lundi 9 septembre 2013

CLAUDE AU CLUB DES CENT COLS!

Les cols, je préfère les monter que les compter!

Dans ce cas, si la collection en elle-même est secondaire, pourquoi adhérer au Club des Cent Cols?

Pour moi, la réponse est évidente : je rêvais d'escalader des grands cols à plus de 2000 m depuis mon enfance, quand je regardais le Tour de France à la télé. Bien que j'aie grimpé mes premiers cols et sommets en 1973, à 18 ans (entre autres : le Col d'Eze, l'Espigoulier, le Mont Faron, plusieurs cols sur la Corniche des Cévennes…), pour de multiples raisons, je n'avais jamais franchi le “pas” pour aller me mesurer à la Haute Montagne. Le fait que le Club des Cent Cols exige 5 cols à plus de 2000 m pour valider l'adhésion et ensuite pour chaque série de 100 cols, m'a apporté le déclic qui me manquait... Le petit coup de pouce qui vous aide à réaliser un rêve de gosse, ça mérite bien de débourser 18 € pour adhérer au Club! C'est donc maintenant chose faite.

Je suis membre du Club des Cent Cols depuis le 9 septembre 2013, sous le numéro 7160.

Le diplôme

Pour y parvenir, il me fallait, au cours de cette saison 2013, grimper au moins 5 cols à plus de 2000 mètres d'altitude, ainsi qu'une bonne trentaine de cols ordinaires.

En ce qui concerne les "2000", j'ai connu un premier échec en mai, dans les Pyrénées, échec imputable uniquement à un enneigement tardif.
➜ mon récit : Col de Pailhères fermé!

J'ai finalement réussi cette "première" dans les Alpes, au mois de juillet en grimpant le Col de la Bonette depuis Jausiers.
➜ mon récit : Montée de la Bonette

Montée de la Bonette, juillet 2013

Par ailleurs, au cours de cette saison, au lieu de la trentaine de cols nécessaires, c'est plus de cent nouveaux cols que j'ai franchis.

Cependant, bien que je me sois clairement pris au jeu, la chasse aux "nouveaux" cols n'est pas devenue une obsession puisque j'ai gravi un grosse trentaine de cols non comptabilisés. Pour les uns, c'est parce qu'ils ne sont pas reconnus par le Club des Cent Cols, comme sur l'Ardéchoise.
➜ voir sur mon site : Cols de l'Ardéchoise et Club des Cent Cols.

Pour d'autres, c'est parce que je les avais déjà montés, ce qui fut le cas notamment lors du Brevet de Grimpeur des Monts du Lyonnais, où seuls deux des cinq cols franchis étaient nouveaux pour moi, le Col de la Croix de Part et le Col de la Gachet.

Cet été, j'ai également monté deux fois le Col d'Allos, la première fois quand j'ai fait le circuit de la Classe Cycle des Trois Cols, en venant d'Allos, la seconde fois pour accompagner Marie-Ange dans son ascension, en venant de Barcelonnette. Dans la règle du Club des Cent Cols, chaque col franchi ne compte qu'une seule fois, même s'il y a plusieurs accès.

Juillet 2013, seconde ascension du Col d'Allos (2250 m)

Durant mon séjour à Barcelonnette, j'ai également grimpé des rampes pour des accès à des stations de sports d'hiver qui ne sont pas comptabilisées, bien que ces trois montées soient plus longues et plus difficiles que bien des cols : Sainte-Anne-la-Condamine (alt. 1830 m), Pra-Loup (alt. 1630 m), Le Super Sauze (alt. 1705 m).

L'arrivée au Super-Sauze (1705)

Dans le même ordre d'idée, avec Marie-Ange, en Haute-Saône, nous avons monté la Planche des Belles Filles, qui n'est pas un col non plus!
➜ le récit de Marie-Ange : l'Planche des Belles Filles

À la Planche des Belles Filles (1035 m),
avec le maillot du Brevet des 7 Cols de l'Ubaye

Bref, mon grand plaisir, c'est le vélo en montagne!
A ce propos, je ne résiste pas à l'envie de citer cette phrase de Régis Paraz, l'actuel Président du Club des Cents Cols : « Pédaler sans peine sur les pentes d'un col tant redouté et là, sentir son corps, éprouver en soi cette sensation de bien-être qui justifie notre quête. » (Editorial de la Revue n° 41, Edition 2013)

Et le plaisir est tel, la sensation de bien-être et de sérénité tellement profonde, que je n'imagine pas l'été 2014 sans une nouvelle moisson d'ascensions à plus de 2000 m... Serait-ce le début d'une addiction? Certainement pas! Les drogues créent de la dépendance, la montagne procure une sensation d'indépendance au contraire, de liberté!

Par ailleurs, pour moi, plus que la fierté, ce qui importe dans la multiplication des cols franchis, c'est la confiance en soi qui permet de relever de nouveaux défis. Et la fierté légitime que j'éprouve lorsque j'ai conquis un grand sommet ou un grand col, sans doute un peu comparable au ressenti des alpinistes, est très largement dominée et estompée par l'humilité spontanée devant le spectacle grandiose de la Haute Montagne.

En regardant attentivement, au centre de la photo, on peut apercevoir Marie-Ange pendant l'ascension du Col de la Bonette! On est vraiment peu de chose devant la montagne!

Vive le vélo en montagne!

Claude
Photos personnelles


LIENS :

➜ Site du Club des Cents Cols.

➜ Page documentaire consacrée aux Club des Cent Cols sur notre site.

➜ Page consacrée à nos activités "Cent Cols" sur notre site.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire