Cette troisième sortie avait pour but de franchir un nouveau col à plus de 2000 m, à proximité du Calar Alto… Contrairement aux deux ascensions précédentes, dans la Sierra Nevada, nous avons pu faire un circuit plutôt qu'un aller-retour.
Arrivée sur le Calar Alto |
Les données de la boucle
- Départ : Gérgal (Province d'Almería, Andalousie)
- Distance : 58 km
- D+ : 1579 m (enregistrement GPS)
- Température moyenne : 24°
- 2 cols, dont 1 à plus de 2000 m :
- Collado del Hornillo, 2116 m - ES-AL-2116
- Collado de Venta Luisa, 1955 m - ES-AL-1955
Boucle du Calar Alto |
La Sierra de los Filabres et le Calar Alto
La Sierra de los Filabres est la principale chaîne de montagnes de la province d'Almería. Voisine de la partie orientale de la Sierra Nevada, elle n'en est séparée que par le Pasillo de Fiñana, un couloir formé par la haute vallée du río Nacimiento.
Le point culminant de la Sierra de los Filabres est le Calar Alto (2168 m), dont le sommet forme une meseta (un plateau). Le mot calar, en géologie, désigne un lieu où la pierre calcaire abonde. Et alto signifie simplement qu'il est haut. Ajoutons que calar peut désigner aussi une carrière de calcaire, d'où l'on extrait la chaux, mais ça ne me semble pas concerner le Calar Alto.
A proximité du Calar Alto, toujours dans la Sierra de los Filabres, on relève d'autres calares: el Calar del Gallinero, el Calar de los Sapos, et même un 'petit' calar, el Calarillo del Vinagre.
L'endroit abrite un ensemble de bâtiments et de coupoles astronomiques qui constituent le Centre Astronomique Hispano-Allemand, inauguré en juillet 1975. Cet observatoire bénéficie de conditions climatiques particulièrement favorables : la faible teneur en vapeur d'eau atmosphérique et le petit nombre de nuits nuageuses permettent des observations efficaces tout au long de l'année.
Caractéristiques de l'ascension du Calar Alto, par la route d'AulagoA proximité du Calar Alto, toujours dans la Sierra de los Filabres, on relève d'autres calares: el Calar del Gallinero, el Calar de los Sapos, et même un 'petit' calar, el Calarillo del Vinagre.
L'endroit abrite un ensemble de bâtiments et de coupoles astronomiques qui constituent le Centre Astronomique Hispano-Allemand, inauguré en juillet 1975. Cet observatoire bénéficie de conditions climatiques particulièrement favorables : la faible teneur en vapeur d'eau atmosphérique et le petit nombre de nuits nuageuses permettent des observations efficaces tout au long de l'année.
La région est en effet particulièrement sèche. Au sud-est de la Sierra de los Filabres s'étend même la région la plus aride de l'Europe occidentale, le désert de Tabernas, devenu célèbre depuis que de nombreux westerns spaghetti y ont été tournés dans les années 'soixante'. On se souvient en particulier de la Trilogie du dollar, de Sergio Leone avec Clint Eastwood.
Un western tourné au pied de la Sierra de los Filabres |
Malgré l'appellation "Puerto" de Calar Alto, qu'on observe sur de nombreux panneaux, il ne s'agit pas d'un col. Il n'est donc pas homologué par le Club des Cent Cols. Quelques centaines de mètres à l'est du site, on trouve cependant un col homologué, à plus de 2000 m d'altitude, le Collado del Hornillo (2116 m).
Calar Alto et Collado del Hornillo |
Nous avions préalablement repéré au moins trois accès possibles pour atteindre le Calar Alto. Celui retenu lors de la 11e étape de la Vuelta 2017 est le plus dur. Venant de Velefique puis Bacares, il oblige à enchaîner deux montées difficiles : l'Alto de Velefique (culminant à 1800 m) et le Calar Alto (avec une altitude de 2120 m sur la ligne d'arrivée). Pour les chasseurs de cols, cet itinéraire a le mérite de franchir plusieurs collados homologués : Sola, Ramal, Cabañas, Conde et Hornillo.
