dimanche 5 septembre 2021

SÉJOUR EN ALSACE 2/6 : ENTRE SAVERNE (67) ET DABO (57)

La sortie du jour, entre Bas-Rhin et Moselle, entre Alsace et Lorraine, vise plusieurs objectifs. Pour notre ami et président de club Michel P., c'est une moisson de BCN-BPF qui lui tend les bras! Pour moi, mais également pour Michel, c'est aussi la chasse aux cols et aux photos. Sur ce dernier point, ça tombe bien : le temps est splendide! Quant à nos compagnons de route, Marie-Ange et Odette pour les filles, Bob, Marie-Louis et Michel L. pour les garçons, c'est le plaisir de partager ensemble ces belles aventures.

Marie-Ange : « Le parcours du jour, d'une soixantaine de kilomètres, démarre de Birkenwald, village niché dans un vallon et dominé par la forêt. »

Église de Birkenwald

Le début du circuit est très tranquille. Légèrement vallonné, mais pas trop. Les villages alsaciens dégagent un charme qui rend leur traversée fort agréable.

Fontaine à Hengwiller

À partir de Reinhardsmunster, nous quittons la plaine d'Alsace.

Marie-Ange : « Nous faisons le plein de nature en empruntant une petite route forestière de la forêt domaniale de Saverne, endroit visiblement prisé par les vététistes, surtout en ce dimanche matin. »

Forêt domaniale de Saverne

Nous suivons ensuite la route forestière en direction d'un premier site BCN/BPF, celui du Haut-Barr. Mais avant d'y arriver, j'ai prévu de bifurquer sur un sentier afin d'aller glaner un col muletier, le Col des Geroldseck. Mal guidé par un GPS dérouté par les nombreux chemins, j'hésite et rebrousse chemin à plusieurs reprises mais je finis par le trouver.

Col des Geroldseck (431 m)

Des vététistes qui passent par là sont amusés de me voir en ces lieux avec mon vélo de route. Ils pensent que je me suis égaré et que je cherche la route! Le sentier que j'ai suivi est néanmoins parfaitement cyclable, hormis quelques racines par ci par là.

Sentier, au Col des Geroldseck

Marie-Ange : « Nous marquons une pause au château du Haut Barr, érigé sur trois rochers et qui garde un oeil sur la vallée de la Zorn et la plaine d'Alsace. »

Le Haut-Barr

Marie-Ange : « Michel P. cherche à obtenir un tampon mais la chose s'avère moins facile que prévu ; il y parvient finalement au restaurant du promontoire. »

Le Haut-Barr : rampe d'accès au château

Marie-Ange : « La validation du site sera doublée grâce à la photo de son vélo devant le panneau en céramique, bien que les véhicules en stationnement ne facilitent pas la prise de vue. »

Haut-Barr : le panneau (photo Michel P.)

Marie-Ange : « Nous reprenons notre chemin en direction de Saverne. »

Saverne : place Charles de Gaulle. Au fond, le château des Rohan

La ville est traversée par le canal de la Marne au Rhin.

Canal de la Marne au Rhin, dans la traversée de Saverne

À Saverne, je quitte à nouveau le groupe pour aller monter le Col de Saverne, au prix d'environ six kilomètres supplémentaires en aller-retour…

Col de Saverne (410 m)

Marie-Ange : « Nous n'attendons pas Claude et nous empruntons sans tarder et non sans hésitations la voie cyclable, autrefois chemin de halage, le long du canal de la Marne au Rhin, depuis Saverne jusqu'à Lutzelbourg, BCN-BPF de Moselle. »

Canal de la Marne au Rhin (photo Michel P.)

Après un trajet à allure très sportive le long du canal de la Marne au Rhin, vitesse motivée par le souci de ne pas faire attendre trop longtemps mes camarades, je rejoins le groupe à Lutzelbourg, où Michel P. est encore en train de "chasser le tampon". Ça va! Je ne suis pas à la traîne!

Canal de la Marne au Rhin, à Lutzelbourg

Marie-Ange: « Après validation de ce BCN-BPF, nous cherchons un endroit pour casser la croûte. Nous envisageons de pique-niquer au Plan incliné d'Arzviller mais toutes les tables sont déjà occupées.

