samedi 24 septembre 2011

MAISONS-LAFFITTE - CHANTILLY - MAISONS-LAFFITTE

RALLYE "DE SELLE EN SELLE", 155 km

Particularité de ce rallye: le départ et le retour avaient lieu à l'hippodrome de Maisons-Laffitte, le ravitaillement-repas de la mi-parcours est organisé à l'hippodrome de Chantilly, non loin du château. Et le trajet en vélo, donc "de selle en selle"... (selle de ch'val, ch'val de course, course de vélo…)

Hippodrome de Chantilly : les Grandes Écuries, vues depuis le point ravitaillement-repas

Contrairement aux espérances des organisateurs, il n'y avait pourtant pas tant de selles que cela sur le parcours de ce rallye, en ce samedi matin très frais... Malgré le temps ensoleillé, ce sont seulement 140 cyclos qui se sont engagés sur cette randonnée de 155 km, parmi lesquels on ne comptait que quatre féminines (et deux Brévannais seulement!). Les explications avancées pour expliquer cette faible participation mettaient en cause la coupe du monde de rugby qui proposait un "Nouvelle-Zélande - France" attractif, mais aussi des organisations sportives concurrentes sur Paris et les environs. Quoi qu'il en soit, les organisateurs, qui espéraient battre le record de 204 partants en 2010, étaient un peu déçus.

Ce rallye ne manque cependant pas d'attraits. L'engagement à 6 € est plus que raisonnable, sachant qu'il comprend trois ravitaillements sur le parcours, dont celui de Chantilly qui offrait une assiette garnie avec pâtes, maïs, jambon, cornichon, flan, fruits, etc. ainsi que le traditionnel sandwich à l'arrivée.


LE PARCOURS

Le parcours est globalement très attractif, varié et paisible, malgré quelques passages en ville, du côté de Conflans-Sainte-Honorine ou d'Auvers-sur-Oise.

Conflans-Sainte-Honorine

On bénéficie de belles vues sur la Seine…

Premier passage sur la passerelle qui enjambe la Seine, à Conflans-Sainte-Honorine (nous la franchirons de nouveau au retour)

… ou sur l'Oise, que l'on longe au retour sur plusieurs kilomètres.

L'Oise

Sur le parcours, on découvre plusieurs bâtiments exceptionnels, notamment le château de Chantilly…

Château de Chantilly

Pour admirer le château de Chantilly, nous avons fait un petit crochet avant de prendre le chemin du retour… Un lien pour ceux qui veulent en savoir plus sur le château de Chantilly.

Château de Chantilly

Bien plus modeste que le château de Chantilly mais plein de charme : le château de la Reine Blanche, près des étangs de Commelles. Lien pour en savoir plus sur le château de la Reine Blanche…

Château de la Reine Blanche

… et pour découvrir les étangs de Commelles.

Étangs de Commelles

Sur la fin de parcours, on peut encore découvrir le château de Maisons-Laffitte.

Le château de Maisons-Laffitte

Parmi les attraits de cette randonnée, il ne faut pas oublier la traversée de la forêt de Chantilly, ou de la forêt de Carnelle, ni la traversée de quelques communes pleines de charme, dont Précy-sur-Oise…

Arrêt-minute à Précy-sur-Oise pour quelques photos souvenirs

… ou Pontoise, pour ne citer que celles-là.
Pontoise, ville d'art et d'histoire, capitale historique du Vexin français

Et naturellement quelques belles bosses, dont celle qui va de Viarmes à Saint-Martin-du-Tertre.


