En ce mois d'avril 2012, où la météo s'est montrée peu clémente sur le territoire national, nous avons eu la chance de pouvoir passer près de 15 jours sur la Costa Blanca, dans la Province d'Alicante. Habitué aux températures estivales, j'ai trouvé le temps un peu frisquet et le vent plus violent et vif qu'en été... Mais le soleil a accompagné la plupart de nos sorties. Par rapport à ce qu'ont enduré nos amis restés en Île-de-France, c'était royal!
Soleil sur Altea |
C'est ainsi que Marie-Ange et moi avons pu collectionner les ascensions de cols et sommets locaux, dans des conditions fort satisfaisantes.
➜ Mon inventaire des cols du coin : Marina - Ascensions
Énumérer ces ascensions peu connues sans autres explications ne présenterait guère d'intérêt. Mais au hasard de ces grimpettes, nous avons vu sur la route des inscriptions peintes, telles que "Valverde", nom du vainqueur de la Vuelta 2009, ou "Vuelta 2010".
Notre curiosité aiguisée, nous avons fait quelques recherches sur Internet, et nous avons découvert que la "Vuelta" a emprunté récemment ces routes pour des étapes de montagne qui ont permis a des coureurs de renom de se distinguer. Deux étapes en 2009 et deux autres en 2010 se sont disputées sur ces pentes exigeantes.
➜ Mon inventaire des cols du coin : Marina - Ascensions
Énumérer ces ascensions peu connues sans autres explications ne présenterait guère d'intérêt. Mais au hasard de ces grimpettes, nous avons vu sur la route des inscriptions peintes, telles que "Valverde", nom du vainqueur de la Vuelta 2009, ou "Vuelta 2010".
Podium de la Vuelta 2009, avec Valverde au centre (photo Internet) |
Notre curiosité aiguisée, nous avons fait quelques recherches sur Internet, et nous avons découvert que la "Vuelta" a emprunté récemment ces routes pour des étapes de montagne qui ont permis a des coureurs de renom de se distinguer. Deux étapes en 2009 et deux autres en 2010 se sont disputées sur ces pentes exigeantes.
ÉTAPES DE LA VUELTA, EN 2009 ET EN 2010
Ainsi, le 6 septembre 2009, la huitième étape du Tour d'Espagne conduisit les coureurs d'Alzira jusqu'à l'Alto de Aitana sur 205 kilomètres. Cette première étape de montagne fut remportée par l'Italien Damiano Cunego. Ce jour-là, Cadel Evans, quatrième de l'étape, prit la tête du classement général.
Le lendemain, 7 septembre, la neuvième étape, vit s'affronter les coureurs d'Alcoy à Xorret del Cati sur 188 kilomètres, avec entre autres une nouvelle ascension du Puerto de Tudons. Cette étape de montagne fut remportée par l'Espagnol Gustavo César Veloso. Alejandro Valverde, troisième de l'étape, prit pour quelques secondes la tête du classement général et la conserva jusqu'à l'arrivée finale. Cadel Evans termina troisième de cette Vuelta, David Moncoutié étant le meilleur grimpeur.
L'année suivante, le 5 septembre 2010, se déroula sur ces mêmes pentes une belle étape de montagne de la Vuelta 2010 (huitième étape). Contrairement à ce qui s'était passé en 2009, où Valverde, futur vainqueur de la Vuelta, avait conquis le "maillot or" lors de la 9e étape, ce ne fut pas l'occasion d'une bataille "au sommet" entre le futur vainqueur, l'Italien Vincenzo Nibali, et ses dauphins sur le podium. En revanche, ce fut l'occasion pour David Moncoutié de remporter une belle étape.