Mis en service en 1969, cet élévateur à bateaux permet de franchir un dénivelé de 44 mètres sur le canal de la Marne au Rhin. Cette prouesse technologique a remplacé le passage de 17 écluses et fait gagner une journée de trajet pour les mariniers. Vingt minutes suffisent à un bateau pour franchir ce passage, dont quatre seulement pour la descente ou la montée. Nous assistons à la descente d'un bateau, tandis qu'une péniche, juste devant nous attend son tour pour monter. »

Plan incliné de Saint-Louis-Arzviller

Marie-Ange : « Nous poursuivons notre incursion en Moselle et déjeunons dans les environs d'Haselbourg, au lieu-dit Neustadtmuhle. Le coin ne m'est pas inconnu. Un ravitaillement y était organisé lors de la cyclomontagnarde des Vosges le 5 juillet 2015. »

Il faisait si chaud ce jour-là que tout le monde voulait se rafraîchir dans la fontaine.

Fontaine à Neustadtmulhe

Marie-Ange : « Tout en pique-niquant, je me remémore la montée jusqu'à Dabo qui va suivre! Inutile d'effrayer mes compagnons du jour ; nous prendrons les difficultés les unes après les autres! »

À l'entrée de Dabo

Dabo est un site BCN/BPF de Moselle. La notoriété de la commune est due à son remarquable rocher, véritable vaisseau de pierre en plein ciel.

Le rocher de Dabo (664 m d'altitude)

Michel P. obtient sa dernière oblitération du jour dans un café de Dabo, où ne peuvent consommer que les cyclos qui montrent patte blanche, c'est-à-dire leur pass-sanitaire. Puis le groupe décide de monter jusqu'au fameux rocher. Autrefois coiffé d'un château médiéval, détruit en 1679 sur ordre de Louis XIV, le rocher de Dabo est aujourd'hui surmonté d'une chapelle. La vue y est magnifique.

Dabo vue depuis le rocher (photo Michel P.)

Marie-Ange : « Pendant ce temps, Claude a pris de l'avance pour aller grimper le col de la Schleif. »

Col de la Schleif (689 m)

Seule la route d'accès venant du nord est goudronnée. De nombreuses pistes arrivent également au col, et semblent faire la joie des randonneurs si l'on en croit le nombre de voitures stationnées sur le parking. Le col est équipé de tables de pique-nique qui attirent aussi les amateurs. C'est manifestement un endroit très fréquenté le dimanche.

Col de la Schleif

Je reviens ensuite sur mes pas pour retrouver les copines et les copains tandis qu'ils redescendent du Rocher de Dabo. Nous terminons ensemble l'ascension du Col de Valberg, dernière difficulté sportive de la journée. D'ailleurs, c'était déjà la dernière difficulté franchie lors de la cyclomontagnarde des Vosges, en 2015, une épreuve qui se terminait au bas de la descente, à Wangenbourg-Engenthal.

Les travaux d'Hercule au Col du Valberg (652 m)

Comme ça sent la fin, au Col du Valberg, nous prenons le temps de multiplier les photos souvenirs, sans doute pour faire durer le plaisir.

Claude et Marie-Ange au Col du Valberg (652 m)

L'ultime difficulté consistera à supporter le bruit et les imprudences des motards et des automobilistes dans la descente vers Birkenwald.

Marie-Ange : « La tranquillité du matin est bien finie ! Les motards sont nombreux et nous devons faire avec. Dans la descente du col de Valsberg, des "Porsche" font même la course entre elles. Il est grand temps de retrouver la quiétude du gîte ! »

En tout cas le bilan est très positif, avec trois nouveaux BCN/BPF pour Michel P. et trois nouveaux cols pour moi. À demain pour de nouvelles aventures…

Texte : Claude (en blanc) et Marie-Ange (en jaune)
Photos de Claude, sauf mention contraire

LIENS : 

Première journée du séjour en Alsace : De Munster au Col du Petit Ballon

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