LE BILAN

Je n'adresserai qu'un seul reproche aux organisateurs. Il concerne le fléchage, que j'ai trouvé insuffisant en plusieurs endroits. On peut expliquer certaines des trois ou quatre erreurs que nous avons faites à un manque d'attention, mais je ne le crois pas. Flèches supprimées ou décollées, ça arrive... Mais une fois engagé sur ce qui semble être le bon parcours, pas de confirmation avant d'atteindre le carrefour suivant, qui peut parfois être assez loin... Par exemple, lors de notre dernière grosse hésitation, un peu après Achères (près d'une demi-heure de perdue à chercher notre chemin), il n'y avait aucun fléchage sur près de 10 km... Certes il s'agissait d'une route forestière où il n'y avait pas de bifurcations... Mais comme nous n'étions pas sûrs d'avoir pris la bonne direction, nous aurions aimé être rassurés plus tôt. Je pense que pour les cyclos du coin, qui connaissent toutes les routes locales, ça ne pose pas de problème particulier... Mais il n'en est pas de même pour des visiteurs occasionnels comme nous. Au total une dizaine de kilomètres en plus (166 au compteur à l'arrivée), et un peu d'agacement, il faut bien le dire. Je note également que le plan fourni est, comme d'habitude, à une échelle trop petite. J'avais oublié de prendre une carte, erreur à éviter la prochaine fois…

Retour à l'hippodrome de Maisons-Laffitte: ouf! C'est fini!

Cela dit, au bilan de cette journée, on retiendra surtout les nombreux sites observés et photographiés... Pour ceux qui aiment les longues distances, les beaux paysages et le dépaysement, cette randonnée mérite le détour.

Claude
Photos : Claude et Marie-Ange

dimanche 18 septembre 2011

RALLYE A TRAVERS L'ÎLE-DE-FRANCE (ATIF), À CRÉTEIL

CHALLENGE LUCIEN DUPRÉ

Il faisait certes un peu frais ce dimanche matin, mais cela ne justifiait pas la désaffection constatée à l'occasion de ce rallye val-de-marnais. Seulement 108 participants — dont 28 Brévannais, soit plus du quart de l'effectif! —, de quoi nourrir une légitime déception chez nos hôtes cristoliens.

Résultats

L'US CTÉTEIL CYCLO inaugurait à cette occasion un nouveau challenge, consacré à la mémoire de Lucien Dupré, ancien dirigeant, décédé en 2009. Notre président, Maryan Kolasiak, aura sans doute à cœur de mobiliser ses troupes en 2012 et 2013 pour conserver définitivement ce beau trophée…

Maryan reçoit la coupe

Nous avons eu le plaisir de voir récompenser notre amie Claudine Martin, qualifiée de plus "méritante" (on se demande parfois, en souriant, jusqu'à quel point ce qualificatif qui ne trompe personne fait plaisir au récipiendaire...). C'est pour nous l'occasion de saluer le retour aux affaires sportives, après des mois de convalescence, de notre championne tous terrains. Adepte du VTT, collectionneuse de marathons, avec également une dizaine de "100 km de Millau" à son actif, quelques 2000 km de marche en solitaire sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, Claudine a dû ronger son frein après une opération de l'épaule qui l'a éloignée de ses activités sportives favorites. Ça nous a fait plaisir de la revoir en forme et sur son vélo!...

Claudine récompensée

Saluons aussi à cette occasion le retour sur terre de notre amie Isabelle Plâtrier qui, après avoir tutoyé les étoiles lors du Levallois-Honfleur 2011, la semaine dernière, revenait sur un rallye ordinaire auréolée de sa toute nouvelle gloire! Elle fut dument saluée et félicitée par les cyclos brévannais présents sur ce rallye et notamment par les autres féminines du club.

