lundi 28 octobre 2013

COL DU GLANDON ET COL DE LA CROIX DE FER

L'hiver arrive, c'est du moins ce que prétendait ce panneau lumineux, au départ d'Allemont (Isère)...

L'hiver arrive

En passant peu après devant la pharmacie du bourg, un autre panneau lumineux nous indiqua la température: 6°! De quoi confirmer mon impression que je ne m'étais pas assez couvert. Une impression qui ne dura guère. 30,5 km, principalement en montée, nous séparaient du Col du Glandon. Si on ajoute les 2,5 km de plus pour atteindre le Col de la Croix de Fer, cela laissait bien assez de temps pour me réchauffer.

Profil du Col de la Croix de Fer depuis le barrage du Verney

De plus, quand le soleil parvenait à surmonter l'écran des montagnes environnantes, la température grimpait vite. A notre retour, quelques heures plus tard, le même écran devant la pharmacie d'Allemont indiquait 26°!!! Non, l'hiver n'était pas encore là en ce 28 octobre, et nous en avons profité pour ajouter deux grands cols à notre collection, dont un à plus de 2000 m.

Depuis le carrefour de Rochetaillée jusqu'au lac du Verney, 8 km sans grande difficulté, à l'exception de la montée au travers des pentes herbeuses du barrage (voir dernière photo ci-dessous). L'idéal pour s'échauffer.

Ensuite, la pente s'accentue, avec pour certains kilomètres des "moyennes" autour des 10%. Le Rivier d'Allemont nous accueille après 15 km…

Le Rivier d'Allemont

A la sortie du village, une descente nous impressionne! Un panneau indique que la pente est à 12%. Mon compteur précise qu'il y en a pour 1 km. Et comme j'ai préparé le parcours, je sais qu'il va falloir remonter, sur ce kilomètre, environ 100 m de dénivelé positif... Mais ce sera pour le retour…

Après Le Rivier d'Allemont

Au bas de cette descente, la route (« inondable », nous dit un panneau) traverse le torrent, l'Eau d'Olle, avant de remonter aussitôt avec une pente particulièrement raide. 10 à 11% sur deux kilomètres. C'est la partie la plus sévère de l'ascension.

Nous finissons par apercevoir le barrage de Grand'Maison, parfaitement intégré aux couleurs de la montagne…

Barrage de Grand' Maison
Sur les rives du lac de Grand' Maison, un beau replat nous permet de souffler... Et la lumière nous offre l'occasion de faire de belles photos.

Lac de Grand' Maison

Nous quittons bientôt l'Isère pour entrer en Savoie.

D'Isère en Savoie

Environ 2 km avant d'atteindre le Col du Glandon, deux belles tables de pierre sont comme une invitation à casser la croûte. Une invitation que nous n'avons pas le cœur de refuser…

Un pique-nique en altitude dans des conditions quasi estivales, inespérées en cette saison

La vue sur le lac y est imprenable!

Lac de Grand' Maison

Et voilà le Col du Glandon, à 1924 m d'altitude.

Arrivée de Marie-Ange au Col du Glandon (1924 m)

Nous avons déjà parcouru 30,5 km. Nous qui craignions de rencontrer des températures beaucoup plus basses à cette altitude, nous sommes agréablement surpris par la douceur.

Col du Glandon (1924 m)

Nous profitons du décor pour prendre quelques photos qui nous amusent…

Marie-Ange prend le maillot jaune au Col du Glandon!
Nous rendre ensuite au Col de la Croix de Fer est presque une formalité : 2,5 km depuis le Col du Glandon, et il fait toujours aussi doux, bien que le vent commence à se lever.

Col de la Croix de Fer en vue!
J'arrive au sommet un peu avant Marie-Ange, ce qui me permet de la photographier à son arrivée.