Profil de la 11e étape de la Vuelta 2017 |
Le deuxième accès au Calar Alto part de Gérgal. Longue d'un peu moins de 23 km, la montée présente une pente moyenne de 6,1%. C'est par là que nous sommes redescendus.
Coupoles du Calar Alto aperçues au cours de la descente vers Gérgal |
Nous avons choisi un troisième accès, par la route d'Aulago. C'est celui qui a été retenu par la Diputación de Almería (l'équivalent de nos conseils départementaux) pour implanter des panneaux destinés aux cyclistes effectuant l'ascension.
- Départ : Près de l'autoroute A-92, direction Aulago
- Distance ascension : 29.7 km
- Altitude du départ : 787 m
- Altitude du sommet : 2161 m
- Différentiel : 1377 m (un peu plus en dénivelé cumulé pour cause de brefs passages en descente)
- Pente moyenne : 4,6%
- Pente maximum : 9 à 10%
Profil du Calar Alto, depuis le pont sur l'A-92 (route d'Aulago) |
En quittant l'autoroute, la route AL-4404 s'élève avec modération durant 6,5 à 7 km avant d'atteindre l'embranchement vers Aulago. C'est l'endroit que la diputación d'Almería a choisi pour situer le départ officiel de l'ascension. A partir de là, on trouve à chaque kilomètre un panneau récapitulatif. On est alors à 23 km du sommet et la pente moyenne annoncée sur le panneau est alors de 5,1%.
Le panneau initial (ci-desssus) annonce une pente maximale tout à fait farfelue de 15,1%. On retrouve la même indication très exagérée sur un panneau situé à 8 km du sommet.
D'autres panneaux estiment à plus de 12 ou 13% les pentes maximales sur le kilomètre à venir. J'ignore comment ces chiffres ont été établis, mais selon moi, ils sont loin de correspondre à la réalité. J'ai surveillé mon GPS dans les passages les plus raides de l'ascension et je n'ai jamais vu de pentes supérieures à 10%, ce que confirme le profil obtenu en traçant le parcours sur Openrunner.
Pourcentages exagérés |
D'autres panneaux estiment à plus de 12 ou 13% les pentes maximales sur le kilomètre à venir. J'ignore comment ces chiffres ont été établis, mais selon moi, ils sont loin de correspondre à la réalité. J'ai surveillé mon GPS dans les passages les plus raides de l'ascension et je n'ai jamais vu de pentes supérieures à 10%, ce que confirme le profil obtenu en traçant le parcours sur Openrunner.
Profil de la montée au Calar Alto, sur Openrunner |
Le Calar Alto et la Vuelta
Le Calar Alto accueillait cette année pour la seconde fois une arrivée d'étape de la Vuelta. La précédente visite remontait à 2006.
Ce mercredi 30 août 2017, comme par un fait exprès, la jour où la Vuelta est arrivée dans cette région réputée semi-aride, il a plu abondamment! ¡Mala suerte!
Pluie sur la Vuelta 2017 (photo Internet) |
Ce jour-là, le site du Calar Alto était dans la grisaille. On distinguait à peine les coupoles…
Calar Alto aménagé pour accueillir une arrivée d'étape de la Vuelta 2017 (photo Internet) |
Arrivée victorieuse de Miguel Ángel López (photo Internet) |
Précisons pour l'anecdote que quelques jours plus tard, Miguel Ángel López a récidivé. Il a remporté une seconde étape sur cette Vuelta 2017, celle qui arrivait à Hoya de la Mora, dans la Sierra Nevada, là où je suis passé il y a deux jours, lors de mon ascension du Pico del Veleta. Coïncidence?
Notre parcours
Nous partons de Gérgal, non sans avoir fait des réserves de boissons et de nourriture. Nous allons le vérifier : il n'y a aucune possibilité de se ravitailler en cours de route.
Pour rejoindre le début de la montée vers Aulago, nous longeons l'autoroute sur 5 km. Le vent vient de l'ouest et il n'est pas négligeable.