Claude

Marie-Ange, Claudine, Isabelle P., Isabelle D. et Yvette

Quelques images supplémentaires, prises lors du rallye de Créteil


Marie-Ange

Jean-Pierre

Marie-Ange, Yves B. et Sébastien LP

dimanche 4 septembre 2011

30e PARIS - CAMBRAI CYCLOTOURISTE

220 KM, 1200 m de D+

La photo du jour

Heureux de faire Paris - Cambrai

Hommage à Yves Feuilloy

Il y a un an, Paris-Cambrai marquait le début des sérieux problèmes de santé de notre ami Yves Feuilloy. Un an après, symboliquement, Yves était de retour sur Paris-Cambrai! En tant qu'accompagnateur! En effet, Yves n'était pas encore prêt pour un "200", malgré des heures de home-trainer et quelques sorties sur route. Cependant, il a tenu à participer à l'épreuve à sa façon, accompagnant Yves B. et Pascal L. jusqu'à la Tour Eiffel, départ de la rando, suivant le peloton en voiture jusqu'au premier ravitaillement d'Ermenonville, pour pouvoir nous encourager régulièrement, nous retrouvant à Thiescourt pour la pause casse-croûte (ce qui lui a permis de nous délester de quelques vêtements humides devenus inutiles avec le beau temps revenu). Enfin Yves F. est venu nous accueillir et nous féliciter à notre arrivée à Cambrai, et ramener Yves B. et Pascal L. au bercail

Yves, ton enthousiasme au cours de cette journée passée à nos côtés faisait plaisir à voir!

Yves accueille Pascal à son arrivée à Cambrai

Motivation

C'est l'année dernière, à l'occasion de Levallois-Honfleur, qu'Yves B. m'avait parlé de Paris-Cambrai. J'étais resté avec l'idée que ça me tenterait bien de m'y engager... En rentrant de vacances, me sentant prêt pour l'aventure, j'ai téléphoné à l'organisateur pour savoir si les inscriptions étaient encore ouvertes. Chance! Il me restait 24h pour le faire! Inscription par Internet puis courrier pour envoyer mon chèque de 13 € avec une enveloppe timbrée pour recevoir la feuille de route... Ainsi, il n'y avait aucune formalité au départ, ce qui s'est avéré bien commode. En effet, je suis arrivé sous la Tour Eiffel vers 6h30, accueilli par une petite pluie fine, alors que le jour n'avait pas encore pointé le bout de son nez... Il valait mieux ne pas avoir de démarches à accomplir dans ces conditions.

Participer à Paris-Cambrai, ce n'est pas une bêtise!!!

De Paris à Ermenonville

Sur la ligne de départ, j'ai retrouvé Yves B., "Monsieur longues distances", et Pascal L., notre héros du Paris-Brest-Paris 2011, avec qui j'ai donc eu l'honneur et le privilège de rouler pendant quelques kilomètres. Durant les trente premiers kilomètres, pour la traversée de Paris et du "9-3" citadin, nous étions encadrés par des motards, qui bloquaient tous les carrefours, et précédés par une fourgonnette qui ouvrait la route. Un organisateur annonçait dans un haut-parleur les changements de direction et les obstacles sur la chaussée: ilots directionnels, voitures en stationnement qui empiétaient sur la chaussée, secteurs pavés, grosses flaques d'eau, etc.

C'est un rare privilège de traverser Paris de cette façon! Tour Eiffel, Invalides, Pont Alexandre III, Grand Palais, Champs-Elysées, Place de la Concorde, Place de la Madeleine, place de l'Opéra... Moi, le chanteur, je suis même passé à l'Olympia! (enfin... "devant" l'Olympia!...)... Dommage que la pluie ne nous ait pas permis de profiter pleinement de ce "Tour of Paris" au petit matin... Mais ça restera pour moi un grand moment de cette journée de vélo.

Lorsque la voiture ouvreuse s'est écartée (je pense que c'était du côté de Mitry-Mory), les groupes ont commencé à se former et les costauds ont pris les devants... C'est ainsi que Pascal a pris son envol... Nous le retrouverons au ravitaillement d'Ermenonville, d'où il s'élancera en même temps qu'Yves et moi pour nous abandonner très vite... Et puis nous ne le reverrons qu'à l'arrivée. Je ne peux donc pas vous en dire plus sur son parcours…

Arrivée de Pascal à Cambrai... Il n'y en a pas beaucoup qui ont pu prendre sa roue!!!

