dimanche 21 avril 2013

LA BRIARDE, À BRIE-COMTE-ROBERT

Il y a des jours où j'ai la flemme de me lever avant 6h. Je ne peux pas m'y résoudre : c'est psychologique. Il y a des jours aussi où je ne sais pas à l'avance sur quel parcours je vais m'engager. Je suis juste disposé à me laisser porter par les événements. C'est ainsi que, ce dimanche, j'arrive au gymnase Pasteur, à Brie-Comte-Robert, un peu trop tard pour l'horaire officiel du "110" (7h), et beaucoup trop tôt pour celui du "90" (8h), en me disant : «On verra bien». En entrant sur le parking, je croise Roland et Gilbert qui démarrent, puis j'aperçois Pascal L., déjà inscrit sur le "110", qui me dit : « Dépêche-toi, je t'attends! »

Comme il a dit la même chose à Michel W., à Philippe L. et à Gérard G., nous démarrons à cinq, vers 7h20, pour le 110. D'emblée, je comprends qu'on n'est pas venus là pour regarder l'herbe pousser!... Le plus souvent, ce sont Michel W. et Pascal L. qui impriment le rythme et ça roule bon train. Après un petit tour par Chevry-Cossigny et Grisy-Suisnes, nous passons une première fois à Mardilly, où la petite côte est avalée sans ralentir.

Peu après Limoges-Fourches, nous avons en visuel — comme on dit dans le jargon des pilotes de chasse! — le groupe de Roland et Gilbert. Nous effectuons la jonction à hauteur de la SNECMA.

A partir de là et jusqu'au premier passage à Blandy-les-Tours, Jean-Claude L. et Michel D. se joignent à nous. Au ravito, ils décideront d'attendre leurs anciens compagnons de route…

Des Brévannais lors du premier passage au ravitaillement de Blandy-les-Tours

Ravitaillement de Blandy-les-Tours

Après Blandy, nous passons par Bombon. Au Châtelet-en-Brie, petit doute quant à l'orientation. Nous n'avons pas prêté attention, au départ, à l'information qui nous indiquait que le fléchage au sol, à la peinture verte, était remplacé par des affichettes dans la traversée du Châtelet, ainsi que dans celle de Soignolles. Nous étions sur le point de faire demi-tour quand l'un d'entre nous (désolé, je ne sais plus qui) a identifié lesdites affichettes. Ouf!

Au deuxième ravito, à Féricy, Philippe nous dit : « Ne m'attendez plus, je n'ai plus de jambes. » Il faut dire qu'il n'a pas plus de 700 km au compteur depuis début janvier et je comprends que le rythme l'ait prématurément usé, d'autant qu'il ne s'est pas ménagé dans les premières bosses. Personnellement, je n'aime pas trop laisser quelqu'un tout seul, surtout si loin de l'arrivée... Je lui dis : « Dommage! Ça nous donnait un excellent alibi pour lever un peu le pied de temps en temps!!! » Gérard rigole et dit qu'il est d'accord avec moi. C'est Pascal qui, avec autorité, force la décision : « Allez, tu viens avec nous... Et n'oublie pas ton vélo!!! »

Nous repartons vers Héricy, par des routes que je connais un peu pour les avoir pratiquées sur le Trèfle Bellifontain. Nous passons notamment devant le Château de Barbeau.

Peu après le ravitaillement de Féricy: le Château de Barbeau (photo perso, prise en août 2012 lors d'un circuit du Trèfle Bellifontain)

A partir de là, le parcours remonte quasiment tout le temps vers le nord, c'est-à-dire face au vent. Il n'est pas d'une grande violence, mais suffisant pour que nous décidions d'organiser les relais, essentiellement à trois, Michel, Pascal et moi, Gérard prenant sa part de vent à deux ou trois reprises et Philippe restant à l'abri.

Après la côte de Fontaine-le-Port, nous prenons la route de Sivry-Courtry. Je signale à mes partenaires la stèle qui rend hommage à un pilote américain, le Capitaine John C. Ramsay, abattu par les Allemands le 12 juin 1944.

Stèle en hommage au Capitaine Ramsay, aviateur américain (photo perso, prise en août 2012 lors d'un circuit du Trèfle Bellifontain)

Peu avant d'arriver à Courtry, je leur indique aussi cette curiosité, une croix érigée en mémoire d'un certain Adolphe Lamotte, décédé en ce lieu, victime d'un assassin, le 15 septembre 1895, à l'âge de24 ans.

En mémoire d'Adolphe Lamotte, victime d'un assassinat à la fin du 19e siècle
(photo perso, prise en août 2012 lors d'un circuit du Trèfle Bellifontain)

Le deuxième arrêt à Blandy sera de courte durée. Cette fois nous repartons par la belle côte en direction de Fouju. Nouvelle séance de relais jusqu'à Soignolles, en passant par Crisenoy et Champdeuil. Petit détour pour les "gourmands" du 90 et du 110, invités à monter à Cordon pour ensuite refaire la descente et repasser par Mardilly, avec une deuxième fois la montée. S'il y a des organisateurs qui s'efforcent de limiter les difficultés sur leurs circuits, ce n'est pas le cas du club de Brie qui s'est ingénié à nous concocter un parcours garni de bosses, certes pas méchantes mais qui, gravies à bonne allure et se succédant régulièrement, finissent par être usantes.
C'est ainsi qu'après la deuxième montée de Mardilly, nous nous retrouvons devant, avec Pascal. Michel, Philippe et Gérard sont hors de vue. D'un commun accord, et sachant qu'il ne reste plus que 10 bornes, nous décidons cette fois de continuer à rouler sans attendre le regroupement.
A la sortie de Grégy-sur-Yerres, nous saluons puis dépassons Jean-Pierre G. et Arlette.

A l'arrivée, je consulte vite fait mon compteur qui m'annonce un peu moins de 27 km/h de moyenne. Michel W., arrivé peu après, ne s'attarde pas car il rentre sur Limeil en vélo. En revanche, je suis étonné de ne pas voir arriver Philippe... J'apprendrai quand il arrivera, avec pas mal de retard, qu'il s'est trompé avant Grégy et a fait le détour par Combs-la-Ville! Lui qui prétendait ne plus avoir de jambes, voilà qu'il a fait du rab!

Résultats

Sur le panneau des résultats, pas de mention de l'AS Brévannaise. Je ne sais donc pas combien nous étions. En revanche, une surprise pour Arlette: une coupe récompensant ses mérites!

Les plus expérimentés: Hubert G., du Plessis-Trévise (PTC) et Arlette D.

Au final et malgré le froid vif en début de matinée, ce fut une belle matinée de vélo sous le soleil!

Claude
Photos personnelles

LIENS :

➜ Voir l'article de JPB, avec les résultats.

1 commentaire:

  1. J'avais des photos en réserve, alors ça m'a fait plaisir de les utiliser! Un bon moyen aussi pour moi de "réviser"! Et j'en avais sacrément besoin! Quand on est passé devant la stèle de l'aviateur, je ne me souvenais plus qu'il était Américain… Et pour notre jeune homme assassiné, j'avais presque tout oublié! A part qu'il était mort assassiné! Heureusement qu'il y avait des inscriptions sur les monuments — et que celles-ci sont lisibles sur les photos! — ce qui m'a permis de rafraîchir ma mémoire défaillante!
    Ah, ma bonne dame, les jambes, ça tourne encore pas trop mal, mais la tête, ce n'est plus ce que c'était! :D

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