Au moment où nous franchissons l'autoroute, une des coupoles de l'observatoire astronomique du Calar Alto nous apparaît au loin, toute petite. Vue d'ici, on a du mal à réaliser qu'elle est à près de 2200 m d'altitude…
Nous quittons insensiblement la vallée, toujours face à un vent soutenu. Nous longeons des serres, nous apercevons au loin de nombreuses éoliennes (y aurait-il du vent par ici?), avec en arrière-plan la Sierra Nevada…
Nous commençons à côtoyer des coteaux à la végétation rase. Au fond, on distingue le Cerro Layón une colline au sommet de forme originale…
Ayant parcouru 10 km depuis Gérgal, nous entrons dans la Sierra de los Filabres proprement dite. Les pentes s'accentuent, la température monte et Marie-Ange enlève le coupe-vent…
Marie-Ange est inquiète. Elle supporte mal la chaleur et, aussi loin que porte notre regard, nous ne voyons pas d'arbres. Elle a déjà consommé pas mal d'énergie depuis le départ pour lutter contre le vent et celui-ci ne faiblit pas. Quand nous arrivons à l'embranchement vers Aulago, début officiel de l'ascension, l'indication "P. max : 15,1%" qu'elle lit sur le panneau finit de lui casser le moral.
Peu après, un panneau nous confirme que la route du Calar Alto est ouverte… Nous sommes ravis de le savoir! Mais ça ne rassure guère Marie-Ange.
Les kilomètres défilent, jalonnés par les panneaux… Je les photographie tous pour conserver les infos.
La végétation est souvent rase. Mais par endroits, on constate des débuts de reboisement. À partir de là, la route est principalement orientée à l'est. Et comme le vent vient de l'ouest, il ne nous gêne plus.
Il y a très peu de constructions sur le bord de la route et elles sont abandonnées.
On observe régulièrement des traces d'anciennes cultures en terrasses, avec souvent des ruines à proximité.
Durant toute la montée, nous n'avons croisé que trois motos et aperçu deux voitures.
A dix kilomètres du sommet, une pinède succède à la végétation pelée des altitudes inférieures. Nous sommes surpris par ce changement de décor inhabituel. Le plus souvent, en haute montagne, c'est l'inverse : en altitude, la végétation rase remplace la forêt.
Nous profitons de l'ombre pour grignoter un morceau… et jeter un coup d'œil en direction du sommet. Une coupole de l'observatoire est visible, mais elle encore minuscule… Nous ne sommes pas au bout de nos peines!
La montée se poursuite lentement car Marie-Ange n'est pas au mieux. Et les panneaux continuent de lui saper le moral tout en jalonnant ses efforts, tel un chemin de croix…
Un conseil : ne tenez aucun compte des indications de pente maximale!… Elles sont fausses!
Nous finissons par atteindre un refuge, à 1922 m d'altitude. À l'horizon, sur la gauche, on aperçoit la Piedra del sombrerillo, autrement dit la "pierre du petit chapeau" (1963 m).
A 6 km du sommet, voici un des très rares endroits où il y a un peu d'ombre sur la route. Autant dire que cette ascension est déconseillée par forte chaleur!
La pente devient plus faible et le sommet approche…
Après plus de 29 km d'efforts, nous atteignons enfin le terme de la montée officielle.
Peu après, Marie-Ange atteint la zone située entre les diverses coupoles de l'observatoire. Fin de la montée!…
… puis nous effectuons une petite mise en scène pour que je sois à mon tour sur une photo.
C'est maintenant que nous nous dirigeons vers notre véritable objectif du jour. Un kilomètre plus loin, nous franchissons en effet un col homologué à plus de 2000 m d'altitude : le Collado del Hornillo. Du haut de ses 2116 m, celui-ci domine d'un petit mètre le Tourmalet (2115 m)!
En préparant le circuit, j'ai repéré qu'au cours de la descente, nous allions franchir un autre col, le Collado de Venta Luisa (1955 m). Lorsque nous atteignons le panneau Venta Luisa, j'ai un doute à cause de l'altitude indiquée : 1970 m. Mais comme il y a souvent des différences entre les altitudes officielles et celles qui sont mentionnées sur les panneaux, nous prenons quelques photos, à tout hasard.
En espagnol, le mot venta désigne une auberge et Luisa est un prénom féminin… Le nom de l'endroit résonne donc comme une promesse… Un rafraîchissement servi par une jolie fille?… Hélas non! Il n'y a là qu'un joli panneau et un carrefour!