Marie-Ange au Col de la Croix de Fer (2067 m)

Elle me propose ensuite de remonter sur le vélo pour simuler mon arrivée... J'ai ainsi une photo "mise en scène" de mon passage sur la ligne… 

Mon arrivée fictive au Col de la Croix de Fer (2067 m)
Le paysage sur l'autre versant du col, avec une vue splendide sur les Aiguilles d'Arves, nous récompense de nos efforts!

Les Aiguilles d'Arves vues depuis le Col de la Croix de Fer
La descente a été rendue plus difficile que prévu car le vent s'est levé. Un vent assez fort avec, par moments, des bourrasques latérales qui nous incitent à ne pas prendre trop de vitesse.

Le Lac de Grand' Maison, vu en redescendant
Conformément à nos appréhensions, la remontée vers Le Rivier d'Allemont s'avère effectivement plutôt ardue... Des passages à 12%, lorsque les muscles se sont refroidis au cours d'une longue descente, ça tire fort sur les cuisses!...

Puis la descente reprend avec cependant deux autres secteurs où la route remonte un peu. La preuve qu'il ne faut pas tout donner dans l'ascension…

En montant, quand nous sommes passés au lac du Verney, il était dans l'ombre. Au retour, le soleil est maintenant haut et se prête volontiers à des photos lumineuses…

Le Lac du Verney et, au premier plan, la centrale hydroélectrique de Grand' Maison
Le retour à Allemont me donne également l'occasion de faire une photo vue du barrage "sous le soleil". Ce matin, au départ, toute cette zone était aussi dans l'ombre de la montagne.

Retour à Allemont, vu depuis le barrage
(le petit point noir dans la descente, c'est Marie-Ange sur son vélo!)
Ainsi que le vieux village…

Allemont, le vieux village
A l'arrivée: 65 km au compteur et plus de 1900 m de D+, selon l'estimation faite sur Openrunner (aller-retour)... Le bilan de cette journée est... que nous sommes conscients de la chance que nous avons eue de pouvoir profiter d'une si belle fenêtre météorologique, alors qu'au même moment de nombreuses régions de France étaient sous la pluie, voire sous la tempête...

Si on m'avait dit, il y a encore quelques jours, que je grimperais un nouveau col à "2000" en 2013, je ne l'aurais pas cru!

C'est vraiment sympa d'avoir pu bénéficier d'une telle opportunité...

Claude
Photos personnelles


LIENS :

➜ Inventaire de nos cols à plus de 2000 m d'altitude

dimanche 27 octobre 2013

30 COLS EN DRÔME (20 AU 26 OCTOBRE 2013)

RANDONNÉE PERMANENTE DU CLUB DES CENT COLS

Depuis quelque temps, nous envisagions de commencer, au cours des vacances de la Toussaint 2013, cette Randonnée Permanente proposée par le Club des Cent Cols. Ne souhaitant pas enchaîner le parcours façon "voyage à vélo" (nous ne sommes pas équipés pour), j'avais étudié de multiples possibilités de boucles permettant de parcourir l'essentiel des routes proposées et d'escalader les innombrables cols au programme, tout en revenant chaque fois à notre point de départ. Le tout sans faire de parcours trop longs car nous sommes quand même en fin de saison... Pas évident à mettre au point! Mais la perspective de profiter des superbes couleurs de l'automne nous a motivés.

Les belles couleurs du Col de Pennes
Par ailleurs, nous avons attendu l'avant-veille du début des vacances pour nous assurer que le temps serait favorable... Pas question d'aller dans le sud pour rester enfermés à cause d'un temps pourri et pas question non plus de faire du vélo en montagne sous la pluie, ni même dans les nuages. Ça n'aurait pas grand intérêt.

La météo nous ayant rassurés, nous voilà partis pour Die! Pourquoi Die? La réponse est claire, je dirai même "clairette"... Parce que Die est au pied du Vercors et que nos amis qui ont participé à la cyclo-montagnarde du Vercors au mois de juin nous ont donné envie d'aller y traîner nos roues! Et parce que les environs de Die offrent par ailleurs de multiples possibilités de circuits avec un minimum de déplacements automobiles! CQFD!

