le Cher. Joli parcours, très humide par endroits, mais au final 45 km de découvertes, de superbes paysages et de pieds dans l'eau !

En prime, forts de notre effectif de quatorze vététistes, nous avons été récom­pensés par une coupe remise au club le plus nombreux, l'AS Brévannaise devançant de peu nos partenaires de l'ASPTT Paris (treize!).

Superbe château aperçu sur le parcours du "Défi des Birettes"!...

A l'arrivée, on nous a remis cadeau original qui a eu son petit succès. Bien que les birettes soient des créatures fantastiques, femelles mi-humaines mi-animales, qui pour certains ne sont rien d'autres que des sorcières, il ne s'agissait pas de chapeau pointu ni de balai! Non! Rien qu'un morceau de tissu multi-fonctions, en maille polaire, pouvant servir de tour de cou, de bonnet, ou encore d'accessoire pour faire l'andouille!

Ils ont eu du succès nos jolis chapeaux gagnés à l'arrivée du défi des Birettes

L'hébergement avait été prévu à Aubigny-sur-Nère, à 18 km de Vailly-sur-Sauldre, dans un centre régional "Jeunesse et Sports". À ce propos, certains de nos "sportifs" ont prouvé qu'ils étaient restés très… "jeunes", concours de grimaces à l'appui!

Hervé TT et Françoise remportent le concours de grimaces

Dimanche 8 octobre

Et dès le lendemain matin, nous revoilà tous au départ du Rallye des Vignobles, à Cosne-sur-Loire (Nièvre). Le parcours nous a permis de sillonner les vignobles du domaine de Cosne, Pouilly et Sancerre, avec des paysages et un terrain totalement différents de ceux de la veille... Beaucoup ont apprécié le ravitaillement mémorable dans une cave de Sancerre (Cave de la Mignonne!)... avec dégustation de vin local, s'il vous plaît !

A l'arrivée, pique-nique royal, certes au bord de la route, mais dans la convivialité et la bonne humeur.

Conclusion : vivement l'année prochaine qu'on recommence !

Claude
Photos personnelles

PS : Quelques photos de la collection de Didier…

Y'a du monde au ravito! Entre autres : Mathieu K., Pascal R. et Michel M.

Dégustation et tourisme au ravito, avec Claude, Christine, Eric G., Olivier et Daniel (dans les branches!)

Didier

Claude à travers les vignes… Sympa le décor!

dimanche 25 juin 2006

VTT : RALLYE DES ORCHIDÉES 2006, À BOISSY-SAINT-LÉGER

ORGANISÉ PAR LE BOISSY CYCLO CLUB

Tout d'abord merci et bravo à tous ceux qui sont venus! Nous étions 14 Brévannais, frôlant le record de 15 vététistes sur une même randonnée, réalisé cet hiver aux Bagaudes. Nous avons obtenu la coupe du 2e club le plus nombreux, seulement devancés par le club “Renard'Yerres”, qui avait 16 participants.


Eric recevant la coupe... Le veinard!
Pour obtenir ce résultat, forte mobilisation chez les revenants, avec le retour de “mon ami Pierrot” qui revenait au VTT après plusieurs mois consacrés à d'autres aventures. Retour également de Fabien avec un nouveau VTT, le précédent lui ayant été volé après une seule utilisation (au Coudray-Montceaux) et à peine 25 km au compteur!... Le nouveau vélo a déjà fait plus du double! Retour également sur le VTT de notre routier Alain Desprez... Retour également de Charly après six mois de convalescence, consécutifs à une mauvaise chute...

Et puis forte mobilisation chez nos vététistes accompagnés d'enfants, qui ne se sont pas découragés malgré la pluie : Olivier avec son fils Florient (9 ans), Eric G. avec son fils Florian (10 ans) et Alain Vauzelle avec le petit Vincent (10 ans) et sa soeur Estelle (12 ans) sur le parcours de 25 km.

Florient et Olivier
Eric avec Florient et Florian

Estelle (fille d'Alain Vauzelle), récompensée par les organisateurs

Mais surtout, Christine, Anaïs (14 ans) et Lauriane (15 ans) avaient décidé, malgré les intempéries, de tenter l'aventure du 55!