Le lendemain, le 6 septembre, lors de la neuvième étape entre Calpe et Alcoy, le Français se montra particulièrement à son avantage sur les cols de la journée puisqu'il se plaça dans les trois premiers à l'occasion des sept passages au sommet comptant pour le maillot de meilleur grimpeur. Même s'il ne termina que 4e de l'étape, remportée par l'Espagnol David López García, cela lui permit d'engranger de nombreux points pour le classement de la montagne, dont il remporta le trophée final, comme en 2009.
Une particularité de cette étape, en forme de clin d'œil amusant : sur le tronçon situé entre le Coll de Rates et La Nucia (indiquée par un "S" sur le profil), les coureurs sont passés dans les trois villages où se situent mes origines maternelles : Tàrbena (lieu de naissance d'une de mes arrières-grands-mères), Callosa d'En Sarria (les parents de mon grand-père maternel y ont vu le jour) et Polop de la Marina (où ma grand-mère maternelle et son père sont venus au monde). Je ne sais pas si le peloton avait été prévenu de cette curiosité!…
Ainsi, le 6 septembre 2009, la huitième étape du Tour d'Espagne conduisit les coureurs d'Alzira jusqu'à l'Alto de Aitana sur 205 kilomètres. Cette première étape de montagne fut remportée par l'Italien Damiano Cunego. Ce jour-là, Cadel Evans, quatrième de l'étape, prit la tête du classement général.
Le lendemain, 7 septembre, la neuvième étape, vit s'affronter les coureurs d'Alcoy à Xorret del Cati sur 188 kilomètres, avec entre autres une nouvelle ascension du Puerto de Tudons. Cette étape de montagne fut remportée par l'Espagnol Gustavo César Veloso. Alejandro Valverde, troisième de l'étape, prit pour quelques secondes la tête du classement général et la conserva jusqu'à l'arrivée finale. Cadel Evans termina troisième de cette Vuelta, David Moncoutié étant le meilleur grimpeur.
David Moncoutié, meilleur grimpeur de la Vuelta 2009 (photo Internet)
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L'année suivante, le 5 septembre 2010, se déroula sur ces mêmes pentes une belle étape de montagne de la Vuelta 2010 (huitième étape). Contrairement à ce qui s'était passé en 2009, où Valverde, futur vainqueur de la Vuelta, avait conquis le "maillot or" lors de la 9e étape, ce ne fut pas l'occasion d'une bataille "au sommet" entre le futur vainqueur, l'Italien Vincenzo Nibali, et ses dauphins sur le podium. En revanche, ce fut l'occasion pour David Moncoutié de remporter une belle étape.
Le lendemain, le 6 septembre, lors de la neuvième étape entre Calpe et Alcoy, le Français se montra particulièrement à son avantage sur les cols de la journée puisqu'il se plaça dans les trois premiers à l'occasion des sept passages au sommet comptant pour le maillot de meilleur grimpeur. Même s'il ne termina que 4e de l'étape, remportée par l'Espagnol David López García, cela lui permit d'engranger de nombreux points pour le classement de la montagne, dont il remporta le trophée final, comme en 2009.
Vuelta 2010 : Vincenzo Nibali à droite, avec le maillot rouge de leader, et David Moncoutié au centre, avec le maillot à pois bleus de meilleur grimpeur |
Une particularité de cette étape, en forme de clin d'œil amusant : sur le tronçon situé entre le Coll de Rates et La Nucia (indiquée par un "S" sur le profil), les coureurs sont passés dans les trois villages où se situent mes origines maternelles : Tàrbena (lieu de naissance d'une de mes arrières-grands-mères), Callosa d'En Sarria (les parents de mon grand-père maternel y ont vu le jour) et Polop de la Marina (où ma grand-mère maternelle et son père sont venus au monde). Je ne sais pas si le peloton avait été prévenu de cette curiosité!…
Vuelta 2010 : Profil de la 9e étape "Calpe - Alcoy" |
SUR LE PARCOURS DE CETTE ÉTAPE
Au cours de nos vacances, nous sommes montés à l'assaut de 6 des 7 cols proposés sur cette étape... mais pas tous le même jour, et pas forcément dans le sens où les abordaient les coureurs! Voici les noms de ces sommets tels qu'ils apparaissent sur le profil de l'étape, dans cet ordre :
Coll de Rates
Le premier dans l'ordre du parcours est le Coll de Rates (635 m d'altitude).