Die sous les nuages (premier jour)

Durant la semaine, en dehors de "l'alerte orange" du mercredi qui nous a dissuadés de pédaler (violents orages annoncés dans l'Ardèche et dans la Drôme), nous avons roulé tous les autres jours, soit six sorties pour un total de 368 km, avec 30 cols homologués et un dénivelé positif cumulé d'environ 7150 m.



Col de Marignac : premier col du séjour

Dans la musette à souvenirs, plusieurs centaines de photos!... J'ai utilisé bon nombre de ces photos pour concevoir des articles abondamment illustrés. Je vous invite vivement à consulter ces reportages. Il y a de quoi régaler vos mirettes!



Tous les liens sont disponibles sur notre site.
➜ Voir la page 100 cols en Drôme.

Sur la même page, vous retrouverez également les liens vers les articles consacrés à nos séjours ultérieurs, en avril et en octobre 2014.

À bientôt pour de nouvelles aventures cyclo-touristiques!

Claude
Photos personnelles

samedi 26 octobre 2013

VALLÉE DE LA ROANNE ET COLS AUTOUR DE SAINT-NAZAIRE-LE-DÉSERT (100 COLS EN DRÔME)

RANDONNÉE PERMANENTE DU CLUB DES CENT COLS

Retrouvez sur notre site la page 100 cols en Drôme, qui récapitule tous nos articles concernant cette randonnée (séjours d'octobre 2013, d'avril et d'octobre 2014).

Pour cette sixième et dernière balade dans la Drôme, nous nous attaquons au plus gros morceau de notre séjour : en un peu moins de 80 km, plus de 1500 m de D+ et 8 cols à franchir!

Nous allons en voiture jusqu'à Vercheny. De Vercheny à Saint-Nazaire-le-Désert, nous prendrons la même route à l'aller et au retour, soit deux fois 22 km dans la vallée de la Roanne, avec un petit col non repéré lors de la préparation de la balade, le Tavard. Puis nous ferons une boucle de 30 à 35 km qui nous permettra de franchir 7 autres cols!

Dès le départ, nous traversons la Drôme et, peu après, la Roanne, son affluent.

La Roanne; au fond, son confluent avec la Drôme 
Dès le carrefour suivant, un panneau "Route barrée à 8 km" nous inquiète. Mais nous continuons. Si nous sommes obligés de faire demi-tour, tant pis! Nous aurons au moins découvert une partie de cette vallée de la Roanne, dont on nous a vanté la beauté.

Très vite, la route s'élève, tandis que nous remontons le cours de la rivière. A Saint-Benoît-en-Diois, nous rencontrons des randonneurs qui nous confirment que la route est barrée un peu plus loin et qu'ils ont été obligés de rebrousser chemin alors qu'ils se rendaient en voiture au départ d'une balade.

Saint-Benoît-en-Diois
Nous décidons d'insister dans notre choix initial et d'aller voir par nous-mêmes. Et nous voyons! C'est vrai que l'éboulement est impressionnant!

Éboulement sur la route peu après Saint-Benoît
Après portage sur une vingtaine de mètres, l'obstacle est franchi. Un panneau aperçu plus loin, disposé pour l'autre sens de circulation, nous révèle qu'un minage a été effectué la veille. Nous venons juste de sortir du "périmètre de sécurité"… Il ne fallait pas approcher de l'éboulement! C'est bon à savoir… mais c'est un poil trop tard! Nous sommes passés! Le problème, c'est que, comme le furet, nous devrons repasser par là au retour…

Le long de la Roanne, j'ai pris de nombreuses photos. C'est avec difficulté que j'ai fait le tri afin d'en éliminer un certain nombre… Quel que soit le charme de cette vallée, pas question de laisser la Roanne inonder cet article !… Nous sommes venus pour grimper des cols!

