➜ consulter le site de l'organisation.
Nous avons opté pour un hébergement sur place le samedi soir, de façon à nous lever un peu plus tard avant la randonnée. Nous avons effectué le trajet en voiture le samedi matin et l'après-midi, nous en avons profité pour découvrir Reims.
Samedi 25 juin 2011
Arrivés sur place, à Tinqueux (banlieue de Reims), en fin de matinée, nous avons décidé d'aller chercher nos engagements au cours de l'après-midi. Une bonne occasion pour repérer le gymnase Géo André, où se situe chaque année le départ du BCMR.
Nous en avons profité pour faire un petit tour en ville, le long du canal de l'Aisne à la Marne pour commencer…
Une piste cyclable goudronnée nous a permis de le suivre sur plusieurs kilomètres.
La piste se prolonge un bon moment hors de la ville.
Après un retour à Reims par le même chemin, nous sommes allés traverser le canal bien au-delà du centre-ville. En revenant par l'autre rive, nous avons eu à franchir plusieurs voies ferrées qui traversaient la route en biais. Les premières n'ont posé aucun problème mais la dernière a été fatale à Marie-Ange qui a lourdement chuté. De belles plaies au coude gauche, garnies de gravillons, ont nécessité l'intervention experte d'une pharmacienne du centre-ville.
Au final, plus de mal que de peur! Il est vrai que ce type de chute arrive tellement vite qu'on n'a pas le temps d'avoir peur!
Malgré ce désagréable accident, nous sommes ensuite allés voir la cathédrale… Pas question de se laisser décourager pour si peu! Marie-Ange a de la ressource mentale! La preuve : voici ce qu'elle a déclaré avec beaucoup d'humour quelques jours plus tard :
— « Habituellement, on tombe après avoir bu... Pour moi, la chute a précédé la dégustation... et je déguste encore 6 jours après! Pas de fracture mais des plaies… »
— « Habituellement, on tombe après avoir bu... Pour moi, la chute a précédé la dégustation... et je déguste encore 6 jours après! Pas de fracture mais des plaies… »
oujours la cathédrale de Reims |
Dimanche 26 juin 2011
Au total, il y avait 1078 participants, avec des cyclos venus de toutes les régions, et même quelques groupes étrangers, notamment des Belges.
- 501 sur le 155 km
- 289 sur le 115 km
- 158 sur le 90 km
- 58 sur le 50 km
- 72 marcheurs
Le parcours de 115 km offrait 1535 m de D+... Un brevet cyclotouriste idéal pour ceux qui aiment les bosses avec du pourcentage et des changements de pente et de rythme incessants…
Le profil du 115 km (édition 2011) |
La première difficulté du parcours était la côte de Ville-Dommange… Le panneau routier situé au sommet indique des pentes à 12%.
Au sommet de la côte de Ville-Dommange |
Le premier ravitaillement se trouvait à Châtillon-sur-Marne, ville que l'on aperçoit de loin, qu'on vienne de la vallée de la Marne ou de la Montagne de Reims.
Châtillon-sur-Marne |
Arriver jusqu'aux victuailles exigea un important effort pour gravir une belle côte qui se termine au pied de la statue de trente trois mètres de haut représentant le pape Urbain II.
Châtillon-sur-Marne : Marie-Ange en termine avec la côte |
Sous l'œil de pierre du pape d'origine locale, on pouvait se restaurer tout en admirant le panorama. Au moment de notre passage, le ciel était encore couvert… Heureusement, il n'allait pas tarder à se découvrir…
Châtillon-sur-Marne |
Avant de quitter la ville, un décor original nous rappela qu'on était au pays de la vigne. Difficile de l'oublier cependant… En dehors des agglomérations, la culture du raisin était omniprésente. Et, des villes jusqu'au moindre village, on voyait partout des maisons de producteurs et négociants en vins de Champagne… Tout au long du parcours nous avons pu découvrir d'innombrables marques inconnues, et de temps en temps, lire des noms prestigieux : Moët et Chandon, Charles Deutz, Canard Duchêne!
Après Châtillon, le parcours suivait la Marne. C'est sur ce secteur que le temps commença à se dégager.
De temps en temps, on s'éloignait un peu de la rivière pour grimper sur les coteaux, d'où l'on pouvait admirer le panorama sur la vallée. Et le temps devenait de plus en plus beau!
Du côté de Hautvillers ou de Champillon, on s'en éloigna davantage pour grimper au milieu des vignes… Sous un grand ciel bleu ! Oubliées les brumes matinales!…
Ça grimpe au milieu des vignes |
La Montagne de Reims, ce n'est pas la haute montagne. Mais quand ça grimpe, ça ne fait pas semblant.
Après la belle et longue côte de Champillon, nous sommes arrivés au ravitaillement de Bellevue, où nous avons apprécié le beau panorama sur la vallée de la Marne depuis le versant sud de la Montagne de Reims. L'agglomération au centre de la photo, c'est Épernay.
Panorama depuis le ravitaillement de Bellevue (commune de Champillon) |
Après Ay, nous sommes tombés sur un ravitaillement non prévu. Comme il commençait à faire franchement chaud, les organisateurs ont pensé que nous aurions soif. Ce n'est pas faux! Merci pour cette attention! Quand nous sommes arrivés, l'un des bénévoles était en train de remplir des flûtes de champagne. Pour nous??? Non! Réservé uniquement aux bénévoles! Flûte!
Champagne au ravito? |
Après diverses côtes, nous sommes arrivés en vue d'un… phare! Décidément, les Rémois sont étonnants… Passe encore qu'ils nomment "montagne" cette succession de collines et de coteaux… Mais un PHARE dans cette montagne, là, ils exagèrent !
Pourquoi y a-t-il un phare au milieu des vignes de Champagne? C'est Joseph Goulet, négociant en vins de Champagne aux idées avant-gardistes, fils de Modeste Goulet, fondateur des succursales Goulet-Turpin, qui a fait construire ce phare en 1909 dans un but publicitaire. Il était éclairé la nuit. Un restaurant et une guinguette y étaient installés dans des bâtiments annexes, disparus depuis.
Le Phare de Verzenay abrite aujourd'hui le Musée de la Vigne.
Phare de Verzenay |
Autre curiosité dans la même commune : le moulin de Verzenay, un moulin à vent qui a été construit en 1818. Devenu propriété de la maison Heidsieck Monopole, il servit d'observatoire pendant les Première et Seconde Guerres mondiales.
Grimpette vers le moulin de Verzenay |
Le moulin de Verzenay |
Après le dernier contrôle, à Mailly-en-Champagne, le retour au gymnase Géo André à Reims n'a posé qu'un seul problème : Marie-Ange a commencé à accuser très nettement la fatigue… Le handicap de sa blessure au bras, la courte nuit, les kilomètres accumulés et les montées à répétition ont fini par atteindre son moral…
Mais elle a été récompensée de ses efforts par un petit verre de champagne bien frais, qui, cette fois, contrairement à ce qui c'était passé au ravito impromptu, était bien pour nous !
A la bonne vôtre!
Claude
Photos personnelles
Photos personnelles
LIENS :
Nous sommes retournés en 2012 participer au 55e Brevet Cyclotouriste de la Montagne de Reims (BCMR). Voici les liens vers nos récits…
➜ Le week-end 2012 par Claude (23 et 24/06/2012)
➜ Le "115", par Marie-Ange (24/06/2012)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire