mercredi 31 décembre 2014

NOUVEAUX COLS ET DÉNIVELÉS EN 2014

Le moment est venu de dresser un bilan de notre année 2014 en ce qui concerne nos collections de cols pour le Club des Cent Cols.

A la suite, se trouvent quelques indications sur mes dénivelés cumulés au cours de la saison 2014.


CLUB DES CENT COLS

Notre année 2018 a été marquée par deux séjours dans la Drôme afin de terminer la randonnée permanente "Cent cols en Drôme", commencée en octobre 2013. Jolie collecte avec près de 80 cols chacun.

Col de la Drôme, 24 octobre 2014

Mais la moisson la plus fructueuse en terme de cols à plus de 2000 m a été engrangée au cours de notre séjour dans les Alpes du Sud, successivement en Italie, puis dans les Alpes Maritimes et enfin en Vallée de l'Ubaye : 9 pour Marie-Ange, 19 pour moi.

Colle d'Esischie, Italie, 18 juillet 2014

A l'occasion de notre passage dans la Vallée de l'Ubaye, Marie-Ange a pu terminé son Brevet des 7 cols de l'Ubaye, commencé en 2013.
➜ Le récit de Marie-Ange : Brevet des 7 cols de l'Ubaye

Brevet des 7 cols de l'Ubaye, 30 juillet 2014

Bilan de Marie-Ange

En 2014, Marie-Ange a ajouté 120 nouveaux cols à sa collection, dont 9 à plus de 2000 m d'altitude.

Inventaire par zone géographique.
  • Séjour à Ste Maxime (février) : 18
  • Drôme (avril) : 54
  • Alpes du Sud (juillet) : 15 (dont 9 à plus de 2000 m)
  • Allier (août) : 5
  • Haute-Saône et Vosges (août) : 7
  • Drôme (octobre) : 22
Au 31 décembre 2014, Marie-Ange totalise désormais 246 cols différents, dont 14 à plus de 2000 m.

Marie-Ange à la Cime de la Bonette avec Micheline et Josy, 22 juillet 2014

C'est à l'issue de cette saison fructueuse que Marie-Ange a sollicité avec succès son entrée au Club des Cent Cols.
➜ Le récit de Claude : Marie-Ange au Club des Cent Cols

Diplôme de Marie-Ange

Bilan de Claude

Quant à moi, en 2014, j'ai comptabilisé 181 nouveaux cols, dont 19 à plus de 2000 m.

Inventaire par zone géographique
  • Monts du Lyonnais (février) : 4
  • Séjour à Ste Maxime (février) : 23
  • Drôme (avril) : 54
  • BCMF des Aravis, à Annecy (juin) : 13
  • Sur l'Ardéchoise 2014 (juin) : 16
  • Alpes du Sud (juillet) : 22 (dont 19 à plus de 2000 m)
  • Allier (août) : 5
  • Haute-Saône et Vosges (août) : 9
  • Euro PN "Monaco-Barcelone" : 9
  • Drôme (octobre) : 25
  • Rhône (octobre) : 1
Au 31 décembre 2014, je totalise désormais 369 cols différents, dont 25 à plus de 2000 m.


Mon 25e col à plus de 2000 m : l'ancien Col de la Cayolle, 30 juillet 2014

DÉNIVELÉS CUMULÉS

Grâce à mon GPS, acquis en cours d'année, j'ai enregistré le dénivelé positif d'un grand nombre de sorties. Il en manque cependant un nombre conséquent de sorte que le cumul indiqué est sensiblement au-dessous de la réalité.

Mon total "enregistré" est de 93 322 m de D+ pour 13 000 km. En données corrigées, sans doute plus de 100 000 m de D+.