Après Ermenonville

En quittant le ravitaillement d'Ermenonville, nous nous retrouvons à deux, Yves B. et moi, pendant quelques kilomètres. De petits groupes nous doublent de temps en temps. En vieux briscard, Yves sait si l'allure de ces groupes nous convient ou non. Nous en laissons partir plusieurs avant d'accrocher un wagon qui s'avérera être le bon. Le groupe idéal, c'est celui qui nous permet de rouler sensiblement plus vite que si on restait seul, mais sans se fatiguer davantage. Grâce à ce groupe, que nous suivons pendant un bon moment, notre moyenne augmente régulièrement. Au passage devant le château des Humières (Oise), je me dis qu'ils doivent certainement organiser des spectacles "Son et Humières"... Le groupe poursuit sa route, sans à-coups. L'allure nous convient parfaitement... Dans les montées, personne n'accélère, le groupe reste homogène. Malheureusement, l'un d'entre eux crève et tout les copains s'arrêtent pour l'assister... Yves et moi continuons donc seuls. Nous arrivons bientôt dans la principale côte du parcours, un peu avant le ravitaillement de Thiescourt: 2800 m de montée à 6%, au milieu des arbres... Ce serait sympa s'il n'y avait les déflagrations nourries en provenance d'une aire de "ball-trap" toute proche... Parmi les tireurs, j'en ai aperçu un en tenue de camouflage, qui m'a bien fait rigoler…

Sourire crispé? (Photo de l'organisation)

A Thiescourt, second pointage et ravitaillement "repas" avec un sandwich, une boisson et une barre de céréales. Nous mangeons en compagnie d'Yves F... Les deux Yves évoquent leurs souvenirs des éditions précédentes... Avec Yves B., nous évoquons la technique des "relais" en vélo, que nous connaissons tous les deux. Souvent, les cyclotouristes connaissent mal cette technique, pourtant simple: les relais doivent être fréquents, tous les 200 à 500 m selon les circonstances. Il ne faut pas attendre d'être fatigué pour passer le relais sinon, quand le relais est pris, celui qui vient de céder sa place en tête a du mal à suivre le rythme. De plus, ce n'est pas celui qui prend le relais qui accélère pour passer, mais celui qui quitte la tête qui s'écarte et lève le pied pour laisser passer son relayeur sans le moindre changement de rythme ni de vitesse... On va voir que cette mise au point entre Yves et moi n'aura pas été inutile...

Le temps s'est dégagé, le soleil fait de belles apparitions et le temps promet de rester clément jusqu'à l'arrivée. Alors nous nous débarrassons de nos vêtements superflus et les confions à Yves F. L'avantage d'un sandwich plutôt qu'un plateau repas, c'est qu'on s'arrête moins longtemps. On se refroidit moins et on se sent mieux pour repartir…

Qu'ils sont sérieux ! (Photo de l'organisation)

Après Thiescourt, nous allons vivre, Yves et moi, une belle partie de manivelles! Nous sommes de nouveau seuls et nous commençons à mettre en pratique notre "leçon de relais"... Grâce à un petit vent favorable, nous allons maintenir pendant une cinquantaine de kilomètres une vitesse de 30 à 32 km/h. Peu de groupes vont nous doubler pendant cette portion du parcours! A un moment donné, deux jeunes nous dépassent. Ils vont à peine plus vite que nous, mais nous n'essayons pas de les suivre, bien calés sur notre rythme. Nous les garderons en point de mire pendant des kilomètres. Légers comme ils sont, ils prennent un peu d'avance dans les côtes, mais nous revenons sur eux quand la route est plate... Après des kilomètres qui défilent ainsi, nous apercevons un groupe au loin... Sans nous concerter, avec Yves, nous avons la même idée : nous gardons notre rythme et poursuivons notre "ballet" de relais... Insensiblement, nous nous rapprochons de notre point de mire et, en arrivant à Péronne, nous finissons par rattraper quelques gars qui nous avaient doublés précédemment, notamment nos deux jeunes grimpeurs, ainsi que le groupe que nous avions longtemps suivi le matin. Je suppose qu'ils étaient repartis de Thiescourt avant nous puisque je ne les ai pas vus nous doubler. Ces cinquante bornes de relais avec Yves, bien organisés et à vive allure, resteront un grand souvenir!