La Roanne
Comme la veille, nous quittons bientôt le Diois pour entrer en Drôme Provençale…

Drôme Provençale
Au cours de l'ascension qui se poursuit, un panneau m'intrigue. Je le photographie pour m'en souvenir. Après recherche, j'apprends que le "Contour des fils" doit son nom aux câbles d'une tyrolienne qui, jadis, permettait de ramener à la route les bois coupés sur le versant opposé. Je n'aurais jamais trouvé ça tout seul!

Contour des fils
Peu après nous atteignons le premier col du jour, le Tavard… C'est l'indication d'une altitude qui me fait penser que c'est un col. Le "Chauvot" (catalogue des cols français) confirmera.

Col du Tavard (557 m)
Comme nous redescendons jusqu'à Pradelle, et même un peu après, nous réalisons qu'il faudra remonter tout ça au retour. Mais n'anticipons pas!

A Saint-Nazaire-le-Désert, nous faisons pointer nos cartes de route "100 Cols en Drôme". Ensuite, nous décidons de nous restaurer, même s'il est un peu tôt, car le vrai "désert", ce sera pour plus tard, quand nous serons en train de jouer à saute-moutons avec les cols de la région! Nous profitons donc de la petite épicerie locale pour quelques achats, et de l'ombre de quatre superbes platanes pour un pique-nique bien agréable.

Pique-nique à Saint-Nazaire-le-Désert
Saint-Nazaire est un joli petit village. Je serais curieux de savoir pourquoi il a été associé au "désert". Il y a des gens, il y a de l'eau… En revanche, ni dunes, ni chameaux…

Saint-Nazaire-le-Désert :  la Roanne et l'église
Dans la montée du Col des Guillens, Saint-Nazaire apparaît tout petit…

Saint-Nazaire-le-Désert, vu d'en haut, en montant vers le Col des Guillens
Bientôt, les cols s'enchaînent rapidement. Par "rapidement", je ne veux pas dire qu'on les monte vite, mais qu'ils sont proches les uns des autres! C'est d'abord le Col des Guillens…

Le Col des Guillens (802 m)
La route redescend à peine puis remonte au Col du Portail, séparé du col précédent par 1,5 km seulement…

Le Col du Portail (805 m)
On redescend ensuite davantage, l'altitude du point le plus bas étant de 740 m. Puis on remonte jusqu'à Volvent (alt. 850 m)…

Volvent
Et voilà le Col de Vache…

Le Col de Vache (887 m)
De nouveau, la route redescend, mais très peu, et nous sommes maintenant sur les pentes du Col des Roustants.

Le Col des Roustants (1028 m)
Cette fois la descente en direction de Chalancon est beaucoup plus longue :  6 km pour 250 m de dénivelé négatif… qu'il faudra remonter pour franchir les cols suivants! A commencer par le Col de la Croix (NB: ce n'est pas la même croix que celle du col franchi lors de notre première sortie!).

Le Col de la Croix (893 m selon le panneau, 907 m selon le Club des Cent Cols)
Nous traversons ensuite le plateau de Chamauche… où il n'y avait pas un chat! Ni beau, ni moche!

Plateau de Chamauche, et au fond, le Col de la Croix
Et la montée se poursuit jusqu'au col du même nom…

Col de Chamauche (1037 m)
C'était la dernière grosse ascension du jour car le Col de Planlara se franchit sans effort, après avoir suivi une petite route de crête. A propos de ce col, nous constatons un désaccord concernant l'altitude, le panneau indiquant 1037 m, comme le col de Chamauche, tandis que le "Chauvot" ne lui consent que 1000 m.

Col de Planlara (1037 m selon la police, 1000 m selon les manifestants…)
Une chose est sûre, Marie-Ange a retrouvé le sourire après une certaine tension dans les dernières ascensions qui lui ont semblé bien longues. Ça fait du bien de savoir que l'essentiel des kilomètres restant à parcourir, une bonne trentaine quand même, se fera en descente!