Mon plus gros dénivelé sur une seule sortie a été réalisé au mois d'août, au cours du Brevet de Grimpeur du Ballon d'Alsace, réalisé en solitaire : 2950 m de D+ en 132 km.
➜ Mon récit : Grand As du Ballon d'Alsace (12/08/2014)

Lors du Brevet de Grimpeur du Ballon d'Alsace, 12 août 2014

Rendez-vous en 2015 pour de nouveaux cols et de nouveaux challenges.
➜ Voir Nouveaux cols et dénivelés en 2015

Claude
Photos personnelles

dimanche 21 décembre 2014

TRÈFLE BELLIFONTAIN, CIRCUIT N° 1 : "MILLY-LA-FORÊT - SAINT-VRAIN", par Marie-Ange

RANDONNÉE PERMANENTE "LES TRÈFLES DE L'ÎLE-DE-FRANCE"

Ce dimanche, jour le plus court de l'année, marquait le passage à l'hiver sur nos calendriers. Il faisait cependant doux ce matin : 6° à 8h30, sous la halle de Milly-La-Forêt, lorsque nous nous sommes retrouvés, Laurence, Olivier, Bernard, Claude et moi pour prendre le départ d'un parcours du Trèfle Bellifontain.

Milly-la-Forêt, 8h30 : Claude et Bernard, en attendant le départ

Sur le parcours, quelques châteaux…

Le Château de Bélesbat, à Boutigny-sur-Essonne

... des haltes pour faire tamponner nos cartes de route…

Saint-Vrain : Olivier et Laurence parés pour le pointage

Quatre-vingt cinq kilomètres au total pour un dénivelé positif d'environ cinq cents mètres, avec quatre belles côtes : celles de Boutigny-sur-Essonne, de Boissy-le-Cutté, de La Ferté-Alais et d'Arbonne-la-Forêt.

Côte entre Arbonne et Achères-la-Forêt

Contrairement au dimanche précédent, nous étions beaucoup plus nombreux à rouler sur les routes de l'Essonne et nous avons croisé des pelotons de cyclistes appartenant à des clubs du secteur, des vététistes, intrépides, obligés parfois de traverser des chasses en cours.

 “Chemin faisant”, selon l'expression de Bernard, nous avons aperçu quelques… faisans, qui étaient eux aussi de sortie, les inconscients!

En passant devant le magnifique château de Courances, nous nous sommes pris à rêver... Et si nous privatisions cette somptueuse propriété pour fêter la galette du club? Un château, c'est bien le lieu idéal pour des rois et des reines! Mais qu'en penserait la trésorière du club?

Nous avons abandonné nos idées de grandeur et préféré marquer une halte “ravito” dans une crêperie à Barbizon. Des mets mexicains de dimanche dernier, nous sommes passés aux galettes bretonnes, et du vin du Chili à la bolée de cidre!

Un bruit inhabituel provenant de la roue arrière du vélo de Laurence nous a un peu inquiétés mais Olivier, aidé de Bernard, a réussi à tout remettre dans l'axe!

Et de retour à Créteil, Thierry A. m'adressait un sms pour me dire qu'il venait d'en finir avec le Trèfle Bellifontain (il était parti seul, de son côté, sur le pétale qui manquait à son carton).
« Bravo Thierry car, avec le petit vent contraire sur le retour, tu n'as pas pu t'abriter comme moi, derrière des costauds! »

Marie-Ange
Photos de Claude et Marie-Ange

LIENS :



BONUS

La Halle de Milly-la-Forêt (BCN/BPF)

Lu sur un panneau près de la halle : « Après la Guerre de Cent Ans, l'Amiral de Graville, seigneur de Milly, veut relancer l'activité économique. En 1479, par une grâce spéciale de Louis XI, il obtient le droit de faire bâtir la Halle et d'y organiser trois foires par an, ainsi qu'un marché chaque semaine, faisant alors de la ville un véritable centre commercial. […] »

La Halle de Milly-la-Forêt : le retour

samedi 20 décembre 2014

IMAGES DE NOS SORTIES CLUB AVEC LE CSM (AUTOMNE 2014)

CYCLOTOURISTES SAINT-MAURIENS (SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS, 94)

Au club, nous avons diverses formules de sorties club. Il y a la Cyclo-Flâneur du samedi, qui permet d'accueillir les nouveaux et offre aux habitués l'occasion de se retrouver. Il y a l'Amicale du dimanche et des jours fériés, qui propose des parcours plus longs et plus sportifs. Et en semaine, il y a les sorties du mardi et du jeudi, un peu "à la carte", en fonction des participants.
Renseignements : voir le site du club.