Notre arrivée à Cambrai, après 220 bornes de vélo

Au dernier ravitaillement, à Sailly-Saillisel (Somme), nous prenons le temps de nous asseoir un peu pour boire notre canette... Nous repartons encore une fois tous les deux, sans attendre nos "partenaires" du jour... L'un d'eux ayant montré des signes de grande fatigue dans les quelques bosses entre Péronne et Sailly, je suppose qu'il prend le temps de bien récupérer... Il nous rejoindront un peu plus tard pour un final très tonique, à 30 à l'heure, sur les route du Nord, département dans lequel nous entrons à partir de Ribécourt... Entre temps, Yves et moi roulons à un rythme plus raisonnable. Il faut dire que la route tournicote sans arrêt, avec tantôt du vent dans le dos, tantôt de côté, puis de face... Difficile de garder une allure constante dans ces conditions...

Sur le final, outre nos "partenaires" retrouvés, Yves aura le plaisir d'une rencontre avec deux gars de Villeneuve-le-Roi... Manifestement, ils se connaissent bien! Deux mots de l'un : éclats de rire! Deux mots de l'autre: éclats de rire... Probablement des "privées blagues" comme disent les Anglais, parce que je n'ai pas tout compris... (sourire)

L'arrivée à Cambrai

A notre arrivée sur la place Aristide Briand, à 16h10, Yves et moi avions au compteur 220 et quelques kilomètres, parcourus à une moyenne de 26,7 km/h, avec vent favorable, il est vrai, et avec la satisfaction d'avoir bien roulé! Le mauvais temps du matin était oublié, les vêtements, gants et chaussures étaient secs... Et nous avons eu le temps de nous restaurer, de boire un coup, de nous changer et de charger les vélos sur les voitures avant qu'un petite ondée viennent nous confirmer que nous avions bien fait d'arriver de bonne heure! Je tiens à remercier Yves B., dont l'expérience de ce genre d'épreuve est un véritable atout. A plusieurs reprises, me sentant bien en jambes, j'aurais pu être tenté, sans lui, de suivre un rythme plus élevé... Respecter sagement la cadence du "métronome" m'a permis d'arriver au but sans être allé au-delà de mes forces, et de prendre du plaisir jusqu'au bout. Donc, je me répète: « Merci Yves! »

Yves rayonnant dans son beau maillot de l'Euro PN

Au bilan de cette journée, il faut ajouter la participation de Robert Marchand qui a désormais un col à son nom du côté de Lalouvesc (Ardêche), col inauguré lors de la 20e édition de l'Ardéchoise, en juin dernier. Il s'agit en fait de l'ancien "Col du Marchand" (entre Saint-Félicien et Lalouvesc), rebaptisé "Col Robert Marchand"... Pour sa 11e participation à Paris-Cambrai et à l'approche de ses 100 ans (au mois de novembre prochain), notre ami Robert a fait 100 kilomètres! Oui, vous avez bien lu: 100 ans = 100 km!!!

Pour ceux que ça intéresse, je précise que l'organisation de "Paris-Cambrai" propose la possibilité d'un départ depuis chaque point de ravitaillement. Ainsi, ceux qui partaient d'Ermenonville ont fait 170 km. Ceux qui partaient de Thiescourt (dont Robert Marchand) ont donc fait 100 km et à partir de Sally-Saillisel, 38 km. Au total, 600 participants cette année, dont 300 au départ sous la Tour Eiffel.