➜ Circuit de Tàrbena, Coll de Bixauca et Coll de Rates
➜ L'Auberge rouge ou l'Auberge espagnole
L'Alto de Confrides (980 m) est désigné dans le catalogue des cols d'Espagne (Club des Cent Cols) sous le nom "Port d'Ares". La pente est régulière et modérée.
➜ Voir mon récit : Guadalest et Port d'Ares (Confrides) (16/04/2012)
Port de Tudons
Une autre fois, nous avons fait le Port de Tudons (1024 m), suivi du Port de Benifallim (1010 m) et du Puerto de Torremanzanas (900 m), un circuit de 68 km avec 1500 m de D+. A noter que nous avons fait le circuit à l'envers par rapport au trajet suivi par les coureurs de cette Vuelta, ce qui rendait les deux premiers cols plus longs et plus durs (19 km de montée pour Tudons et 6 pour Benifallim).
En revanche, "Torremanzanas" ne faisait plus que 3 km dans le sens où nous l'avons abordé — au lieu d'une vingtaine par le versant opposé…
➜ Voir mon récit : Port de Tudons et Port de Benifallim (20/04/2012)
En juillet 2011, je l'avais abordé par le même versant que les coureurs de la Vuelta 2010.
➜ Voir mon récit, déjà cité plus haut : Tour de l'Aitana (14/07/2011)
Puerto de Torremanzanas (ou “El Collado”)
Le col désigné sur le profil par le nom Puerto de Torremanzanas s'appelle en réalité "El Collado", aussi bien sur les cartes que dans le catalogue des cols d'Espagne. Nous l'avons abordé depuis Torre de les Maçanes (nom valencien de Torremanzanas), par son versant le plus facile. Le col ne fait que 3 km de ce côté-là, au lieu d'une vingtaine par le versant opposé, celui proposé par la Vuelta 2010…
➜ Voir mon récit, déjà cité : Port de Tudons et Port de Benifallim (20/04/2012)
La photo ci-dessous montre le début du versant que nous avons descendu… et que les coureurs abordaient dans le sens de la montée… C'est loin d'être aussi vertigineux qu'en vrai! La pente y avoisine ici les 14%.
Port de Benifallim (et Port del Rentonar)
Pour les collectionneurs de cols, le Port de Benifallim est généreux car on en a deux pour le prix d'un. Son proche voisin le Port del Rentonar est offert sur un plateau, c'est le cas de le dire. Curieusement, sur certaines cartes, seul ce dernier est mentionné. Sur le terrain, en revanche, pas de panneau pour le “Rentonar”. Seul le Port de Benifallim est panneauté.
➜ Voir mon récit, déjà cité : Port de Tudons et Port de Benifallim (20/04/2012)
Au cours de nos vacances, nous sommes montés à l'assaut de 6 des 7 cols proposés sur cette étape... mais pas tous le même jour, et pas forcément dans le sens où les abordaient les coureurs! Voici les noms de ces sommets tels qu'ils apparaissent sur le profil de l'étape, dans cet ordre :
- Coll de Rates
- Alto de Guadalest
- Alto de Confrides
- Alto de Tudons
- Puerto de Torremanzanas
- Puerto de Benifallim
Coll de Rates
➜ Circuit de Tàrbena, Coll de Bixauca et Coll de Rates
➜ L'Auberge rouge ou l'Auberge espagnole
Alto de Guadalest (ou “Altet del Canonge”)
Le sommet désigné sur le profil sous le nom de l'Alto de Guadalest (680 m) s'appelle en réalité l'Altet del Canonge. Il est situé sur la commune de Benimantell et fait face au village de Guadalest. Ce n'est pas un col au sens strict, mais son ascension par le côté emprunté par les coureurs est difficile, avec des pourcentages élevés.