Christine, Lauriane et Anaïs

Au départ, je ne sais plus qui a dit, à propos de la petite pluie qui nous humectait : “Tel que c'est parti, on en a pour la matinée!” Moi, éternel optimiste, je me dis en moi-même: “ça m'étonnerait, pas au mois de juin!” Et pourtant si! On a bien eu de la flotte toute la matinée, à part quelques minutes d'interruption par ci par là! Au fait, rappelez-vous bien ceci : ne pas compter sur Claude pour les prévisions météo! Il est nul!

Nous avons donc démarré à dix sur le grand parcours, tout le monde avec un K-Way ou au moins un coupe-vent, et moi en tenue d'été pour mieux bronzer! Parcours sympathique en forêt de Notre-Dame et après huit ou neuf kilomètres, premier incident : chute d'Anaïs, dont la roue avant s'est bloquée brutalement dans une belle flaque de boue. Cinq à dix minutes de pause pour permettre à la demoiselle de reprendre ses esprits, détente et rigolade pour tous, puis on repart. Peu après, séparation des parcours de 38 et de 55. Christine se dirige ostensiblement vers le 38... Et Anaïs vers le 55! “On continue!” fait-elle avec conviction. Ça ne me surprend pas plus que ça. Je sais qu'elle en a dans le ventre, la “gamine”. Elle nous a déjà fait le coup il y a 15 jours, pour son premier 45 bornes à Jouy-en-Josas, sur un terrain particulièrement vallonné... Et elle était allée jusqu'au bout!

Bref, tout le monde continue sur le 55. Mais très vite, le groupe se scinde en plusieurs paquets. Mathieu, Sébastien et Jean-Benoît sont partis devant, en éclaireurs, Alain et Fabien un peu en retrait... On ne les reverra plus, sauf sur les photos de l'arrivée, visibles sur le site du Boissy Cyclo Club (Merci à eux pour ces souvenirs!)…

Sébastien…
et Mathieu : les éclaireurs sont fatigués!

Quant à Pierrot et moi, nous avons décidé de rester avec les filles quoi qu'il arrive. Avions-nous un sombre pressentiment? Ou était-ce du dévouement à l'état pur? Non, à vrai dire, ça me faisait vraiment plaisir de m'associer à leur défi. C'est qu'elles sont vraiment sympas ces filles, et on a envie de les garder au club! Alors on ne les laisse pas livrées à elles-mêmes sur un grand parcours qui, par ce temps là, représentait quand même un pari un peu audacieux! Grand bien nous en a pris, d'ailleurs, car vers la mi-parcours, à l'endroit probablement le plus éloigné de notre point départ, premier incident mécanique : le dérailleur d'Anaïs n'a pas résisté à la puissance de ses mollets rageurs. Patte tordue, dérailleur pris dans les rayons, 10 minutes à tirer dessus délicatement mais fermement pour tenter de redresser ce qui pouvait l'être sans tout faire exploser... Merci en passant au vététiste qui s'est arrêté pour nous donner un coup de main! Bref, on arrive à remettre le vélo en état de marche et on repart.

Bientôt, nous voilà du côté de Evry-Grégy-sur-Yerres, dans un sentier qui doit être très sympathique par temps sec, mais qui avec la pluie est devenu terriblement “amoureux”. Il nous colle aux pneus, aux patins, aux fourches... Les roues sont bloquées, impossible de rouler. On a beau “mettre la main à la pâte”, touiller et encore touiller pour tenter d'éliminer toute cette masse collante, la boue s'agglutine et nous sommes obligés de pousser les vélos... Galère? Non, partie de rigolade!

Par chance, au bout du chemin, voilà un gué! Nous nous précipitons dans l'eau et nous lavons les vélos. Lauriane est à deux doigts de prendre un bain tout habillée... L'eau n'est pas froide mais je lui conseille quand même de n'en rien faire car je crains qu'elle ne prenne froid par la suite. Tout ça se passe dans la bonne humeur et même la franche rigolade. Encore des souvenirs!

Nous repartons sur un sentier glissant et plein d'ornières. Et nous arrivons au pied d'une côte gigantesque qui fait bien, allez, trois mètres! “Rien du tout”, me direz-vous! Eh bien pour monter, il va nous falloir faire une chaîne humaine et nous passer les vélos de main en main tant le sol est terriblement glissant! Christine nous a même fait une démonstration de descente en marche arrière avec d'accepter de saisir la main tendue! Et ça rigole toujours autant!