« Je suis le roi du... garage à vélos!... » 

A l'arrivée, spécialité locale oblige, nous avons eu droit à un petit sachet de bêtises de Cambrai. A ce propos, savez-vous pourquoi ces bonbons s'appellent des "bêtises"? Voici un lien pour connaître la réponse. En tout cas, ce n'était pas une bêtise de participer à Paris-Cambrai! Malgré quelques hésitations dues aux conditions météorologiques découvertes à mon réveil et aux craintes de voir mes genoux ne pas apprécier cette humidité ambiante (dans cette atmosphère, j'ai souvent des soucis car il arrive que mes genoux se mettent à couiner comme une chaîne mal graissée!), je ne regrette pas du tout cette expérience, bien au contraire.

A bientôt pour d'autres aventures!


Claude
Photos de Marie-Ange, sauf mention contraire : photos de l'organisation


Place Aristide Briand à Cambrai, devant l'Hôtel-de-Ville… Quand Marie-Ange arrive sur place, les organisateurs sont en train de préparer l'accueil des participants de ce Paris-Cambrai 2011

mercredi 17 août 2011

TOUR CYCLOTOURISTE DU LAC LÉMAN

RANDONNÉE PERMANENTE ORGANISÉE PAR LES CYCLOS DE FAVERGES (HAUTE-SAVOIE) — 185 km

Je tiens tout d'abord à remercier Monsieur Claude Bandiera, président des Cyclos de Faverges (voir le lien), pour sa rapidité à nous communiquer tous documents et renseignements utiles en vue de cette randonnée permanente, et pour sa volonté de fournir le maximum d'informations pour que la balade soit agréable et réussie. J'ai particulièrement apprécié la formule de validation de l'épreuve puisqu'il n'est demandé aucun justificatif obligatoire. Il suffit de quatre tampons de contrôle au choix sur le parcours et d'un petit récit, si possible agrémenté de quelques photos.

Le Lac Léman depuis Vevey

C'est par une météo exceptionnelle, en ce mercredi 17 août, que nous avons réalisé ce parcours autour du Lac Léman, Marie-Ange et moi. En décidant de faire cette randonnée de 185 km dans la journée, nous avions choisi l'option sportive, sans pour autant renoncer à une découverte cyclotouriste de la région, avec haltes et photos dans les endroits les plus attractifs du circuit... Nous avions cependant négligé un paramètre important : le parcours n'étant pas balisé, il nous a fallu multiplier les arrêts "orientation" afin de consulter panneaux, cartes et itinéraires, de sorte que la journée sur le vélo a fini par être sensiblement plus longue que prévue... C'est ainsi que, partis d'Excenevex vers 8h, nous n'y sommes revenus qu'à 20h passées…

8h du mat': le départ à Excenevex

Les points les plus positifs de ce parcours ont été les paysages, très variés et souvent magnifiques : vues du lac et de la Suisse depuis la France, traversée de la Camargue Suisse, depuis Le Bouveret jusqu'à Villeneuve, avec le franchissement du Rhône sur une passerelle et un aller-retour plein de charme, bien que non prévu au programme, le long du grand canal.

Camargue Suisse : le Grand Canal rejoint le lac

Depuis Montreux ou Vevey, nous avons apprécié la perspective sur les montagnes françaises, notamment le pic de Mémise... Depuis Morges, nous avons aperçu le Mont-Blanc, comme une apparition fantomatique en plein jour…

Le Mont-Blanc (tache blanche visible au centre de la photo), vu depuis Morges (Suisse)

J'attribuerai une mention particulière à la route du vignoble qui nous a éloignés du lac entre Morges et Genève, nous emmenant sur de belles voies tranquilles qui serpentaient entre les vignes, avec la traversée de quelques communes agréables : Lully, Lussy, Aubonne, Féchy, Mont... Malheureusement, nous avons seulement frôlé Gland, ville dont Marie-Thérèse Porchet pense qu'elle pourrait être jumelée avec Montcuq, dans le Lot.
voir le sketch

Près de Gland

En alternance avec ces beaux paysages, ce fut un défilé de constructions spectaculaires, des superbes demeures en bordure du lac entre Sciez et Thonon, aux châteaux de Ripaille ou de Chillon, en passant par le casino d'Evian, le musée olympique et le siège du CIO (Comité International Olympique) à Lausanne, sans oublier les « trompe-l'œil » de Vevey et de nombreux ports pleins de charme : Séchex, Le Bouveret, Vevey, Ouchy, Morges, Genève…

Genève

On ne peut citer toutes les richesses visibles sur ce parcours et, comme le conseille Claude Bandiera, il vaut mieux consacrer deux, voire trois jours à cette randonnée si l'on veut en profiter pleinement.