De retour à Saint-Nazaire-l'Oasis, nous prenons le temps de nous ré-hydrater…

Saint-Nazaire-le-Désert : seconde visite
Puis c'est de nouveau la pittoresque vallée de la Roanne… Les deux kilomètres de remontée vers le Col de Tavard se font tranquillement (pente à 2,5% de moyenne). Puis ce sont les gorges…

Vallée de la Roanne : deuxième épisode
Dans la foulée, nous franchissons l'éboulement. Sans nous attarder car nous savons maintenant que nous sommes ici dans un périmètre "d'insécurité"!…

De retour à Saint-Benoît-en-Diois, nous faisons une courte halte pour visiter l'église et ses abords.

L'église de Saint-Benoît-en-Diois
Et nous retrouvons la Drôme, que nous franchissons une dernière fois pour revenir à Vercheny.

La Drôme, à Vercheny
Après cette dernière balade, c'est l'heure des bilans…

Bilan de la semaine :
  • 6 parcours
  • 368 km
  • 30 cols
  • 7150 m de D+
Reste à faire pour finir la Randonnée Permanente "100 Cols en Drôme" :
  • au moins une quinzaine de parcours
  • 892 km
  • 72 cols
  • au moins 17 000 m de D+
Bref, en 2014, nous reviendrons! Pour tenter de finir ce que nous avons commencé, certes, mais surtout parce que rouler dans la Drôme nous a beaucoup plu! C'est une région qui n'a rien à envier à l'Ardèche pour ce qui est de la pratique du vélo. Pour ceux qui ne connaissent pas et qui aiment la moyenne montagne, n'hésitez pas à aller y faire tourner vos pédales… Vous ne regretterez pas!

Claude
Photos personnelles

LIENS :

—> Page de notre site consacrée à la randonnée permanente 100 Cols en Drôme.

vendredi 25 octobre 2013

AUTOUR DE LUC-EN-DIOIS ET DE LA HAUTE VALLÉE DE LA DRÔME (100 COLS EN DRÔME)

RANDONNÉE PERMANENTE DU CLUB DES CENT COLS

Retrouvez sur notre site la page 100 cols en Drôme, qui récapitule tous nos articles concernant cette randonnée (séjours d'octobre 2013, d'avril et d'octobre 2014).

Pour cette cinquième balade, nous nous sommes rendus de Die à Luc-en-Diois en voiture. Objectif: explorer quelques routes du parcours de la Drômoise, une randonnée organisée en septembre par le club de Die. L'office de tourisme nous en a donné les parcours. Les deux circuits qui traversent le secteur qui nous intéresse nous semblant trop longs en cette saison, nous aménageons une boucle personnelle qui nous permettra de découvrir un petit bout du parcours n° 3 (116 km), avec en particulier le Col de Prémol, et un tronçon du parcours n° 4 (143 km) d'Establet à Valdrôme par les Cols du Fays et de Rossas.

Nous quittons donc Luc-en-Diois en direction du Col de Prémol, par une toute petite route… Si petite que je me demandais si nous n'allions pas finir par tomber sur une cour de ferme ou autre cul de sac. Pour finir, c'est sur un gué que nous sommes tombés! Le courant étant assez fort, nous n'avons pas tenté le diable et nous avons traversé par une passerelle piétonne…

Pendant la montée vers le col, au détour de quelques lacets, nous avons pu apprécier de très belles perspectives sur la Montagne de Glandasse, au loin, derrière nous.


Un premier sommet est franchi durant la traversée du village de Jonchères (911 m).

Jonchères
Puis la route redescend un petit peu avant les dernières pentes du Col de Prémol, qui nous a fait monter à 947 m d'altitude.