➜ Voir mon récit : Tour de l'Aitana (14/07/2011)
Alto de Confrides (ou “Port d'Ares”)Le sommet désigné sur le profil sous le nom de l'Alto de Guadalest (680 m) s'appelle en réalité l'Altet del Canonge. Il est situé sur la commune de Benimantell et fait face au village de Guadalest. Ce n'est pas un col au sens strict, mais son ascension par le côté emprunté par les coureurs est difficile, avec des pourcentages élevés.
➜ Voir mon récit : Tour de l'Aitana (14/07/2011)
Altet del Canonge, 680 m (photo 14 juillet 2011) |
L'Alto de Confrides (980 m) est désigné dans le catalogue des cols d'Espagne (Club des Cent Cols) sous le nom "Port d'Ares". La pente est régulière et modérée.
➜ Voir mon récit : Guadalest et Port d'Ares (Confrides) (16/04/2012)
A proximité du Port d'Ares, 16 avril 2012 |
Port de Tudons
Une autre fois, nous avons fait le Port de Tudons (1024 m), suivi du Port de Benifallim (1010 m) et du Puerto de Torremanzanas (900 m), un circuit de 68 km avec 1500 m de D+. A noter que nous avons fait le circuit à l'envers par rapport au trajet suivi par les coureurs de cette Vuelta, ce qui rendait les deux premiers cols plus longs et plus durs (19 km de montée pour Tudons et 6 pour Benifallim).
En revanche, "Torremanzanas" ne faisait plus que 3 km dans le sens où nous l'avons abordé — au lieu d'une vingtaine par le versant opposé…
➜ Voir mon récit : Port de Tudons et Port de Benifallim (20/04/2012)
En juillet 2011, je l'avais abordé par le même versant que les coureurs de la Vuelta 2010.
➜ Voir mon récit, déjà cité plus haut : Tour de l'Aitana (14/07/2011)
Port de Tudons (1024 m), 20 avril 2012 |
Le col désigné sur le profil par le nom Puerto de Torremanzanas s'appelle en réalité "El Collado", aussi bien sur les cartes que dans le catalogue des cols d'Espagne. Nous l'avons abordé depuis Torre de les Maçanes (nom valencien de Torremanzanas), par son versant le plus facile. Le col ne fait que 3 km de ce côté-là, au lieu d'une vingtaine par le versant opposé, celui proposé par la Vuelta 2010…
➜ Voir mon récit, déjà cité : Port de Tudons et Port de Benifallim (20/04/2012)
La photo ci-dessous montre le début du versant que nous avons descendu… et que les coureurs abordaient dans le sens de la montée… C'est loin d'être aussi vertigineux qu'en vrai! La pente y avoisine ici les 14%.
Descente à 14% après El Collado |
Port de Benifallim (et Port del Rentonar)
Pour les collectionneurs de cols, le Port de Benifallim est généreux car on en a deux pour le prix d'un. Son proche voisin le Port del Rentonar est offert sur un plateau, c'est le cas de le dire. Curieusement, sur certaines cartes, seul ce dernier est mentionné. Sur le terrain, en revanche, pas de panneau pour le “Rentonar”. Seul le Port de Benifallim est panneauté.
➜ Voir mon récit, déjà cité : Port de Tudons et Port de Benifallim (20/04/2012)
Port de Benifallim (1010 m) |
Les lecteurs intéressés retrouveront sur notre site tous les articles qui détaillent les différents parcours au cours desquels nous avons sillonné ces routes et franchi ces cols et sommets.
➜ Voir : Marina Baixa 2012
➜ Voir : Marina Baixa 2012
Claude
Photos personnelles
Photos personnelles
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