J'ai donc beaucoup apprécié cette randonnée malgré quelques déconvenues.

Dans la traversée de la "Camargue suisse", ce secteur charmant où le Rhône s'apprête à devenir Léman, nous avons eu un peu de mal à trouver le bon itinéraire... Normalement, il devait être balisé, depuis “Le Bouveret” jusqu'à “Villeneuve”... Je ne sais pas si c'est moi qui ai loupé les panneaux, ou s'ils étaient insuffisants… Bref, quelque kilomètres de plus au compteur…

En traversant la Camargue Suisse

Plus gênant : nous avons parcouru de nombreux kilomètres dans la circulation automobile, notamment entre Evian et Saint Gingolph, puis dans la traversée de Montreux ou encore aux abords de Genève. Côté suisse, les voies cyclables, atténuaient le désagrément mais, entre Ouchy et Morges, des travaux rendaient la piste cyclable impraticable. Et à la sortie de Genève, à hauteur de Vésenaz, de nouveaux travaux nous ont fait louper l'embranchement qui nous aurait permis de suivre la route côtière et de passer par Hermance puis Yvoire. Du coup, nous avons emprunté sur une quinzaine de kilomètres l'ancienne nationale 5, où la circulation était particulièrement dense.

Sur cette route, une autre petite contrariété a accompagné notre retour en France. Après une grosse centaine de kilomètres en Suisse où les aménagements pour les cyclistes abondent (pistes et bandes cyclables, signalisation et feux spécifiques...), sitôt la frontière passée, plus rien!…

Côté suisse : bande cyclable en parfait état, entre vignoble et voie ferrée

Après avoir parcouru plusieurs kilomètres, soudain, ô surprise, un panneau nous annonce une piste cyclable! En France!!! Je n'en crois pas mes yeux et je m'y engage, tout prêt à bénir Sainte DDE…

Hélas! Cette piste ne se prolongeait que sur quelques centaines de mètres et elle était dans un état pitoyable : défoncée par les racines des arbres, creusée de lézardes, jonchée de toutes sortes de brindilles, de glands et autres produits de la nature non observés en Suisse. J'avoue avoir ressenti une poussée de « honte » devant un tel contraste avec les équipements suisses…

Piste cyclable et signalisation spécifique… On est en Suisse!

Au final, ce fut tout de même une bien belle journée de vélo, sous un soleil radieux sans être trop chaud, et dans un décor exceptionnel. Dernière indication, pour ceux qui seraient intéressés: le dénivelé positif est très raisonnable, avec environ 500 m. La principale côte de 4 km, qui se situe entre Morges et Aubonne, lorsqu'on “attaque” le coteau, ne présente que des pourcentages très accessibles.

Encore merci aux Cyclos de Faverges de proposer cette randonnée permanente...

Claude
Photos : Claude et Marie-Ange


RÉSUMÉ EN IMAGES
Sciez : le jour se lève sur le Lac Léman

Peu après Thonon-les-Bains, le château de Ripaille et ses vignes

Marie-Ange à Evian-les-Bains

Le casino d'Evian-les-Bains, face au lac

Le Bouveret : le port

Chillon depuis Villeneuve

Vue de Chillon depuis Villeneuve

Le superbe château médiéval de Chillon (Suisse)

Peintures originales sur les bâtiments à Vevey

Le lac Léman à Vevey

Ouchy, lieu de notre halte "repas salé". Cette ancienne commune devenue un quartier de Lausanne (Suisse), est située au sud de la ville au bord du lac Léman

Aubonne (Suisse)

Le port de Genève et son jet d'eau