APERÇU EN IMAGES DE QUELQUES SORTIES EN AUTOMNE 2014

Belle journée d'octobre pour cette cyclo-flâneur… médiévale!

Fête médiévale à Brie-Comte-Robert, 4 octobre 2014

Arrivée d'une petite cyclo-flâneur traditionnelle…

Pont de Chennevières, 18 octobre 2014

Les balades du jeudi nous conduisent régulièrement sur les bords de Marne…

Bords de Marne, 30 octobre 2014

A l'arrivée d'une balade du jeudi…

Bords de Marne, 6 novembre 2014

Le dimanche, c'est l'Amicale. Mais celle-ci avait lieu le 11 novembre, car ça marche aussi les jours fériés.

L'Yerres, à Varennes-Jarcy, 11 novembre 2014

De temps en temps, la cyclo-flâneur explore avec bonheur des voies… sans issue! Mais avec de beaux paysages…

Domaine des Marmousets à La Queue-en-Brie, 29 novembre 2014

La plupart de ces sorties se terminent au Pont de Chennevières.

Pont de Chennevières : fin d'une sortie club (11 novembre 2014)

La dernière sortie de l'automne 2014 à laquelle j'ai participé était une sortie "technique", animée par Olivier. Objectifs principaux : apprendre à mouliner et à pédaler rond. Tout un programme!

Sortie "technique" à Vincennes, 20 décembre 2014

Finies les sorties d'automne! À très bientôt sur les sorties hivernales…

Claude
Photos personnelles

dimanche 14 décembre 2014

TRÈFLE BELLIFONTAIN, CIRCUIT N° 3 : MORMANT - DONNEMARIE-DONTILLY

RANDONNÉE PERMANENTE "LES TRÈFLES DE L'ÎLE-DE-FRANCE"

Pour ce parcours de 102 km entre Fontainebleau, Mormant et Donnemarie-Dontilly, nous avons reconstitué la même équipe que pour le circuit n° 2 (voir l'article) : Bernard, Laurence, Olivier, Marie-Ange et moi. Cette fois, c'est Bernard qui raconte (texte en jaune). Au début de son récit, Bernard est seul. En effet, il a choisi de faire la même boucle que nous, mais en démarrant plus tôt, depuis Vulaines-sur Seine… Nous avons donc fait ensemble environ 70 km, depuis Mormant jusqu'à son retour au point de départ.

Claude


Photos : Marie-Ange et Claude


Brume sur la Brie

UN SOLO POUR BERNARD

« 7h30, à l’approche de Vulaines-sur-Seine, un mur de brouillard ralentit mon déplacement. Très peu de visibilité, trente mètres tout au plus. Le thermomètre de la voiture clignota : -1 °.

Le parking en vue, un maigre “ouf” traversa mon esprit. Vite, vite, vite, juste le temps de s’équiper. Mes amis à retrouver quelques kilomètres plus loin, au cimetière de Mormant, pour neuf heures.

Les gants, les éclairages en marche, le bidon bien au chaud dans la poche arrière de ma veste sous mon gilet jaune. En route pour le Trèfle Bellifontain n°3.

Les premiers tours de pédale, la traversée de Vulaines, cap au nord, me permirent d’apprécier mes choix de tenue, pas comme la semaine passée.

Je pensais bien que les premiers kilomètres allaient se faire de nuit. En temps normal un bon éclairage aurait suffi, une demi-heure avant la levée du jour. Expérience déjà vécue par le passé me conférant une certaine confiance.