Peu après, nous voici dans un tunnel, sous la Francilienne, de l'eau jusqu'au mollet C'est le lit de l'Yerres qui passe là! Et nous aussi, c'est là qu'on passe! Encore des images mémorables...

Alors Alain et Fabien, contents de rentrer?

Au sortir de ce passage, nous tenons un conseil de guerre! Poursuivre le parcours nous semble à la fois plus long et plus aléatoire à cause du dérailleur fragilisé d'Anaïs. Nous décidons donc de tenter le retour par le plus court chemin, c'est-à-dire, dans un premier temps, rejoindre Brie-Comte-Robert puis longer la N19 jusqu'à Servon... Après on verra!

En repartant, je me dis en moi-même : “maintenant, ça devrait aller!” Erreur! Décidément, je n'ai pas fait très fort pour les pronostics, ce dimanche 25 juin 2006. En effet, quelques centaines de mètres plus loin, nouvel arrêt d'Anaïs. Cette fois, la patte de dérailleur a décidé qu'elle n'irait pas plus loin. On se regarde, on rigole encore un peu car, décidément, ce n'est pas notre jour de chance... Mais très vite, je me dis que je suis bon pour tenter ma première réparation de fortune avec mon superbe outil multifonctions qui comporte un dérive-chaîne... Heureusement, même si je n'ai jamais fait ce genre de bricolage, j'ai déjà vu quelqu'un le faire. J'ai retenu qu'il faut d'abord finir de démonter le dérailleur, puis “ouvrir” la chaîne, enlever environ dix centimètres de maillons et remonter la chaîne... Et, ô miracle, pour la première fois de ma vie, j'arrive à faire la réparation quasiment du premier coup... et ça marche! Anaïs peut repartir. La poisse est-elle enfin derrière nous? En tout cas, tout le monde a le sourire... “On s'en souviendra de ce rallye des Orchidées 2006!” me dis-je comme si on était déjà arrivés. Encore une erreur d'appréciation! Non seulement on n'est pas arrivés mais en outre, je n'ai pas encore vécu mon plus mauvais moment de la journée! Car sur la N19, entre Brie-Comte-Robert et Servon, la pluie redouble. De plus, nous sommes beaucoup moins abrités que sur les chemins. Alors je commence à grelotter dans ma tenue d'été complètement détrempée. Je roulerais bien un peu plus vite pour me réchauffer, mais dès que j'accélère, le groupe ne suit pas. Pour la première fois de la matinée, je sens que le moral n'est plus au beau fixe, je deviens un peu nerveux. Comme je n'en suis pas à un mauvais pronostic près, je fais le pari que je vais attraper la crève! “Maintenant, c'est sûr!” Eh bien non, je n'ai rien attrapé du tout. En revanche, gagné par le pessimisme, j'encourage Christine à téléphoner à son mari pour qu'il vienne chercher les filles... Elles n'iront pas jusqu'au bout! Fin de l'épreuve pour elles à Santeny, par arrêt de l'arbitre, après 50 km et plus de 5h sous la pluie. J'espère qu'elles n'ont pas été trop déçues de s'arrêter ainsi en chemin, mais je crois qu'il valait mieux ne pas tenter le diable!

Quant à Christine, Pierrot et moi, nous repartons, toujours en vélo. Nous passons par Marolles, les Bagaudes, et nous rallions l'arrivée vers 14h. Nous ne sommes d'ailleurs pas les derniers à arriver... Petit sandwich, un coup à boire, et on repart sous la flotte avant d'être complètement refroidis car il nous reste encore à rentrer sur Brévannes en vélo! Au final, les deux jeunes filles auront fait une cinquantaine de kilomètres, Christine 60, Pierrot et moi autour de 65! Mais je crois que au delà du kilométrage et du temps passé sur le vélo, ce qui aura compté au cours de cette journée, c'est cette ballade transformée en aventure, que nous avons vécue ensemble et qui, j'en suis persuadé, nous laissera à tous des souvenirs inoubliables.

Claude et Christine au bout de l'aventure... Affamés???…

En tout cas, je peux en témoigner, ce ne sont pas les filles qui ont jeté l'éponge! A aucun moment, je ne les ai entendues se plaindre. Mieux, elles ont tout le temps gardé le sourire et le sens de l'humour! Elles ont une sacrée force de caractère! Chapeau les filles! Et à très bientôt pour de nouvelles “longues distances”, et pour aller, la prochaine fois, jusqu'au bout de l'exploit!

