dimanche 5 juillet 2020

DE PINSAC AU MONT SAINT-JOSEPH (LOT)

Les balades à vélo “à la journée” redémarrent très fort!

Tous les ingrédients étaient réunis ce dimanche 5 juillet 2020, à Pinsac, dans le Lot, pour une belle reprise des sorties à la journée : l'ambiance chaleureuse des retrouvailles, l'accueil de la famille Maroselli, une météo idéale, un parcours du jour haut en couleurs et en grimpettes.

Couleurs d'été sur Rocamadour (photo Michel P.)

Pour cette reprise exigeante (86 km et 1300 m de dénivelé), nous étions sept à prendre le départ à Pinsac  (lieu de départ et d'arrivée) sous le coup des 9h30 (les 3 "Michel", Pierre, Lou Bob, Claude et moi-même).

Pierre, Bob, Michel, Claude, Michel L. et Marie-Ange (photos Michel P.)

L'itinéraire a débuté par le passage d'une rive à l'autre de la Dordogne sur le pont de la Treyne.

La Dordogne vue depuis le pont de la Treyne

L'ouvrage métallique qui enjambe la Dordogne fait actuellement l'objet d'une remise en peinture.

Pont de la Treyne en travaux

Nos premiers tours de pédale (Michel P. ignore encore à ce stade de la balade qu'il va finir par perdre les siennes!) nous mènent au pied du château de Belcastel (commune de Lacave). Cet imposant monument, en surplomb sur une falaise, au confluent de la Dordogne et de l'Ouysse, a servi de décor à plusieurs scènes du film de Georges Lautner, "Quelques messieurs trop tranquilles". Une pause photo s'impose. 

Château de Belcastel

Le trio des Michel explose, l'un d'eux boudant cet arrêt pour aller vivre sa vie, cavalier seul sur sa monture à assistance électrique!
Mais dès le début de la montée en direction de Rocamadour, notre ami Bob est victime d'une crevaison. Premier contretemps de la saison une, épisode un sur trois (à suivre)!

A la fin de la montée, qui a éparpillé les troupes, le regroupement s'opère devant l'entrée du musée de la Grotte des Carbonnières et du “Préhisto Dino Parc”.

Squelette de tyrannosaure

La halte suivante a lieu au hameau de l'Hospitalet, avec une vue imprenable sur la cité religieuse de Rocamadour. C'est là que nous avons retrouvé notre Michel "échappé", lequel profitant de son avance sur le grupetto, nous attendait sagement assis à l'ombre des arbres. 

Rocamadour depuis L'Hospitalet

L'équipe reconstituée, nous avons choisi de ne point nous attarder et avons pris la direction de Gramat. Après la descente, nous traversons l'Ouysse. La remontée vers le Causse nous offre des vues différentes sur Rocamadour.

Rocamadour

Au sommet de la côte de Rocamadour, sur le bord de la route, un paparazzi nous guettait! Marie-Louis était venu à notre rencontre afin de partager la suite des réjouissances en notre compagnie. Sur le Causse, entre Rocamadour et Gramat,  nous avons pris le temps d'admirer une chapelle près du château de la Pannonie.

La Pannonie (photo Internet)

Les secondes passant, les minutes s'écoulant, les heures s'égrenant, et parfaitement conscients que nous étions en retard sur le timing, nous n'avons fait que traverser Gramat, pressés que nous étions de regagner Aynac, mais en prenant soin tout de même de  lever le nez du guidon et de tourner nos regards vers le Château de Saignes que nous laissions derrière nous.

Château de Saignes

C'est à partir d'Aynac, sur la petite route qui grimpe au Mont Saint-Joseph, que les choses ont commencé à se gâter pour moi. Il était plus de treize heures, la faim me tenaillait, la chaleur s'était invitée, la pente était très raide et mes jambes ne répondaient plus. J'ai dû mettre deux fois pied à terre avant d'atteindre le haut du rampaillou, accueillie par les sourires et la bonne humeur de Viviane et d'Henriette qui étaient venues nous rejoindre en voiture! Prévoyantes et prévenantes, elles avaient apporté le stock de boissons fraîches. Qu'elles en soient mille fois remerciées! C'est au pied de la chapelle du Mont Saint-Joseph (commune de Saint-Jean Lagineste) que nous avons reconstitué nos réserves de glycogène tout en veillant à bien respecter les consignes de distanciation physique!

Pique-nique au Mont Saint-Joseph

Claude a même profité  d'un muret à l'ombre pour faire une micro-sieste. La deuxième partie du parcours nous attendait... avec son lot de pépins! Michel P. fut le premier à subir un ennui mécanique en cassant une pédale. Pendant qu'il tentait une réparation sur son pédalier, un rhinocéros volant le surveillait!

Rhinocéros

Mais il fallut se rendre à l'évidence: la randonneuse avait besoin d'un remorquage!  La seule solution fut de prévenir Viviane, pilote de la voiture d'assistance de l'équipe, qui embarqua le cyclo contraint à l'abandon ainsi que son vélo. Je précise "de l'équipe" car comme nous allons le voir plus loin, le véhicule d'assistance allait encore servir!

Pierre me dit alors : "Jamais deux sans trois"! Et pour lui donner raison, ce fut au tour de Claude d'essuyer une crevaison au moment de l'arrêt devant l'église de Padirac où nous venions de saluer Marie-Louis qui reprenait le chemin de Gramat. En cause : une maudite punaise sur le parvis de l'église Saint-Julien dont nous venions d'admirer la magnifique charpente en bois en forme de voûte arrondie ! Incident mineur vite pris en main par Claude, avec l'aide de Bob.

Eglise de Padirac (photo Internet)

Ce fut à partir de Miers que les forces commencèrent à m'abandonner. Un jour "sans" malgré la protection de tous ces saints! Mais encouragée par mes compagnons de route, je décidais de m'accrocher coûte que coûte. Nous finîmes par retrouver la Dordogne entre Meyronne et Saint-Sozy.

La Dordogne entre Meyronne et Saint-Sozy

Mais restait encore à franchir la colline entre Saint-Sozy et Pinsac. Une montée d'environ 4 km avant de basculer sur Pinsac. Fatiguée, je décidais d'abandonner et de monter à mon tour dans le véhicule d'assistance. Michel et Viviane eurent la délicatesse de me conduire au sommet de cette ultime bosse où j'attendis avec eux l'arrivée des copains avant de replonger sur Pinsac en leur compagnie.

Pierre et Claude à leur arrivée au sommet de la dernière côte (photo Michel P.)

A notre arrivée, nos hôtes nous ont généreusement offert rafraîchissements et gourmandises, qui furent les bienvenus! Un grand merci à Marylène et à Pierre! Sans oublier nos compagnons de route de cette journée mouvementée!

Marie-Ange
Photos de Claude, sauf mention contraire (Michel P. ou Internet)

1 commentaire:

  1. Le récit vrai, les avatars vrais, le rampillon du Mt St Joseph, faut voir. Les amis cyclos au plancher, et le parcours de toute beauté. Un retour cool "n'est-ce pas Marie-Ange. Merci Pierre et Claude pour cette belle journée

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