Certes, déjà vécu par temps clair, sous la pluie aussi, jamais sous un épais brouillard givrant où l’on se demande si les automobilistes arrivent à me distinguer.

Quelle heure pouvait-il bien être ? Le jour ne se levait pas, il aurait dû être là. Je roulais, je ne voyais rien, je me guidais grâce à la ligne médiane sur la route. Machault, j’étais sur la bonne route, rassurant ou presque. Par les éclairages de la ville, je crus voir mes gants blanchir ainsi que les manches de ma veste.


Pas le temps de rêvasser, je sentis que j’avançais lentement, je sus aussi que j’avais de la marge… pas trop non plus.

Les Ecrennes, puis Bréau, enfin un peu plus de luminosité. Je pouvais accélérer. Je n’avais pas froid. Je me couvrais de givre. Mormant fut annoncé. Quatre kilomètres. Je sortis progressivement du brouillard.
Entré dans la commune de Mormant, je pensais être à l’heure, je distinguais des silhouettes sur ma droite. C’était eux. Ils achevaient les préparatifs. J’étais à l’heure : ouf!


Arrivée de Bernard à Mormant

FORMATION D'UN QUINTETTE À MORMANT

Marie-Ange, Laurence, Claude et Olivier. Le quintette était formé. Me voyant arriver, semblable à un Mr Freeze, certains s’interrogèrent et se demandèrent si nous n’étions pas fous. A vrai dire, je n’en savais rien.

En tout cas, le climat donna l’occasion, comme pour Laurence, d’essayer de nouveaux gants un peu “pince de homard”, une moufle coupée en deux.

9h15, nous primes le départ tous ensemble seulement pour quelques hectomètres car en fait Mormant était aussi l’un des points de contrôles du parcours. Un arrêt dans une boulangerie bien repérée par Marie-Ange et Claude. Le tour était joué.

Pointage effectué à Mormant

En route vers Donnemarie-Dontilly, prochain contrôle.

A la sortie de Mormant, sur la route d'Ozouer-le-Repos

Cap à l’Est direction Gastins, la route est belle. ça papote dans le groupe. La visibilité bien meilleure. Du givre un peu partout sur nous comme sur nos vélos. Rentre en scène le soleil, tout nous parait plus beau, les kilomètres défilent. Aucune hésitation grâce à Claude qui connait les moindres détails, comme toute la richesse culturelle.


Devant l'église de Rampillon

Ainsi, il nous proposa d’aller découvrir le superbe portail sculpté de l’église Saint Eliphe à Rampillon légèrement à l’écart du parcours mais qui méritait bien ces quelques hectomètres supplémentaires.

Devant l'église de Rampillon

Nous reprîmes la route vers Meigneux… »

Bernard dans la brume

… puis Donnemarie-Dontilly, où nous pointâmes à nouveau notre carton dans le cadre de notre Randonnée Permanente mais aussi ma carte des Brevets des Provinces Françaises, cette commune figurant parmi les six points du contrôle du département de Seine-et-Marne.

Décos de Noël dans la halle de Donnemarie-Dontilly

Comme le dit si bien Claude : « C’est bien beau d’avoir le tampon, encore faut-il savoir pourquoi cette ville figure dans ce répertoire. »

C’est ce qu’il fit. Il nous conduisit par une toute petite route en pente aux pavés disjoints vers le cloitre et le jardin médiéval composé de douze carrés représentant les douze mois de l’année et les douze apôtres.

Cloître et église de Donnemarie-Dontilly

De nouveau sur nos vélos, nous filâmes vers Avon laissant derrière nous cette belle luminosité pour retrouver le brouillard de plus en plus dense à l’approche de Fontainebleau.

Laurence nous avait réservé durant la semaine un petit restaurant mexicain. Chaleureusement reçus, nous goutâmes à quelques spécialités locales généreusement servies : chili, burrito, guacamole, enchiladas, le tout arrosé par un Cabernet Sauvignon chilien et, pour certains, d’une petite liqueur de café.