Claude
Photos de l'organisation

lundi 1 mai 2006

FESTIVAL DE L'OH 2006 : RANDONNÉE DES LACS

ORGANISATION DU CODEP 94, DU 29 AVRIL AU 1er MAI 2006
SAINT-DIZIER - CRÉTEIL — 400 KM EN 3 JOURS

Le trajet aller, de Créteil à Saint-Dizier, s'est fait en car.

Créteil, en attendant le car : Jean-Pierre est en forme!

Initiateur stagiaire

J'ai fait cette randonnée en tant qu'initiateur stagiaire. Mon rôle n'était pas toujours très clair. Lors de la première étape, j'étais "serre-file", ce qui signifie que je devais rester en queue de peloton. Ce qui fut très dur par moments car certains ne roulaient vraiment pas vite.
Par la suite, j'ai eu à m'occuper de présenter le projet humanitaire soutenu par l'organisation, et donner un coup de main aux bénévoles en diverses occasions, notamment à Cannes-Écluse pour le rangement des vélos…

Le rôle de serre-file ou de capitaine de route avec des cyclos adultes n’est pas très facile. A plusieurs reprises, j’ai tenté d’intervenir pour remettre les gens qui se trompaient sur le bon chemin et, notamment lors d'une erreur de parcours près de la Maison du Lac, ils ne m'ont pas écouté. En deux ou trois occasions, je me suis arrêté pour regarder la carte car on n'était pas sûrs du parcours. A chaque fois, le groupe rassuré a redémarré sans attendre que je sois prêt et j'ai dû "chasser" pour réintégrer le groupe: un comble! A d'autres moments, en revanche, faisant partie de groupes plus petits, mon intervention sur l'orientation a été très appréciée... Bref, le bon déroulement suppose à mon avis que le rôle de l'initiateur soit clairement défini : cadence en tête de groupe, assistance mécanique, soins, orientation, serre-file, etc., et les personnes jouant ce rôle clairement identifiées pour être facilement repérées comme telles par les randonneurs. Je pense par exemple à un brassard signalant les initiateurs stagiaires mais aussi les moniteurs ou toute autre personne disposée à jouer ce rôle au cours de la randonnée.

Remarque sur le rôle serre-file ou "vélo-balai": Michel Grousset, président de l'ACBE, le club du Perreux, m'a tenu spontanément compagnie un bon moment lorsque j'étais en queue de peloton le premier jour et je l'en ai remercié car c'était vraiment plus sympa d'être à deux pour ce job!


La randonnée

Samedi 29 avril 2006

1ère étape : Saint-Dizier - Troyes, 150 km.

Une grande partie de la première étape empruntait les vélovoies le long des grands lacs, ce qui était une excellente idée.
A ma connaissance, nous ne sommes qu'une douzaine, dont 11 licenciés de l'AS Brévannaise, à avoir fait le crochet par Mesnil-Saint-Père, qui méritait vraiment le détour. On aurait dit un paysage du Golfe du Morbihan. Superbe. Et dommage pour ceux qui n'y sont pas allés. A leur décharge, il faut dire qu'ils ont été mal orientés par des motards de l'organisation, eux-mêmes mal informés sur l'itinéraire. C'est grâce à mon initiative de repérer minutieusement à l'avance le parcours sur une carte que nous devons le plaisir d'avoir profité de ce diverticule.

Le port de Mesnil-Saint-Père (Aube)

Dimanche 30 avril 2006

2e étape : Troyes - Cannes-Écluse, 120 km.

