Je me demande pourquoi on dit les "cinglés". S'agissant du Géant de Provence, il eut été plus logique de parler des "Fadas du Ventoux"... Mais peu importe! Qu'on dise "cinglé", "fada", "fêlé", "zinzin", "maboul", "foldingue", "siphonné" et j'en passe, une chose est sûre: ne serait-ce que pour tenter d'escalader le Ventoux le même jour par ses trois accès routiers, il faut être un peu fou!... Les chiffres parlent d'eux-mêmes: 136 km, dont la moitié (68 km!) en montée, 4443 m de dénivellation, et pour moi, un peu moins de 11 heures entre mon départ de Malaucène, à 5h43 exactement, et mon retour à 16h35, dont un peu moins de 9h de pédalage. Vitesse moyenne : 15,5 km/h...
Troisième passage au sommet |
Pour me préparer, j'ai quand même été raisonnable!
L'idée très vague et très lointaine est devenue projet l'hiver dernier, lorsque mon ami Pascal m'a proposé de venir passer une semaine à Malaucène pendant qu'il y serait. « Si tu veux faire les Cinglés, je les ferai avec toi... ». Je me suis dit que c'était une sacrée occasion à saisir! Être accompagné, encouragé et aidé par un tel spécialiste, ça ne se refuse pas! Il faudrait être fou pour ne pas accepter!...
Ensuite, j'ai peu parlé de mon projet. N'ayant jamais escaladé de grand col, je craignais de passer pour un malade mental si j'annonçais autour de moi mon intention de m'attaquer d'emblée à un tel monument... Même quand mes copains de club, Michel dit "le Petit Lapin", puis Jean-Pierre dit "JPB" m'ont lancé à leur tour l'idée, j'ai préféré jouer les indifférents... Fada, certes, mais pas fanfaron!... Pas envie de trop en parler avant si je devais ensuite me dégonfler...
Pour me préparer et tester mes capacités à enchaîner les ascensions sur des kilométrages importants, j'ai pensé qu'il serait bon de participer à la cyclo-montagnarde du Morvan, qui avait lieu les 30 juin et 1er juillet. Au cours de l'épreuve, sur deux jours, mes sensations ont été très satisfaisantes. Mais les jours suivants, j'ai ressenti un gros coup de mou... Cela m'a inquiété, évidemment, mais je ne me suis pas affolé pour autant. J'ai d'ailleurs commandé ma carte de route des "Cinglés du Ventoux" à ce moment-là. Et je me suis reposé, sans toucher au vélo, pendant près de trois semaines. J'ai attendu que l'envie revienne... J'ai repris l'entraînement le 20 juillet par du VTT, avec des sorties quotidiennes autour de Limeil, en privilégiant petit kilométrage (une vingtaine à chaque fois) et profil vallonné (autour du Réveillon à Villecresnes et du côté du Mont Griffon).
J'ai ensuite repris le vélo de route, en roulant tous les jours, d'abord sur les Monts du Lyonnais, puis sur des parcours sympathiques en Vaucluse, ne dépassant jamais la soixantaine de kilomètres, le but étant de me rassurer et de me préparer, pas de m'épuiser.
Panorama depuis le sommet du Ventoux (photo Marie-Ange) |
Voir pour savoir
Rouler sous la chaleur, faire de longues montées (comme les 19 km des Gorges de la Nesque), ça m'a permis de vérifier que j'étais dans de bonnes dispositions. Mais ça ne suffisait pas pour prendre une décision. Avant de tenter "les Cinglés", il me fallait voir pour savoir. C'est ainsi qu'ayant retrouvé Pascal à Malaucène, je lui ai demandé s'il acceptait de m'accompagner sur une première ascension, à partir de Malaucène donc, mais avec une descente par Bédoin afin de visualiser aussi cette route-là. Enfin, le retour à Malaucène en passant par le Col de la Madeleine avait pour but de vérifier s'il me restait encore du jus après la première ascension... A mon arrivée, les sensations ayant été bonnes et les prises de repères satisfaisantes, ma décision était prise! J'étais prêt à tenter l'aventure. Mais pas encore prêt à en parler!!! C'est ainsi que dans mon article au sujet de cette première ascension, je n'ai pas évoqué la folle tentative, prévue, d'un commun accord avec Pascal, pour le surlendemain, mercredi.