Pause restaurant

Sans réellement voir le temps passer, chacun appréciant l’instant – Merci Laurence – nous découvrîmes en reprenant nos vélos que l’heure avait bien tourné.


UN FINAL DIFFÉRENT

Nous retrouvâmes notre brouillard. Une trentaine de kilomètres restaient à parcourir pour mes compagnons de route, beaucoup moins pour ma part.

Vulaines-sur Seine s’annonça, j’aperçus ma voiture sur le parking. La boucle était bouclée, le trèfle refermé. »

Ainsi se terminent le parcours et le récit de Bernard.

Pour nous, une bonne heure de pédalage nous attendait encore pour rejoindre Mormant, à travers un brouillard épais, et sous la menace de la nuit… Inutile de décrire ce qu'on a vu : en gros, c'est la même chose que ce que Bernard a découvert au petit matin sur le même tronçon, c'est-à-dire rien!

C'est finalement un peu avant 17h que nous avons rejoint nos voitures respectives. Avec soulagement! L'obscurité commençait à s'installer…

Heureux d'être de retour à Mormant!

Dernière photo, à Mormant

Ce fut une sacrée aventure partagée… Quand c'est fini, on ne regrette pas de l'avoir vécue! Mais pour la prochaine fois, si ce n'est pas trop demander, on se passera volontiers du brouillard…

Texte principal : Bernard C., commenté par Claude
Photos : Marie-Ange et Claude

LIENS :

➜ Présentation des Trèfles de l'Île-de-France (mode d'emploi)

BONUS : L'ENREGISTREMENT DU PARCOURS PAR GPS


jeudi 11 décembre 2014

TRÈFLE RAMBOLITAIN, CIRCUIT N° 1 : MONTFORT-L'AMAURY - FAVEROLLES

RANDONNÉE PERMANENTE "LES TRÈFLES DE L'ÎLE DE FRANCE"

En ce jeudi matin, la météo fut moins favorable que ce qui était annoncé. J'aurais pu renoncer… Rien ne m'obligeait à faire deux heures de voiture aller-retour, juste pour aller pédaler tantôt face au vent, tantôt sous une petite pluie fine, tantôt sur des tapis de feuilles mouillées en forêt de Rambouillet, un type de revêtement qui pourrit bien le vélo…

Ma motivation principale? Terminer le Trèfle Rambolitain, mais aussi ma troisième série complète des Trèfles de l'Île-de-France.
➜ voir le récapitulatif de toutes mes participations

Office de Tourisme de Montfort-l'Amaury

Pourquoi une troisième participation? On pourrait croire que j'avais déjà fait le tour des différents centres d'intérêt du parcours. Pour certains tronçons traversant de mornes plaines, c'est sans doute le cas. En revanche, lors d'une balade, on peut difficilement s'attarder à chaque endroit où il y a quelque chose à voir. C'est ainsi qu'aujourd'hui, je décide de consacrer un peu plus de temps que d'habitude à Montfort-l'Amaury, l'un des deux sites BCN/BPF des Yvelines et lieu de pointage de ce circuit du Trèfle Rambolitain. Ramener des photos de l'endroit, ça aussi c'est une bonne motivation.

Après avoir fait tamponner ma carte de route à l'Office de Tourisme, je jette d'abord un coup d'œil au cimetière tout proche, que je découvre par hasard.

Portail du cimetière de Montfort-l'Amaury

C'est un cimetière très particulier, entouré de galeries qui forment un cloître. Il est classé “monument historique” depuis 1875.

Cloître du cimetière de Montfort-l'Amaury

Je remonte ensuite la rue Saint-Laurent, laissant derrière moi l'église Saint-Pierre, et je m'arrête devant le buste d'Anne de Bretagne, comtesse de Montfort, qui séjourna cinq ans à Montfort-l'Amaury.