Au cours de cette étape, je me suis trouvé en position de soutien moral auprès de quelques personnes en difficulté, notamment auprès de Valérie, la seule féminine de mon club, qui a connu un gros coup de pompe. Tout le groupe s’était éparpillé suite aux deux ascensions de Montgueux. Après la première ascension, nous étions redescendus par une route qui n'était pas la bonne et il a fallu remonter pour retrouver le bon chemin! C’était un peu la débandade.
Valérie devait aussi avoir un peu les jambes lourdes à cause d’un rythme un peu élevé la veille... Après la seconde descente, la bonne, dès que j’ai vu qu’elle ne suivait pas, je me suis laissé décrocher pour l’attendre. En fait, elle avait très vite pris beaucoup de retard, suite à un gros coup au moral... Elle était très en colère car personne du club ne l’avait attendue. Nous avons ensuite formé un petit peloton d’attardés dans lequel figurait également Blandine, qui avait le moral dans les chaussettes à cause de ses genoux et à qui j’ai aussi tenu compagnie un moment. On a roulé tranquillement, à 19-20 à l’heure jusqu’au ravitaillement. Après le regroupement général, les choses sont rentrées dans l'ordre.

La pluie a fait son apparition juste après l'arrivée de cette étape, pendant que nous étions en train de ranger les vélos.

Les uns sont allés dans un hôtel "premier prix" proche de l'école de police où nos avions déposés les vélos. Les autres étaient hébergés plus loin, dans un hôtel de plus grand standing (un château!), où eut lieu le repas pour tout le monde.

Les déplacements en car, pas très bien organisés, furent l'occasion de quelques incidents, source de mécontentement. Mais tout est rentré dans l'ordre le lendemain, lorsque nous avons repris la route!…

Devant l'hôtel, à Cannes-Écluse : Gilbert, Michel C., Yves, Maryan, Michel W. et Jean-Pierre

Repas du dimanche soir, au château, entre les deux frères Robert (Pascal, à droite)

Lundi 1er mai 2006

3e étape : Cannes-Écluse - Créteil, 130 km.


Le dernier jour, avec Alain Jean-joseph, j’ai appris à mener un groupe en imprimant une cadence régulière (26 au compteur sur le plat) qui sembla parfaitement convenir au groupe qui nous accompagnait (une quarantaine de personnes). J’ai même reçu les compliments d’une féminine du club du Perreux (Agnès, je crois) parce que la cadence était “parfaite”… Je dois reconnaître que c’était principalement l’œuvre d’Alain, mais en restant à ses côtés j’ai ressenti de l’intérieur ce qu’il faut faire pour acquérir cette “compétence” : surveillance du compteur, adaptation et modération lorsque la route s’élève (ou descend) de sorte que personne ne fasse l’élastique. En fait, au bout d’un moment, j’avais moins besoin de regarder le compteur, les sensations au niveau des jambes suffisaient pour conserver la bonne cadence…


Conclusion

J’ai trouvé que c’était assez difficile de rouler longtemps à un rythme sensiblement inférieur à mon rythme naturel. C’est peut-être parce que je n’ai pas l’habitude de le faire, notamment en vélo de route. Je crois qu’en VTT, je n’ai pas le même problème. J’avais davantage mal aux fesses et au dos, ces sensations désagréables étant heureusement compensées par la satisfaction de rendre service et de porter assistance aux copains et copines en difficulté. Chaque jour, après un période “assistance”, j’ai ressenti le besoin d’avoir un moment pour rouler selon mes propres sensations et chaque fois, je me suis senti tout de suite mieux physiquement.

En ce qui concerne les paysages ou les monuments, deux endroits m’ont particulièrement séduit : le port de Mesnil-Saint-Père qui, comme je l'ai dit plus haut, m’a fait penser au Golfe du Morbihan, un endroit que j’aime beaucoup, et le petit tour que nous avons fait dans Moret-sur-Loing. Dans les deux cas, ça m’a donné envie d’y retourner…

Les motifs de satisfaction sont très nombreux. Personnellement, je trouve que les impondérables, erreurs de parcours ou autres, font partie de l'aventure. Ils donnent même du piment à la chose et contribuent à alimenter les meilleurs souvenirs.

Claude

Photo de groupe à notre arrivée à Créteil

dimanche 22 janvier 2006

MAGNIFIQUE SORTIE VTT A PARIS !

Limeil-Brévannes, parking de l'école Picasso ; il est 8h, nous sommes dix-sept au rendez-vous et nous nous préparons à partir. Il fait encore nuit et plusieurs d'entre nous ont allumé leurs lampes. Quelques amis et amies de l'ASPTT Paris sont parmi nous.

Quai Bir-Hakeim, prêts à démarrer!...