Chapelle Sainte-Croix du Ventoux (photo Marie-Ange) |
La veille du jour J
Pascal m'avait conseillé de ne pas rouler la veille de l'épreuve. J'ai donc suivi son conseil et me suis consacré aux préparatifs matériels, tandis que Marie-Ange escaladait le Ventoux par Malaucène. En effet, lorsqu'elle avait enchaîné les trois ascensions en trois jours (dans son cas, c'était donc de la folie douce), elle avait mal vécu la montée du troisième jour, effectuée par Malaucène. Ce mardi, elle a donc tiré un trait sur ses mauvais souvenirs et a gravi le Géant en solitaire, au petit matin, et sans mettre pied à terre!...
De mon côté, donc, multiples préparatifs dont je vous épargne les détails. Si! Un détail quand même: j'ai accroché sous la selle la plaque de cadre des "Cinglés du Ventoux", en me disant que ça donnerait peut-être l'idée à ceux qui connaissaient le principe de ce défi de m'encourager... Ce détail aura son importance…
Club des Cinglés du Mont Ventoux |
Première ascension
Le rendez-vous avec Pascal était fixé à 5h30. Levé à 4h30, je suis à l'heure au point de rencontre. Pascal arrive peu après. Il fait encore nuit. Je note l'heure sur ma carte: 5h38... Occupés à bavarder, nous partirons réellement 5 minutes plus tard.
Le jour se lève peu à peu... J'apprécie d'avoir déjà des repères sur cette route. Quand le soleil apparaît, je prends quelques photos… sans m'arrêter pour autant.
Le jour se lève |
Pascal au soleil levant |
C'est au cours de cette montée par Malaucène qu'on rencontre les pourcentages les plus élevés : 12%.
Pente à 12% |
Nous montons un peu moins vite que lundi, lors de ma première ascension: environ 2h20 (contre 2h10)... Mais il faut en garder sous la pédale! La journée va être longue!... Mes douleurs aux genoux sont présentes... Comme elles vont ensuite disparaître pour le reste du parcours, je suppose qu'elles ont un rapport avec un "départ à froid"...
Première apparition de la tour hertzienne, au petit matin |
Au sommet, photo devant le panneau, coupe-vent enfilé et hop! on attaque la descente…
Premier passage au sommet |
A Bédoin, nous retrouvons Marie-Ange qui, très gentiment, s'occupera tout au long de la journée de la logistique... Boissons fraîches, photos, petit ravito...
Passage à Bédoin. Kilomètre 0??? Non! Nous avons déjà fait la montée par Malaucène et la première descente... |
Je fais tamponner ma carte de route (premier tampon!) et nous repartons pour la…
… Deuxième ascension
Je comprends pourquoi cette ascension est réputée la plus dure. Après Sainte-Estève, la pente s'accentue et se maintient entre 8 et 10% pendant 8 ou 9 km... Par rapport à la montée de Malaucène, il y a moins de secteurs pour récupérer. Et on a beau être abrité sous les arbres, il commence à faire chaud... Un peu avant d'arriver au Chalet Reynard, une pensée me traverse l'esprit : je sais que je vais arriver au sommet, mais je me dis que si j'arrête là, ce sera déjà très bien. Enchaîner Malaucène et Bédoin, ce n'est pas si mal et je serais déjà très content de moi!…
En arrivant au Chalet Reynard, où Marie-Ange nous attend, de nouveau avec boissons et photos, je fais part de cette pensée à Marie-Ange, puis à Pascal. Tous deux me houspillent en me disant :
« Pas de ça! Tu continues ». C'était aussi mon intention, bien sûr, mais ça fait du bien d'être ainsi encouragé!
Après avoir passé la tête sous la fontaine, nous reprenons l'ascension. Du Chalet Reynard au sommet, il y a du monde! Sur la route, avec de nombreux cyclos, et aux abords avec des supporters, et aussi les incontournables photographes. Nous en verrons trois qui nous donneront leur carte... Photos à voir sur leur site...
Cela fait une petite animation, le temps passe plus vite... et on pense moins aux pourcentages qui, là aussi, pendant 6 km, doivent osciller entre 8 et 10%.
Au sommet, je fais tamponner ma carte de route (lors du premier passage, la boutique était fermée) et je demande à une anglaise de me photographier car Pascal m'attend un peu plus loin…
Coupe-vent avant de redescendre... C'est qu'Éole a allumé le ventilateur et il fait un poil frais!...
Nouvel arrêt au Chalet Reynard, un peu plus long cette fois, pour la pause repas. Marie-Ange nous a acheté des canettes bien fraîches... Quiches, sandwiches... La nourriture salée fait du bien...
Puis nous repartons vers Sault. Le panneau indique 20 km. La particularité, c'est que, contrairement à Malaucène et à Bédoin, le point de contrôle ne se situe pas au bas de la descente. Il faut remonter sur quelques centaines de mètres pour entrer dans le village.
C'est dans cette montée qu'une cyclote, ayant remarqué la plaque sous ma selle, m'interroge :
« Vous faites la "cinglée"? »... Ben oui! Et elle la fait aussi! Nous pointons ensemble à l'Office de Tourisme de Sault (et de trois!). Puis nous repartons, Pascal et moi... accompagnés de Françoise.
Troisième ascension
En toute logique et conformément aux explications données au paragraphe précédent, cette ascension commence par... une descente! Puis on attaque la montée réputée la plus facile... lorsqu'on n'en fait qu'une! Mais quand c'est la troisième et qu'il est 13h et des poussières, ce n'est plus la même histoire. Au bout d'une dizaine de kilomètres, j'éprouve le besoin de faire une première pause (pipi, barre de céréales, kit solaire sur mes lunettes...). La pente est très raisonnable, comparée aux deux autres montées, mais ça devient dur pour moi... Pas pour les jambes, qui tournent encore bien... C'est la lassitude qui commence à se faire sentir.
Peu après, comme nous en avions convenu avec Pascal, que j'ai désormais surnommé mon "scoach" (puisque jusque là, il est resté collé à mes côtés), celui-ci décolle. Je préfère le laisser partir et finir "comme je peux", sans l'obliger à un rythme trop ramolli!…
Je ne le reverrai qu'au sommet. Mais je ne suis pas seul car Françoise est régulièrement à proximité et comme je commence à en avoir plein la musette, ce qu'elle me raconte me permet de penser à autre chose qu'à cette lassitude qui s'installe progressivement... J'apprends ainsi que la semaine dernière elle a monté l'Alpe-d'Huez à deux reprises, dont une fois au cours d'un triathlon... Ce n'est pas n'importe qui, Françoise! Pour l'heure nous avançons à peu près au même rythme et nous nous arrêtons ensemble au Chalet Reynard pour nous rafraîchir...
Plus que six kilomètres d'ascension! Six kilomètres que j'ai déjà montés en fin de matinée... Mais ils me paraissent cette fois beaucoup plus longs!... A 4 km du sommet, mon rythme a encore baissé... Une pensée ne me quitte plus : je vais m'arrêter encore un coup. Pas tout de suite... Je fais encore un kilomètre... Et puis je continue... Je vais essayer d'aller jusqu'à la stèle de Tom Simpson... Puis je me motive encore : allez, jusqu'au panneau du Col des Tempêtes... Plus qu'un kilomètre... Finalement j'atteins le sommet pour la troisième fois sans avoir fait de nouvel arrêt... Et j'arrive à sourire à Marie-Ange pour la photo dans le dernier virage… (Pour être honnête, deux secondes plus tôt, je faisais une sale grimace, mais je garderai la photo pour moi!…)
Je comprends pourquoi cette ascension est réputée la plus dure. Après Sainte-Estève, la pente s'accentue et se maintient entre 8 et 10% pendant 8 ou 9 km... Par rapport à la montée de Malaucène, il y a moins de secteurs pour récupérer. Et on a beau être abrité sous les arbres, il commence à faire chaud... Un peu avant d'arriver au Chalet Reynard, une pensée me traverse l'esprit : je sais que je vais arriver au sommet, mais je me dis que si j'arrête là, ce sera déjà très bien. Enchaîner Malaucène et Bédoin, ce n'est pas si mal et je serais déjà très content de moi!…
Deuxième ascension, arrivée au Chalet Reynard |
En arrivant au Chalet Reynard, où Marie-Ange nous attend, de nouveau avec boissons et photos, je fais part de cette pensée à Marie-Ange, puis à Pascal. Tous deux me houspillent en me disant :
« Pas de ça! Tu continues ». C'était aussi mon intention, bien sûr, mais ça fait du bien d'être ainsi encouragé!
Merci pour les encouragements! Ça fait plaisir! |
Après avoir passé la tête sous la fontaine, nous reprenons l'ascension. Du Chalet Reynard au sommet, il y a du monde! Sur la route, avec de nombreux cyclos, et aux abords avec des supporters, et aussi les incontournables photographes. Nous en verrons trois qui nous donneront leur carte... Photos à voir sur leur site...
Deuxième ascension (photo pro) |
Cela fait une petite animation, le temps passe plus vite... et on pense moins aux pourcentages qui, là aussi, pendant 6 km, doivent osciller entre 8 et 10%.
Au sommet, je fais tamponner ma carte de route (lors du premier passage, la boutique était fermée) et je demande à une anglaise de me photographier car Pascal m'attend un peu plus loin…
Deuxième passage au sommet |
Coupe-vent avant de redescendre... C'est qu'Éole a allumé le ventilateur et il fait un poil frais!...
Coupe-vent pour la descente (photo pro) |
Nouvel arrêt au Chalet Reynard, un peu plus long cette fois, pour la pause repas. Marie-Ange nous a acheté des canettes bien fraîches... Quiches, sandwiches... La nourriture salée fait du bien...
Puis nous repartons vers Sault. Le panneau indique 20 km. La particularité, c'est que, contrairement à Malaucène et à Bédoin, le point de contrôle ne se situe pas au bas de la descente. Il faut remonter sur quelques centaines de mètres pour entrer dans le village.
C'est dans cette montée qu'une cyclote, ayant remarqué la plaque sous ma selle, m'interroge :
« Vous faites la "cinglée"? »... Ben oui! Et elle la fait aussi! Nous pointons ensemble à l'Office de Tourisme de Sault (et de trois!). Puis nous repartons, Pascal et moi... accompagnés de Françoise.
Troisième ascension
En toute logique et conformément aux explications données au paragraphe précédent, cette ascension commence par... une descente! Puis on attaque la montée réputée la plus facile... lorsqu'on n'en fait qu'une! Mais quand c'est la troisième et qu'il est 13h et des poussières, ce n'est plus la même histoire. Au bout d'une dizaine de kilomètres, j'éprouve le besoin de faire une première pause (pipi, barre de céréales, kit solaire sur mes lunettes...). La pente est très raisonnable, comparée aux deux autres montées, mais ça devient dur pour moi... Pas pour les jambes, qui tournent encore bien... C'est la lassitude qui commence à se faire sentir.
Peu après, comme nous en avions convenu avec Pascal, que j'ai désormais surnommé mon "scoach" (puisque jusque là, il est resté collé à mes côtés), celui-ci décolle. Je préfère le laisser partir et finir "comme je peux", sans l'obliger à un rythme trop ramolli!…
Pascal en termine avec la troisième ascension |
Je ne le reverrai qu'au sommet. Mais je ne suis pas seul car Françoise est régulièrement à proximité et comme je commence à en avoir plein la musette, ce qu'elle me raconte me permet de penser à autre chose qu'à cette lassitude qui s'installe progressivement... J'apprends ainsi que la semaine dernière elle a monté l'Alpe-d'Huez à deux reprises, dont une fois au cours d'un triathlon... Ce n'est pas n'importe qui, Françoise! Pour l'heure nous avançons à peu près au même rythme et nous nous arrêtons ensemble au Chalet Reynard pour nous rafraîchir...
Plus que six kilomètres d'ascension! Six kilomètres que j'ai déjà montés en fin de matinée... Mais ils me paraissent cette fois beaucoup plus longs!... A 4 km du sommet, mon rythme a encore baissé... Une pensée ne me quitte plus : je vais m'arrêter encore un coup. Pas tout de suite... Je fais encore un kilomètre... Et puis je continue... Je vais essayer d'aller jusqu'à la stèle de Tom Simpson... Puis je me motive encore : allez, jusqu'au panneau du Col des Tempêtes... Plus qu'un kilomètre... Finalement j'atteins le sommet pour la troisième fois sans avoir fait de nouvel arrêt... Et j'arrive à sourire à Marie-Ange pour la photo dans le dernier virage… (Pour être honnête, deux secondes plus tôt, je faisais une sale grimace, mais je garderai la photo pour moi!…)
Le sourire dans le dernier virage... |
Et voilà ! Et de trois!
Pascal me félicite... Je le remercie!… Je crois que je ne le remercierai jamais assez... Avec Françoise, qui m'a distancé dans le final, nous nous congratulons mutuellement. Dernière photo au sommet... Oui, ça y est, je suis cinglé!
Avant d'aborder la dernière descente, vers Malaucène, je jette un coup d'œil à mon compteur... Sans m'en apercevoir, j'ai dû appuyer sur le bouton et c'est le kilométrage total effectué avec mon nouveau vélo qui s'affiche : 1000 tout rond! Je trouve ce détail très étonnant! Il faut croire qu'avec ce défi, j'ai mis dans le "mille"!...
Cette descente ne sera pas une simple formalité car le vent s'est levé. Je resterai donc prudent jusqu'au bout. Je n'ai pas envie d'être jeté à terre par une rafale inattendue... Je n'ai pas fait tout ça pour finir cette journée mémorable à l'hôpital!... Cela dit, je ne suis pas mécontent de ce final venté! Le Ventoux sans le vent, c'est comme le pastis sans les olives!...
Finalement, je termine l'épreuve un peu après 16h30. Je vais faire apposer mon quatrième et dernier tampon au magasin de cycles. Je ne me sens pas aussi cassé que j'aurais pu le craindre... Il faut croire que la préparation a été pertinente. L'accompagnement de Pascal et le soutien de Marie-Ange très efficaces. Un grand merci à tous les deux!
Dernières images, ou délires d'un nouveau cinglé!…
NB : Je l'étais déjà un peu avant!
Après l'effort, le… coup de bambou?!
Cinglé, zinzin, marteau, fondu... et heureux de l'être! |
Avant d'aborder la dernière descente, vers Malaucène, je jette un coup d'œil à mon compteur... Sans m'en apercevoir, j'ai dû appuyer sur le bouton et c'est le kilométrage total effectué avec mon nouveau vélo qui s'affiche : 1000 tout rond! Je trouve ce détail très étonnant! Il faut croire qu'avec ce défi, j'ai mis dans le "mille"!...
Cette descente ne sera pas une simple formalité car le vent s'est levé. Je resterai donc prudent jusqu'au bout. Je n'ai pas envie d'être jeté à terre par une rafale inattendue... Je n'ai pas fait tout ça pour finir cette journée mémorable à l'hôpital!... Cela dit, je ne suis pas mécontent de ce final venté! Le Ventoux sans le vent, c'est comme le pastis sans les olives!...
Finalement, je termine l'épreuve un peu après 16h30. Je vais faire apposer mon quatrième et dernier tampon au magasin de cycles. Je ne me sens pas aussi cassé que j'aurais pu le craindre... Il faut croire que la préparation a été pertinente. L'accompagnement de Pascal et le soutien de Marie-Ange très efficaces. Un grand merci à tous les deux!
Dernières images, ou délires d'un nouveau cinglé!…
NB : Je l'étais déjà un peu avant!
Après l'effort, le… coup de bambou?!
— « Tu dors, Claude? »
(Conseil : regardez bien le T-shirt!)
A noter que les deux photos sont des "mises en scène"... La seconde, dans le "Saint-Sépulcre", a été prise le lendemain, 2 août, au cours d'une balade de décrassage autour de Malaucène…
Même pas mort! Ça fait plaisir!…
Claude
Photos : Claude et Marie-Ange
LIEN :
➜ Club des Cinglés du Ventoux: http://www.clubcinglesventoux.org/
HOMOLOGATIONS :
- Françoise Haudry, rencontrée pendant la dernière ascension : matricule n°4380
- Claude Sintès : matricule n°4395
- Pascal Leclercq : matricule n° 4396
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