Col de Prémol (947 m)
Descente tranquille jusqu'à Bellegarde-en-Diois, puis Establet, et nous voilà en Drôme Provençale. La végétation nous semble en effet plus méditerranéenne. Et nous attaquons notre deuxième col de la journée, le Col du Fays.

Marie-Ange franchit le col puis fait un demi-tour pour être photographiée de face devant l'inscription "COL".

Col du Fays (1051 m)

Puis c'est à mon tour de prendre la pose.

Col du Fays (1051 m)

Après le passage du col, la route continue à monter. Sur notre de droite, nous apercevons des gorges…

Paysage entre le Col de Fays et Saint-Dizier-en-Diois
Au détour d'un virage, nous découvrons un plateau, dominé par le village de Saint-Dizier-en-Diois. Domaine de pâturages, où les moutons se régalent…


… Et où les chèvres ne sont pas en reste!


Le Col de Rossas en venant de ce plateau, n'est qu'une formalité. On profite des efforts consentis dans l'ascension du Col du Fays pour engranger un second col, en douceur! Quand on vient de Valdrôme, évidemment, c'est le contraire.

Col de Rossas (1115 m)
A Valdrôme, village perché, nous avons la chance de découvrir, bien cachée au cœur du village, une auberge prête à nous accueillir :  « L'Oustaou ». L'aubergiste nous met en garde : « Je ne peux vous proposer que des ravioles. » C'est parfait ! Ça nous permettra de découvrir une recette succulente…
Nous profitons de cette halte pour faire tamponner nos cartes de route de la randonnée permanente "100 Cols en Drôme".

Puis nous reprenons la route, qui longe la Drôme pendant plusieurs kilomètres. A cet endroit, ce n'est encore qu'un torrent.

Vallée de la Drôme, peu après Valdrôme
Le moment est venu d'aborder le quatrième et dernier col du jour. Celui-ci aura une saveur particulière : ce sera le centième col franchi par Marie-Ange! Ce qui mérite bien qu'elle soit à l'honneur sur les photos suivantes…

Marie-Ange au début de la montée vers le Col de Miscon

Le début de la montée est paisible. La route est très correcte et la pente très modérée. C'est après le village de Miscon que ça se corse : la pente s'accentue nettement et la route est couverte de gravillons. A certains endroits, les gravillons se sont accumulés au point que les roues ont tendance à riper. Pas facile de garder sa ligne, pas facile de garder l'adhérence! Ce serait tout de même dommage d'être obligé de poser pied à terre à cause de ces fichus gravillons!

Gravillons dans le Col de Miscon
Ouf! C'est passé! Marie-Ange peut être fière d'elle! Et elle s'en souviendra de son centième col! Ce n'était pas un petit collet de rien du tout, ni un col franchi en descente… 400 m de dénivelée en 8,5 km, et 8,9% de pente moyenne sur les deux derniers kilomètres. Bref, un vrai col qui se mérite! En outre, le panneau du col sort vraiment de l'ordinaire. De quoi renforcer son côté atypique!

Col de Miscon (1023 m)
Il nous reste à redescendre par le même chemin pour retrouver la vallée de la Drôme et rejoindre Luc-en-Diois, où nous avons laissé la voiture. Sur le retour, une surprise nous attend : le Saut de la Drôme ! Un site exceptionnel que nous avions repéré sur la carte, mais dont nous n'avions aucune idée précise. Quand on se balade dans le Diois, c'est une curiosité naturelle qu'il ne faut pas manquer… Les quelques photos ci-dessous n'en donnent qu'un aperçu. Il faut le voir en vrai!

Saut de la Drôme
Rochers au-dessus du Saut de la Drôme


La Drôme, juste après la cascade du "Saut de la Drôme"

Toujours la Drôme, quelques centaines de mètres plus loin
Nous terminons cette boucle avec 72 km au compteur et 4 nouveaux cols pour 1320 m de D+. Et une nouvelle collection de photos et de souvenirs magnifiques…

Claude
Photos personnelles