Du départ jusqu'au point de rendez-vous, quai Bir-Hakeim, près des écluses de Saint-Maur / Joinville, sur la commune de Saint-Maurice, de nombreux cyclos et vététistes vont nous rejoindre, si bien qu'à l'entrée dans Paris nous sommes près de quarante, sous un ciel bleu magnifique ! Le soleil commence à se lever, nous offrant des couleurs somptueuses assorties à nos maillots, les jaunes et verts de l'AS Brévannaise et les jaunes et bleus de l'ASPTT, qui ont répondu en nombre à notre invitation !

Ce qui est certainement le plus grand sujet de satisfaction, c'est le nombre élevé de féminines (huit!) : Valérie L.F., Christine et sa fille Anaïs, 14 ans , Françoise et sa fille Chloé, 20 ans, Violaine, Laurence, Réjane (j'espère que je n'ai oublié personne !).

Jusqu'à la Tour Eiffel, nous empruntons les quais rive gauche, utilisant tantôt les pistes cyclables, tantôt la voie sur berge fermée à la circulation automobile. Avant de quitter la Seine pour escalader le « col du Trocadéro », un petit ravitaillement s'impose. C'est aussi le moment de prendre quelques photos souvenirs...

Quelques minutes de repos, non loin de la Tour Eiffel

Attention ! Un monument peut en cacher un autre ! “Magic JR”, monument du cyclisme et de la magie, s'apprêtant à faire disparaître la Tour Eiffel !

Puis nous repartons en direction de la place de l'Étoile - Charles-de-Gaulle. Premières « poussettes » dans l'ascension pour permettre à nos jeunes filles de ne pas user leurs forces prématurément…

Des vététistes brévannais sur la Place de l'Étoile...

Avec l'Arc de Triomphe comme décor!

Nous enchaînons ensuite l'avenue de Wagram, le boulevard de Courcelles, le boulevard des Batignolles et nous voilà arrivés dans la grande escalade du jour : la montée au Sacré Cœur ! Avec ce beau temps, il y a beaucoup de monde place du Tertre et dans les rues alentours. Je ne sens pas la ferveur populaire comme sur les pentes des grands cols du Tour de France, mais notre petit peloton retient quand même l'attention.

Pause au Sacré-Cœur

Sacré-Cœur : la traditionnelle photo de groupe!

Devant la basilique, nous faisons une nouvelle halte, le temps d'admirer le panorama, de s'offrir un petit ravitaillement, et de poser pour une belle « photo de famille ». Après le boulevard Barbès et le boulevard de la Chapelle, nous retrouvons une rue fermée à la circulation automobile le long du Canal Saint-Martin. C'est un réel plaisir pour tout le monde de profiter des perspectives que nous offre le canal ensoleillé sans avoir à nous soucier des dangers habituels de la circulation parisienne.

Boulevard Richard Lenoir, place de la Bastille, rue de Charenton, le peloton s'étire, mais poursuit sa marche tranquille... Et puis il commence à s'effilocher : les uns après les autres, les participants à cette magnifique balade vont quitter le groupe pour rejoindre leur domicile, à Paris, à Ivry ou à Alfortville... Quelques-uns, ayant choisi le petit parcours d'une quarantaine de kilomètres, s'arrêtent peu après la traversée du bois de Vincennes, du côté des écluses de Saint-Maur / Joinville. C'est le cas de nos deux jeunes filles, dont le sourire lumineux semble prouver qu'elles sont contentes de leur matinée.

Le retour se fait à bonne allure pour permettre aux derniers rescapés de respecter à peu près l'horaire prévu, à savoir une arrivée à « Picasso » peu après 12h30. Kilométrage final : entre 62 et 63 km pour le grand parcours.

En conclusion, je crois que tous les participants à cette « Sortie à Paris », costauds comme néophytes, se sont régalés. Le temps magnifique y fut pour beaucoup. Mais il est clair que « postiers parisiens » et Brévannais étaient heureux de se retrouver pour rouler ensemble comme lors des sorties du samedi après-midi du côté de Sillé-le-Guillaume, à l'occasion des week-ends de la Gamelle Trophy. L'amitié entre les deux clubs partenaires s'en trouve encore renforcée. Cela laisse bien augurer du nouveau week-end commun prévu pour les 7 et 8 octobre : destination Vailly-sur-Sauldre (18) et Cosne-sur-Loire (58) !

Claude

Sur les quais de la Seine, au soleil levant…