En fait, le Collado de Venta Luisa se situe 600 ou 700 m plus loin, dans un virage. Je n'ai pas vu de panneau de col (ou alors je n'ai pas fait attention), juste un panneau invitant à faire attention car il y a des risques de verglas…
Mais aujourd'hui, le danger ne vient pas du verglas… Sur les contreforts de la Sierra de los Filabres, la température avoisine les 30°.
Non! Le danger vient du vent, que nous avions oublié sur la fin de la montée et au début de la descente, mais qui souffle ici en rafales, au point que Marie-Ange se demande si elle va pouvoir finir la balade sur son vélo… Décidément, la balade du jour ne lui réussit guère.
C'est pourquoi, après 23 km de descente prudente, nous ne sommes pas fâchés d'être de retour à Gérgal.
Voilà! La boucle est bouclée.
Bilan de nos trois jours en Andalousie : nous avons franchi les 5 cols routiers de la région culminant à plus de 2000 m… et quelques cols de plus, pour le plaisir!
Claude
Photos personnelles, sauf mention contraire
LIENS :
➜ Présentation du séjour en Andalousie sur notre site : Andalousie 2017
➜ Le compte-rendu de la première journée : Le Pico del Veleta
➜ Le compte-rendu de la deuxième journée : Le Puerto de la Ragua
➜ Enregistrement sur Strava
Notre parcours
Nous partons de Gérgal, non sans avoir fait des réserves de boissons et de nourriture. Nous allons le vérifier : il n'y a aucune possibilité de se ravitailler en cours de route.
Pour rejoindre le début de la montée vers Aulago, nous longeons l'autoroute sur 5 km. Le vent vient de l'ouest et il n'est pas négligeable.
Au moment où nous franchissons l'autoroute, une des coupoles de l'observatoire astronomique du Calar Alto nous apparaît au loin, toute petite. Vue d'ici, on a du mal à réaliser qu'elle est à près de 2200 m d'altitude…
Le Calar Alto, aperçu depuis l'autoroute |
Nous quittons insensiblement la vallée, toujours face à un vent soutenu. Nous longeons des serres, nous apercevons au loin de nombreuses éoliennes (y aurait-il du vent par ici?), avec en arrière-plan la Sierra Nevada…
Serres et éoliennes |
Nous commençons à côtoyer des coteaux à la végétation rase. Au fond, on distingue le Cerro Layón une colline au sommet de forme originale…
Cerro Layón (1123 m) |
Ayant parcouru 10 km depuis Gérgal, nous entrons dans la Sierra de los Filabres proprement dite. Les pentes s'accentuent, la température monte et Marie-Ange enlève le coupe-vent…
Sierra de los Filabres |
Marie-Ange est inquiète. Elle supporte mal la chaleur et, aussi loin que porte notre regard, nous ne voyons pas d'arbres. Elle a déjà consommé pas mal d'énergie depuis le départ pour lutter contre le vent et celui-ci ne faiblit pas. Quand nous arrivons à l'embranchement vers Aulago, début officiel de l'ascension, l'indication "P. max : 15,1%" qu'elle lit sur le panneau finit de lui casser le moral.
Aulago |
Peu après, un panneau nous confirme que la route du Calar Alto est ouverte… Nous sommes ravis de le savoir! Mais ça ne rassure guère Marie-Ange.
Calar Alto abierto |
Les kilomètres défilent, jalonnés par les panneaux… Je les photographie tous pour conserver les infos.
Calar Alto à 19 km |
La végétation est souvent rase. Mais par endroits, on constate des débuts de reboisement. À partir de là, la route est principalement orientée à l'est. Et comme le vent vient de l'ouest, il ne nous gêne plus.
Aperçu de la végétation |
Il y a très peu de constructions sur le bord de la route et elles sont abandonnées.
Maison abandonnée |
On observe régulièrement des traces d'anciennes cultures en terrasses, avec souvent des ruines à proximité.
Sur les pentes du Calar Alto |
Durant toute la montée, nous n'avons croisé que trois motos et aperçu deux voitures.
Motards d'altitude |
A dix kilomètres du sommet, une pinède succède à la végétation pelée des altitudes inférieures. Nous sommes surpris par ce changement de décor inhabituel. Le plus souvent, en haute montagne, c'est l'inverse : en altitude, la végétation rase remplace la forêt.