Montfort-l'Amaury : buste d'Anne de Bretagne

Il est implanté à l'amorce du tertre où se situait son château, dont il ne reste aujourd'hui que les ruines d'une tour et, un peu plus bas, les restes en pierre d'une porte en plein cintre qui servait jadis d’entrée au château.

Montfort-l'Amaury : la porte Bardoul

Vue inversée, avec au fond l'imposante église Saint-Pierre, construite à la demande d'Anne de Bretagne.

Montfort-l'Amaury : ancienne porte du château et église Saint-Pierre

Il est maintenant temps de démarrer le circuit. À Grosrouvre (nom qui signifie “gros chêne”), j'aperçois à travers les branchages un château privé. Il s'agit du Château de la Mormaire, appartenant à l'homme d'affaires François Pinault. Sachant ce château difficile à apercevoir à la belle saison, à cause du feuillage, je profite de cette maigre fenêtre pour en emporter une modeste image.

Château de la Mormaire, à Grosrouvre

Par la suite, j'ai affronté du vent de face pendant une trentaine de kilomètres, jusqu'à Faverolles. Dans le même temps, j'ai pris un peu de pluie, sans pour autant juger nécessaire d'enfiler mon imper. J'ai aussi loupé un embranchement… Bref : rien à signaler!

Le temps d'un tampon et d'une quiche à Faverolles, la pluie s'est arrêtée. Et quand je repars, j'ai le vent dans le dos. J'ai "trop de la chance"! Alors que tout à l'heure mon compteur lambinait péniblement  entre 20 et 25 km/h, je me surprends à rouler entre 35 et 40, sans faire davantage d'efforts. Coooool!

La Guesle, à Poigny-la-Forêt

À Poigny-la-Forêt, un tout petit aller-retour me permet de revoir le Garage de la Guesle, musée privé présentant une “collection de petits véhicules roulants dont certains sont rares, ainsi qu’une multitude d’objets usuels anciens”. Devant l’entrée, une vieille pompe à essence et deux vélos hors d'âge…

Garage de la Guesle, à Poigny-la-Forêt

Je prends ensuite la route des Bréviaires et rejoins la longue piste cyclable qui traverse la forêt de Rambouillet.

Piste cyclable en forêt de Rambouillet

Elle est parfois très belle, comme ci-dessus. À d'autres endroits, un peu moins : feuilles mortes, bitume soulevé par des racines… Voire des interruptions brutales de revêtement. Veillons à conserver la maîtrise du véhicule!

Piste cyclable en forêt de Rambouillet (bis)

Arrivé au Carrefour du Comte de Toulouse, je préfère quitter la piste cyclable et emprunter la route forestière, dite "Route Goron", ceci afin d'éviter la section non goudronnée à l'approche de Montfort-l'Amaury. Avec l'humidité ambiante, celle-ci ne doit pas être très accueillante pour les vélos de route…

Panneau indicateur sur la piste cyclable en forêt de Rambouillet

Quand j'arrive à Montfort-l'Amaury, le ciel est en train de se dégager! Je passe devant ma voiture sans lui accorder la moindre attention, puisque j'ai l'occasion d'aller faire quelques nouvelles photos, au prix d'une petite boucle complémentaire…

Montfort-l'Amaury : ruines du château et de la Tour Anne de Bretagne

Un petit tour dans la ville basse m'offre d'autres perspectives… et une dernière montée en prime, car ma voiture est garée sur les hauteurs!