Cima 10 km |
Nous profitons de l'ombre pour grignoter un morceau… et jeter un coup d'œil en direction du sommet. Une coupole de l'observatoire est visible, mais elle encore minuscule… Nous ne sommes pas au bout de nos peines!
Vue du Calar Alto, à 10 km du sommet |
La montée se poursuite lentement car Marie-Ange n'est pas au mieux. Et les panneaux continuent de lui saper le moral tout en jalonnant ses efforts, tel un chemin de croix…
Un conseil : ne tenez aucun compte des indications de pente maximale!… Elles sont fausses!
Pente maxi 10,5% : menteur! |
Nous finissons par atteindre un refuge, à 1922 m d'altitude. À l'horizon, sur la gauche, on aperçoit la Piedra del sombrerillo, autrement dit la "pierre du petit chapeau" (1963 m).
Refugio |
A 6 km du sommet, voici un des très rares endroits où il y a un peu d'ombre sur la route. Autant dire que cette ascension est déconseillée par forte chaleur!
Cima 6 km |
La pente devient plus faible et le sommet approche…
Rocher en équilibre |
Après plus de 29 km d'efforts, nous atteignons enfin le terme de la montée officielle.
Puerto de Calar Alto : Cima (2154 m) |
Peu après, Marie-Ange atteint la zone située entre les diverses coupoles de l'observatoire. Fin de la montée!…
Calar Alto |
… puis nous effectuons une petite mise en scène pour que je sois à mon tour sur une photo.
Calar Alto |
C'est maintenant que nous nous dirigeons vers notre véritable objectif du jour. Un kilomètre plus loin, nous franchissons en effet un col homologué à plus de 2000 m d'altitude : le Collado del Hornillo. Du haut de ses 2116 m, celui-ci domine d'un petit mètre le Tourmalet (2115 m)!
Collado del Hornillo (2116 m) |
En préparant le circuit, j'ai repéré qu'au cours de la descente, nous allions franchir un autre col, le Collado de Venta Luisa (1955 m). Lorsque nous atteignons le panneau Venta Luisa, j'ai un doute à cause de l'altitude indiquée : 1970 m. Mais comme il y a souvent des différences entre les altitudes officielles et celles qui sont mentionnées sur les panneaux, nous prenons quelques photos, à tout hasard.
Venta Luisa, 1970 m |
En espagnol, le mot venta désigne une auberge et Luisa est un prénom féminin… Le nom de l'endroit résonne donc comme une promesse… Un rafraîchissement servi par une jolie fille?… Hélas non! Il n'y a là qu'un joli panneau et un carrefour!
Venta Luisa, 1970 m |
En fait, le Collado de Venta Luisa se situe 600 ou 700 m plus loin, dans un virage. Je n'ai pas vu de panneau de col (ou alors je n'ai pas fait attention), juste un panneau invitant à faire attention car il y a des risques de verglas…
Collado Venta Luisa, 1955 m |
Mais aujourd'hui, le danger ne vient pas du verglas… Sur les contreforts de la Sierra de los Filabres, la température avoisine les 30°.
Panorama |
Non! Le danger vient du vent, que nous avions oublié sur la fin de la montée et au début de la descente, mais qui souffle ici en rafales, au point que Marie-Ange se demande si elle va pouvoir finir la balade sur son vélo… Décidément, la balade du jour ne lui réussit guère.
Descente prudente |
C'est pourquoi, après 23 km de descente prudente, nous ne sommes pas fâchés d'être de retour à Gérgal.
Retour à Gérgal |
Voilà! La boucle est bouclée.
Bilan de nos trois jours en Andalousie : nous avons franchi les 5 cols routiers de la région culminant à plus de 2000 m… et quelques cols de plus, pour le plaisir!
Claude
Photos personnelles, sauf mention contraire
LIENS :
➜ Présentation du séjour en Andalousie sur notre site : Andalousie 2017
➜ Le compte-rendu de la première journée : Le Pico del Veleta
➜ Le compte-rendu de la deuxième journée : Le Puerto de la Ragua
➜ Enregistrement sur Strava
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