Montfort-l'Amaury

Voilà! Mon Trèfle Rambolitain est terminé. Ma troisième collection de Trèfles de l'Île-de-France aussi!
— Et la quatrième série, c'est pour quand?
— Ben… Elle est déjà commencée!…

Claude
Photos personnelles

LIENS :

➜ Le parcours sur STRAVA :


mardi 9 décembre 2014

TRÈFLE RAMBOLITAIN, CIRCUIT N° 4 : GALLARDON - NOGENT-LE-ROI

RANDONNÉE PERMANENTE "LES TRÈFLES DE L'ÎLE DE FRANCE"

Quand j'arrive sur le parking du château de Rambouillet, je m'interroge… Est-ce que j'ai bien fait de faire une heure de bagnole pour me retrouver là? En déchargeant le vélo, je sens que ça glisse sous mes pieds! L'herbe alentours est blanchie par le givre… J'ai prévu de partir en milieu de matinée pour profiter des heures les plus "chaudes" de la journée, mais… Il est presque dix heures et demie et il fait encore -1°! Est-ce bien raisonnable d'aller rouler dans ces conditions?

Parc du Château de Rambouillet : herbe givrée

Bon. La lumière est belle, je suis venu pour faire du vélo mais aussi des photos, alors j'arrête de me poser des questions… J'y vais et on verra bien.

Parc du Château de Rambouillet : lumière!

Contrairement à mes participations précédentes, je commence le circuit à l'envers, en traversant le parc du Château de Rambouillet. Initialement, je pensais rouler d'abord et faire quelques photos à mon retour… Mais ce serait ballot de ne pas profiter de ces conditions favorables pour réussir quelques clichés. Je n'ai fait que quelques centaines de mètres quand je m'arrête pour jouer au photographe.



Parc du Château de Rambouillet : la Guéville

Preuve qu'il ne fait pas chaud : la Guéville, la petite rivière qui traverse le parc, est surmontée par endroits d'une pellicule glacée…

Parc du Château de Rambouillet : la Guéville

Près de la Chaumière aux Coquillages, les décors me semblent tous plus beaux les uns que les autres, tout en étant très différents selon la direction dans laquelle on regarde…

Parc du Château de Rambouillet : la Guéville

La Chaumière aux Coquillages est une modeste bâtisse au toit de chaume. Aucun coquillage n'est visible sur les murs extérieurs. C'est à l'intérieur que ça se passe : l'une des deux pièces est très richement décorée (marbre, coquillages, nacre) et c'est à elle que la chaumière doit son nom.

Parc du Château de Rambouillet : la Chaumière aux Coquillages

Je m'attarde… Je m'attarde… Il va pourtant bien falloir que je me décide à prendre le vrai départ, même si l'état de la route, brillante de verglas, n'est pas très engageant.

Parc du Château de Rambouillet : attention au verglas!

C'est avec une extrême prudence que j'achève la traversée du parc. Ne pas prendre de vitesse pour ne pas avoir à freiner sur la route glissante, éviter les zones qui semblent les plus menaçantes… Je croise des randonneurs. L'un d'eux me dit : « Attention, ça glisse ». Le moins que je puisse faire, c'est de dire “merci”, même s'il est vrai qu'il ne m'apprend rien…

Une fois sorti du parc, je continue à scruter le bitume humide. J'ai l'impression qu'il n'y a plus de verglas. Cependant, à force d'être attentif à ce qui se passe au sol, je loupe l'embranchement! Je suis parti vers Épernon, ce que ne prévoyait pas mon itinéraire. Etant donné que cette route est plus passante, je me dis qu'il y aura sans doute moins de risque d'y trouver des pièges verglacés. Alors je continue et tout se passe bien.

Quand j'arrive à Nogent-le-Roi, il est l'heure d'un petit encas. Je fais coup double en obtenant de la boulangère un tampon ad-hoc et une ficelle au chorizo!

Nogent-le-Roi : maisons anciennes

Je vais me mettre au soleil, derrière l'église Saint-Sulpice, pour grignoter…

Nogent-le-Roi : l'église Saint-Sulpice

À Lormaye, commune qui touche Nogent-le-Roi, j'aperçois une tour à laquelle je n'avais pas fait attention lors de mes précédents passages. Cette tour, baptisée Tour du Pilori, est ce qui reste de l'ancienne église Saint-Jean. Chose peu fréquente à ma connaissance, cet ancien édifice religieux abrite désormais la mairie.

Lormaye : Tour du Pilori

La traversée de l'Eure, toujours à Lormoye, me donne l'occasion de saisir des instants lumineux, quand le soleil joue avec le miroir de la rivière.

L'Eure à Lormaye

L'Eure à Lormaye

Je me rends ensuite à Maintenon, où je retourne voir le château.

Château de Maintenon

Pour rejoindre Gallardon, je décide de ne pas suivre l'itinéraire officiel. Je vais contourner le parc du Château de Maintenon par la D6, jusqu'à Saint-Piat. Cette variante me permet d'apprécier de belles vues sur le parc du château, des vues qui, à la belle saison, sont obstruées par les feuillages.

L'Eure, dans le parc du Château de Maintenon

Peu après, je tombe sur le site archéologique de Changé (commune de Saint-Piat), où des dolmens se trouvent protégés par un toit. De nombreux panneaux explicatifs nous informent sur l'histoire de ce site.

Dolmens de Changé

A Saint-Piat, l'Eure bouillonne dans la traversée du moulin…

Le moulin sur l'Eure, à Saint-Piat

Il est temps de retourner sur le parcours de la randonnée, en passant par Mévoisins, où le visiteur étonné peut découvrir le premier menhir du troisième millénaire. En effet, ce menhir de 10 tonnes a été érigé en 2000 APRÈS Jésus-Christ, en utilisant une technologie "à l'ancienne"…

Menhir de Mévoisins

Quand j'arrive à Gallardon, je profite de l'ensoleillement pour photographier l'Épaule sous toutes ses coutures.

L'Épaule de Gallardon

Plutôt qu'une Épaule, c'est une sorte de moignon de donjon… Son état actuel ne doit pas tout aux affres du temps. Le donjon a en effet été détruit en 1421 lors de l'assaut donné par les troupes du dauphin, le futur Charles VII… Pour ceux qui n'ont pas la mémoire des dates, il s'agit d'un des innombrables épisodes de la Guerre de Cent Ans!

L'Épaule de Gallardon

Ce surnom "d'épaule" lui viendrait de sa forme étrange qui rappellerait un os d'épaule de mouton. Naturellement, cette forme n'a pas été voulue par ses destructeurs : la charge de poudre positionnée à sa base a donné ce résultat, qui subsiste étrangement près de 600 ans plus tard!

Quand j'arrive à Saint-Symphorien-le Château, l'envie me démange d'entrer dans le parc du Château d'Esclimont. C'est aujourd'hui un hôtel-restaurant de luxe… L'accès au parc ne m'a pas semblé interdit… Mais je trouve que j'ai fait assez de visites sur ce parcours. Il faut en garder pour la prochaine fois! Je me contente donc de photographier l'imposante porte…

Porte du Château d'Esclimont (commune de Saint-Symphorien-le-Château)

Non, ça ce n'est pas le château! Le château est derrière et on ne peut que l'entrapercevoir depuis la route… Pour cette fois, je me suis contenté d'une visite virtuelle au retour à la maison. Ça donne envie d'aller le voir en vrai!

Après Orphin, le retour à Rambouillet s'effectue par une route assez fréquentée sur une dizaine de kilomètres. La prochaine fois, j'essaierai de trouver une alternative plus calme. J'ai repéré une autre possibilité sur la carte… A vérifier sur le terrain!

Ma dernière halte, avant de retourner à la voiture, sera pour le Château de Rambouillet… Histoire de compléter ma collection de photos du jour, déjà particulièrement fournie.

Château de Rambouillet

Mes petites variantes n'ont ajouté que 5 km au parcours officiel, soit 77 km à l'arrivée.
Il ne me manque plus qu'un circuit pour finir ce Trèfle Rambolitain. Ce sera sans doute pour très bientôt!

Claude
Photos personnelles

LIENS :

➜ Mes autres participations au Trèfle Rambolitain.